“Le concept chrétien selon lequel l’âme spirituelle est créée par Dieu et insufflée dans le corps à la conception pour faire de l’homme un tout vivant est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne. Il fallut attendre Origène [mort vers 254] en Orient et saint Augustin [mort en 430] en Occident pour que l’âme soit définie comme une substance spirituelle et pour que soit formé un concept philosophique de sa nature. (...) Sa doctrine [celle d’Augustin] (...) devait beaucoup (y compris certains défauts) au néo-platonisme.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 452, 454.cesar a écrit :Montres-moi où l'Eglise reconnaît ton "fait" !
“La notion de l’immortalité est un produit de l’esprit grec, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. (...) À partir des conquêtes d’Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d’influences helléniques.” — Dictionnaire encyclopédique de la Bible (Valence, 1935) d’Alexandre Westphal, tome II, p. 557.
“L’immortalité de l’âme est une notion grecque dont l’apparition remonte aux cultes mystiques de l’Antiquité et qui doit son élaboration au philosophe Platon.” — Presbyterian Life, 1er mai 1970, p. 35.
Et pour comparer, j’ajoute la conception de l’âme selon Platon qui est exactement la même que celle de la chrétienté.
“Croyons-nous à une chose comme la mort? (...) N’est-ce pas la séparation de l’âme et du corps? Quand cela arrive, c’est la mort; lorsque l’âme existe par elle-même, libérée du corps tandis que le corps est libéré de l’âme, qu’est-ce, sinon la mort? (...) L’âme est-elle susceptible de mourir? Non. L’âme est-elle donc immortelle? Oui.” — “Phédon” de Platon, sections 64 et 105, publié dans l’ouvrage Great Books of the Western World (1952) de R. Hutchins, vol. VII, pp. 223, 245, 246.
Où se trouve cette définition de l’âme dans la Bible ?
Et tu crois que Jean était disciple de Platon ou de Philon ?cesar a écrit :Ceci dit, je partage partiellement sur ce point. Le Logos de Jean est tres similaire de celui de Philon, disciple juif de Platon.
Parce que c’est effectivement une spéculation de ta part. Ce n’est pas parce que Jean et Paul évoluaient dans un monde grec qu’ils ont adopté les doctrines païennes de la grèce. Ils ne se sont pas laissé influencer par l’hellénisme contrairement au judaïsme et la chrétienté, qui se sont laissé imprégner par les dogmes grecques comme l’immortalité de l’âme !cesar a écrit :La foi d'Hebreux 11 est aussi tres "greque" pytagoricienne. Et la Trinité avait probablement pour vocation de contrer le "ternaire" babylo-egypto-grec. Toute la redemption - resurection, la croix, la vie eternelle est aussi tres proche des doctrines egyptiennes. Mais pour ma part, j'ai l'honnêteté de ne pas pretendre que c'est un "fait" mais une speculation de ma part.
Bon, ben je te laisse à cette spéculation malsaine !cesar a écrit : Faut-il supprimer Jean et Paul, trop "grecs" ?
Autrement dit, quand c’est la chrétienté qui met des mots entre crochets ou traduit de façon fantaisiste, c’est normal, mais quand d’autres mettent des mots entre crochets et traduisent en restituant au texte ce que la chrétienté a déformé, c’est de la falsification pure et simple !cesar a écrit : Là nous mettons en cause le Canon de la Bible. Dans la discussion qui nous occupe je prends pour reference ce Canon.
La question n'est pas le fait d'utiliser des mots entre crochets(toutes les traductions le font) mais d'analyser ce qui motive l'insertion de mots absents. Les traducteurs honnêtes le font pour rendre la phrase plus lisible. En l'occurence en Colossiens 1, il s'agissait pour la WT de rendre compatible la BIble TMN avec sa doctrine. Les mots insérés en deforment totalement les sens. Quand, en plus d'autres mots insérés n'ont même pas de [] (intermediare, choses) on est dans la falsification pure et simple.
Ta mauvaise foi n’est plus à démontrer !