Re: Le Saint secret....
Posté : 24 oct.22, 08:09
Je reprends mon explication où je l'avais laissée.
La promesse faite à Abraham met en évidence deux types d'individus : ceux qui vont bénir et ceux qui seront bénis.
Nous avons vu en Galates 3 que ceux qui vont bénir, appelés par l'expression " la postérité " sont Jésus et ses frères.
Il nous reste à déterminer qui sont ceux qui vont être bénis, ceux que le texte nomme "les nations".
Par définition, dans la bible, de Genèse à Révélation, le mot "nation" a toujours une connotation qui les place en dehors des alliances faites par Dieu avec "son peuple". Cela est tellement vrai que l'on peut systématiquement indiquer que le mot "nation" désigne toujours ceux qui ne sont pas "le peuple" de Dieu.
Quand un chrétien utilise l'expression "les gens des nations", c'est toujours pour les distinguer du peuple de Dieu. Tout d'abord par rapport au peuple d'Israël selon la chair, qui fut le peuple de Dieu si longtemps puis par rapport au peuple de l'Israël de Dieu, ce nouveau peuple de Dieu qui nait le jour de la Pentecôte 33.
Personne ne peut nier que dans le vocabulaire chrétien, l'expression "nation" ou "gens des nations" désigne toujours un ensemble complètement différents du peuple chrétien que Pierre a défini ainsi:
Quand donc Dieu promet à Abraham que par sa postérité seront bénies toutes les nations, il est impossible de penser que ces nations puissent être cette postérité qui les bénira. Les nations sont donc les bénéficiaires de cette promesse et la postérité en constitue le moyen, d'où l'expression " par ta postérité".
S'il n'existait pas cette différence permanente entre la postérité (Jésus et ses frères) et les nations, si les nations se vidaient pour constituer petit à petit, elles aussi, la postérité, comme avec des vases communiquant, alors, in fine, les nations finiraient par disparaître puisque tous ceux que ce mot désigne deviendrait des frères du Christ.
J'explique : certains imaginent que la promesse consiste à annoncer que par Jésus des gens de toutes les nations deviendront des frères du Christ.
Ce n'est pas ce que dit le texte : il affirme que par la postérité (Jésus et ses frères) toutes les nations seront bénies. Aucune allusion ici au fait que la bénédiction consisterait à devenir "frères" du Christ.
Et surtout, comment expliquer qu'au bout du bout du processus de bénédiction, quand Dieu aura réalisé tout son projet, presqu'à la fin de la bible, les nations restent les nations, bénies comme promis, mais toujours nations, ce qui ne peut se concevoir que sur la terre.Rév 22.
Quelle leçon en tirer ?
Dans la mesure où les frères de Jésus ne se sont jamais désignés comme étant "les nations", mais comme un peuple unique désigné à un destin particulier comme frères du Christ, observer à la fin du processus de rédemption de Dieu que les nations sont toujours là, bien vivantes, bien constituées, et bénies en plus, nous permet de bien comprendre que ce terme que l'on trouve dans la promesse faite à Abraham désigne autre chose que l'ensemble de ceux, les frères du Christ, qui agiront avec le Christ pour les bénir.
a suivre.
La promesse faite à Abraham met en évidence deux types d'individus : ceux qui vont bénir et ceux qui seront bénis.
Nous avons vu en Galates 3 que ceux qui vont bénir, appelés par l'expression " la postérité " sont Jésus et ses frères.
Il nous reste à déterminer qui sont ceux qui vont être bénis, ceux que le texte nomme "les nations".
Par définition, dans la bible, de Genèse à Révélation, le mot "nation" a toujours une connotation qui les place en dehors des alliances faites par Dieu avec "son peuple". Cela est tellement vrai que l'on peut systématiquement indiquer que le mot "nation" désigne toujours ceux qui ne sont pas "le peuple" de Dieu.
Quand un chrétien utilise l'expression "les gens des nations", c'est toujours pour les distinguer du peuple de Dieu. Tout d'abord par rapport au peuple d'Israël selon la chair, qui fut le peuple de Dieu si longtemps puis par rapport au peuple de l'Israël de Dieu, ce nouveau peuple de Dieu qui nait le jour de la Pentecôte 33.
Personne ne peut nier que dans le vocabulaire chrétien, l'expression "nation" ou "gens des nations" désigne toujours un ensemble complètement différents du peuple chrétien que Pierre a défini ainsi:
- Mais vous, vous êtes « une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être un bien particulier, pour que vous annonciez les vertus » de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa prodigieuse lumière.
Quand donc Dieu promet à Abraham que par sa postérité seront bénies toutes les nations, il est impossible de penser que ces nations puissent être cette postérité qui les bénira. Les nations sont donc les bénéficiaires de cette promesse et la postérité en constitue le moyen, d'où l'expression " par ta postérité".
S'il n'existait pas cette différence permanente entre la postérité (Jésus et ses frères) et les nations, si les nations se vidaient pour constituer petit à petit, elles aussi, la postérité, comme avec des vases communiquant, alors, in fine, les nations finiraient par disparaître puisque tous ceux que ce mot désigne deviendrait des frères du Christ.
J'explique : certains imaginent que la promesse consiste à annoncer que par Jésus des gens de toutes les nations deviendront des frères du Christ.
Ce n'est pas ce que dit le texte : il affirme que par la postérité (Jésus et ses frères) toutes les nations seront bénies. Aucune allusion ici au fait que la bénédiction consisterait à devenir "frères" du Christ.
Et surtout, comment expliquer qu'au bout du bout du processus de bénédiction, quand Dieu aura réalisé tout son projet, presqu'à la fin de la bible, les nations restent les nations, bénies comme promis, mais toujours nations, ce qui ne peut se concevoir que sur la terre.Rév 22.
- Et l’ange m’a montré un fleuve, le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau2 et coulait au milieu de la rue principale de la ville. Des deux côtés du fleuve, il y avait des arbres de vie qui produisaient 12 récoltes de fruits, donnant leurs fruits chaque mois. Et les feuilles des arbres étaient pour la guérison des nations.
Quelle leçon en tirer ?
Dans la mesure où les frères de Jésus ne se sont jamais désignés comme étant "les nations", mais comme un peuple unique désigné à un destin particulier comme frères du Christ, observer à la fin du processus de rédemption de Dieu que les nations sont toujours là, bien vivantes, bien constituées, et bénies en plus, nous permet de bien comprendre que ce terme que l'on trouve dans la promesse faite à Abraham désigne autre chose que l'ensemble de ceux, les frères du Christ, qui agiront avec le Christ pour les bénir.
a suivre.