de tortuegeniale : dans le coran, l ordre de tuer est intemporel et s etend aux non-musulmans ne voulant pas se soumettre a l islam.
Grande difference.
Aucunement : l’attitude de l’islam donne la liberté totale aux gens pour ce qui est de leurs confessions car “Pas de contrainte en religion” (La vache : 256), “Et-dis “la vérité est de votre Seigneur”. Croie qui veut, donc et mécroie qui veut” (La grotte : 29), “A vous votre religion et à moi ma religion” (Les mécréants : 6), “A chacun de vous, nous avons assigné une voie et un chemin. Si Dieu avait voulu, certes Il aurait fait de vous une seule communauté” (Le plateau servi : 48).
Ce sont là les principes, règles et lois coraniques incarnés par les pactes et traités passés par le messager de Dieu, paix et salut sur lui, avec les Juifs et Chrétiens.
Voici la preuve :
Lors du premier contact entre le premier État islamique et les Chrétiens, avec l’extension des frontières de cet État englobant, pour la première fois, des sujets chrétiens - les Chrétiens de Najrane -, Le prophète paix et salut sur lui, a établi un traité constitutionnel où il codifia, sous l’égide de l’État, cette diversité religieuse et cette égalité et équité totales au domaine des droits et obligations civiques.
Le texte du traité :
[b]“A Najrane, leur suite, leurs partisans, et à tous ceux qui embrassent le Christianisme aux quatre coins du monde, arabophones soient-ils ou non, nous offrons hospitalité et assurons la protection de leur bien, vie, religion, famille, commerces et tout ce qu’ils possèdent. Aucun de leurs évêques ou moines ne doit être démis de ses fonctions, et sont dispensés de participer aux combats, exonérés de verser la dîme et leurs territoires restent interdits aux armées. Quiconque, parmi eux, demande justice, doit être traité avec équité ; et nous nous engageons à les défendre et assurer la protection de leurs églises, synagogues, temples et lieux de culte ainsi que les lieux fréquentés par les voyageurs, que ce soit à la montagne, près d’une rivière, dans une grotte, à l’intérieur d’une construction, dans une vallée ou dans le désert. Nous sommes aussi gardes de leur religion et de leur confession là où ils se trouvent et de la même manière que nous le faisons pour nous-même et pour tous les Musulmans. Leurs constructions et celles des Musulmans ne doivent pas s’emboîter ; de même les impôts et taxes ne doivent pas être versés dans les biens islamiques sauf pour les terres héritées sur lesquelles on prélève un impôt foncier sans dépasser le montant dû.
Les gens du livre ne sont pas engagés pour combattre un ennemi à côté des Musulmans, car ils en sont dispensés. Ils n’ont l’assurance de bénéficier de notre protection que pour les dispenser de cette obligation. Les Musulmans sont leurs protecteurs mais ils ne doivent les obliger à leur fournir les armes avec lesquelles ils affronteront l’ennemi sauf si les gens du livre apportent volontairement armes et chevaux et ils en seront loués et remerciés. Quiconque embrasse le Christianisme ne sera jamais contraint à se convertir à l’Islam “Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du livre” (L’arraîgné : 46) et ils sont en outre traités avec clémence, et protégés contre toute agression.
Les Chrétiens ne doivent pas être obligés de se marier de force et les parents des filles ne doivent pas être contraints à les donner en mariage comme il ne faut pas leur nuire s’ils refusaient un prétendant ou rejetaient un mariage, car de telles affaires ne peuvent faire l’objet de contraintes ou de pressions. Et quand un Musulman se marie avec une Chrétienne, il doit accepter son Christianisme et ne doit pas la contrarier quand elle suit l’exemple des religieux Chrétiens. Quiconque ne respecte pas ces instructions et fait usage de contrainte à son égard, est considéré comme commettant une violation des lois divines et de la sunna du prophète, et il est taxé de mensonge .
Lorsque les Chrétiens procèdent à la restauration de leurs couvents, églises ou autres bâtisses où ils exercent leurs cultes et autres actes et qu’ils auraient besoins d’aide des Musulmans, ceux-ci sont dans l’obligation de leur apporter assistance. Et ce soutien ne doit pas être considéré comme une dette, mais comme un moyen leur permettant de consolider les bases de leur religion, autant qu’il se trouve être l’expression du respect par les Musulmans de l’engagement du prophète à l’égard des Chrétiens, un geste de générosité de l’Islam et un don divin pour les adeptes du Christianisme. Et ce parce que je (Mohamed paix et salut sur lui) leur ai donné ma parole, devant Dieu, qu’ils auront les mêmes droits que ceux des Musulmans et les mêmes obligations que celles des Musulmans, en vertu du pacte conclu avec eux. Ils seront protégés et soutenus pour faire face à toute adversité. Ainsi deviendront-ils partenaires des Musulmans en droits aussi bien qu’en obligations”[/b].
Si cette générosité marquant l’égalité, la justice et l’équité accordées à (l’Autre) par l’Islam et par l’Etat musulman depuis 14 siècles suscite étonnement des contemporains, cet étonnement -de ceux qui ignorent la réalité de l’Islam- ne fera qu’augmenter quand ils apprendront, et le monde avec eux, que l’Islam n’a demandé à (l’autre), en échange de toute cette générosité en (droits), qu’une (seule obligation) : apporter sa contribution à l’effort consacré à la sécurité nationale et civilisationnelle de l’Etat islamique, faire en sorte que son loyalisme à l’Etat et à la patrie demeure intégral et que son appartenance reste exclusive à la nation dont il fait partie intégrante et puis qu’il ne constitue pas la brèche par laquelle l’ennemi pourrait s’infiltrer.
Le traité conclu par le prophète, paix et salut sur lui, avec les Chrétiens de Najrane a prévu cette obligation, au paragraphe où l’on peut lire : “Il a fixé pour eux des points que leur religion leur recommande de respecter, et des engagements à honorer, entre autres s’abstenir d’être d’intelligence avec une partie en guerre avec les Musulmans, et ne pas donner refuge, dans leurs maisons, aux ennemis des Musulmans pour qu’ils puissent prendre d’assaut leurs territoires. Les Chrétiens et les autres gens du Livre, ne doivent pas en outre, entrer aux territoires des Musulmans, leurs terres agricoles et leurs lieux de culte. Ils ne doivent pas aussi apporter assistance à quiconque en guerre avec les Musulmans, par la fourniture d’armes, ou de cheveux ou par le recrutement d’hommes ; comme il ne faut pas entretenir une quelconque relation avec un ennemi de l’Islam. Et au cas où des Musulmans auraient besoin de trouver refuge chez les Chrétiens -à leurs demeures et lieux de culte- ces derniers sont dans l’obligation de les accueillir, de leur apporter assistance et réconfort, de les abriter en toute sécurité, de ne pas révéler leurs faiblesses et de ne pas manquer au devoir d’hospitalité à leur égard”.
Grâce à ces positions, l’Islam à atteint l’apogée de la tolérance, en permettant à (l’Autre) de conserver sa différence et ses particularités, en assurant la protection et la préservation de ces différences et distinctions et en acceptant que cet (autre) fasse partie intégrante de (soi) c’est-à-dire de la nation unique. L’Islam atteindra cette grandeur lorsqu’il intégra cette conception de la tolérance à la foi islamique, dans les obligations fixées par Dieu, dans la Sunna, dans la tradition religieuse et dans les pactes passés avec Dieu. En conclusion, l’attitude de l’Islam, n’est pas un simple droit, parmi les droits de l’homme, qu’un gouvernant accorde et que d’autres refusent.
J'espère être explicite par ce pacte historique du prophète saaws et que tout détracteur ennemi de la paix arrête de prêcher la haine !