Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament.
Posté : 19 sept.15, 12:00
Salut Gnosis. Cela vient de ma propre réflexion. Je vois mal Daniel avoir peur de profaner le nom divin devant des païens parce qu'Israël vient d'être humilié. A contraire, il savait que l'exil avait été annoncé et qu'il y aurait un rétablissement.Gnosis a écrit :Salut Clovis, est-ce une thèse qui à l'appuie de quelques expert ou spécialiste ou est-ce la tienne?
Je ne pense pas que Daniel ait suivi une tradition. Au contraire il en a lancé une, celle de ne plus prononcé le nom divin devant les païens. On remarque aussi que les messagers célestes, y compris Gabriel (n'en déplaise à RT2), ne prononcent pas le nom divin devant Daniel !Gnosis a écrit :Ensuite dans ce cas nous parlons de la prononciation du Nom et tu sais très bien que ne pas prononcé le nom de Dieu était lié a une tradition qui considérait le Nom trop sacré.
Je ne pense pas non plus qu'ils auraient pris cette liberté.Gnosis a écrit :Ce qui veut dire que les juifs jamais n'auraient pris cette liberté de l'effacer dans les écrits car ce nom était sacré, d'ailleurs même aujourd'hui le grand Nom est reporté dans les écrits saints parmi les juifs.
Daniel a rapporté fidèlement ce qui s'est passé je pense. Donc, il ne l'a pas écrit là où il ne l'a pas prononcé tout simplement. Par contre, quand il prie au chapitre 9, il prononce le nom de Dieu à plusieurs reprises. Je ne pense pas que quelqu'un se soit permis de retirer le tétragramme d'une bonne partie du livre de Daniel.Gnosis a écrit :Pourquoi associe tu le fait de ne pas le prononcé avec le fait de ne pas le reporter dans les saints écrits? Puisque les juifs eux-même ne le prononce pas mais il est impensable de le retirer des écrits?
Plus tard, Esdras et Néhémie suivront cette nouvelle tradition de ne plus prononcer le nom divin devant des païens. Il est important de noter que cette tradition vient d'un prophète. Il ne s'agit pas d'une tradition humaine.
Je discerne donc une évolution du Dieu national d'Israël que l'on hésite plus à qualifier de Dieu des cieux devant les païens, c'est-à-dire du vrai et unique Dieu.