patlek a écrit :çà, c' est toi qui le décrete, et c' est pour une grande part, du pur antropomorphisme: déclarer que si nous, nous pensons les choses, ou les objets, donc toutes choses ou tout objet est pensé, et l' univers est donc lle fruit d(' une pensée. c' est réducteur, c' est juste fonctionner par analogie par rapport a nous ( humain), et d' ailleurs en arriver au phénomène suivant : l' établissement d' un "dieu" ayant toute les caratéristiques humaines.
Mais le hasard, lui, serait-il un décret? Veut-on remplacer Dieu par le hasard? Cela ne tient pas. Donne la définition du hasard.
Un Dieu reconnu nous fait discerner une réalité d'une telle complexité qu'on ne peut qu'admettre que tout ce qui existe est ordonné et impossible à confondre avec ce que l'on pourrait dire du hasard qui lui ne saurait ordonner quoi que ce soit. Que pouvons-nous dire d'un hasard? Il y a là ambiguïté autant que l'anthropomorphisme peut l'être quand on se sait pas quoi admettre. Tout au plus il s'agirait d’une façon de parler à propos de ce que nous ne pouvons en aucune façon connaître. On "anthropomorphise" Dieu parce qu'on ne sait pas comment en parler. On lui prêterait le meilleur de l'homme, que Dieu n'y correspondrait toujours pas. Il serait déjà ce qu'est l'homme à son meilleur, mais le dépasserait indiscutablement. On aurait raison de prêter à Dieu le meilleur de l'homme, mais tort de l'y limiter.
patlek a écrit :bien sur que si. De là à penser que c'est effectivement le cas est autre chose, la lumière n est pas encore bien faite sur la question. Mais pour ce qui est du "pouvoir suffisant", pas deprobleme.
Tu pourrais les nommer?
Si l'anthropomorphisme est la tendance à se représenter la divinité à l'image de l'homme, on n'a certes pas tout dit, là, à propos de Dieu. En disant qu'il y a anthropomorphisme dans ce que je dis dans ma précédente intervention, c'est là un empressement trop téméraire à vouloir diverger l'attention du manquement de nos possibilités limitées aux tâtonnements discursifs de notre perception. Dieu peut-il correspondre à cela? Infiniment non. André Malraux disait à propos:
Le mot anthropomorphisme n'explique rien. Et le langage même qui reproche l'anthropomorphisme ne serait-il pas celui qui voudrait prendre la place de Dieu? Si on ne peut "anthropomorphiser" Dieu on ne peut davantage pas diviniser l'homme. Souvent il me semble que certains prêtent à l'homme de science la probabilité présomtueuse de diviniser la science. C'est là une croyance qui ne peut être soutenue. Je vois beaucoup d'hommes de sciences avec plus d'humilité.
Ambiguïté donc tout autant du mot anthropomorphisme que le mot hasard. Le hasard n'explique pas plus que l'anthropomorphisme.
On ne peut donc ni mettre Dieu à la place de l'homme ni mettre l'homme à la place de Dieu. L'homme est incapable d''expliquer l'univers matériel et le monde des vivants dans leurs subtilités, encore moins de les créer. Or l'univers complexe existe. Ce n'est pas l'homme qui l'a produit, ni de fait le hasard. La compréhension de l'Univers dépasse les possibilités de l'homme de l'expliquer dans la pertinence des précisions qui lui échappent. Donc seul un Dieu, Unique et Intelligent peut l'avoir pensé et modelé en donnant aux éléments des loi de constitution et d'organisation estimées avant de les établir.
ximatt a écrit :Dire "il faut est un raccourci totalement gratuit.
Puisque la matière ne comporte pas l'explication intrinsèque de son existence, une nécessité est l'aboutissement d'une déduction inéluctable.
ximatt a écrit :
Comment ça "n'arrive toujours pas" ?. Ce n'est pas le but de la science, ce n est pas son objet, ce n'est pas ce qu'elle trouve parce que ce n'est pas ce qu'elle cherche !
Mais ce premier principe existe. Tu as raison d'appuyer que la science n'y arrive pas. Ce premier principe existe, c'est indéniable. Donc il est indicible. On ne peut que penser à Dieu.
Si la science ne le peut pas, pourquoi ceux qui se disent athées se servent-ils de la science qu'ils sous-entendent parfaite et suffisante en elle-même pour prétendre que Dieu n'existe pas? Alors que la science est bornée à des occupations purement matérielles? La connaissance de la science matérielle ne le pouvant pas, on doit nécessairement faire appel à une intellection plus ancienne qu'elle.
ximatt a écrit :
Peux-tu expliquer ce que tu racontes ?
Dans quel rayon d'influence la loi de la gravité conserve-t-elle son effet? Il est limité à la planète. Au delà, d'autres lois préservent les habitants de cette même planète contre les objets flottants dans l'espace interstellaire, qui se trouvent au-delà de son rayon concentrique. Ce sont d'autres lois qui gardent dans leurs limites les objets qui se situent à une portée plus grande que celle qu'influence la gravité donnée à une planète spécifique.
Pourquoi, je demandais, ces lois différentes ne se mêlent pas puisqu'elles s'avoisinent?
ximatt a écrit :
premierement, la question de l'evolution des lois physiques est loin d'etre tranchée. Deuxiemement ta deduction fait appel à une hypothese non demontrée qui est l'existence d'une explication.
Je viens pourtant de démontrer la preuve indirecte de l'existence de Dieu.
Qu'est-ce que la preuve indirecte et à quelle
science sommes-nous enclin de questionner. J'ai vu que vous aviez déjà aborder la question dans les sujets les plus récents.