Wooden Ali a écrit :Dieuvoitetagréé a écrit :
Si l'on s'en tient à ce que sont la majorité des athées : des incroyants en Dieu, votre affirmation ne tient pas debout.
Comme vous êtes nouveau dans cette rubrique, et qu'apparemment vous arrivez sur ce sophisme séculaire aussi frais qu'un gardon, je voudrais vous faire partager cette éclairante comparaison :
Si ne pas croire est une croyance alors chauve est une couleur de cheveu.
Ou jeuner est une nourriture, l'insomnie une forme de sommeil ... ou tout autre absurdité que vous voudrez bien ajouter.
Une autre pour faire bon poids : si ne pas penser, c'est penser alors une pierre pense !
Qu'on prenne le problème par n'importe quel bout, il est impossible d'assimiler, à moins de ne pas pleurer sur les sophismes les plus épais et les plus vains, une chose à son contraire.
Je sais bien que ce genre de raisonnement est familier aux théologiens, dont l'imagination ne souffre pas de limites, mais, SVP, réservez-le à vos discussions entre vous. L'exposition sur la place publique de telles contorsions de la pensée risque de vous être préjudiciable.
Mon frère, il est dommage que vous ne compreniez pas ma pensée. Vous me faîtes la même remarque que notre frère plus haut. Vous vous placez à un niveau de rigueur sémantique que je ne peux toucher. Vous faites des conjectures alors que je n'exprime que des signification des termes pourtant acceptées. Vous usez d'exemples dont je ne saisis pas la portée si ce n'est celui concernant la pierre qui ne saurait pas parler. Mais si vous usez démagogiquement de ce raisonnement pour m'éclairer, et je vous en remercie, j'use pour mon cas des définitions existantes sur les concepts de croyant/croyance. Croire, c'est placer ses convictions en quelque chose, en une idée, en un dogme, ou en toute pensée. C'est y adhérer. Je crois par exemple que la théorie de l'évolution est vraie.
Cela peut être une forme d'opinion ou de goût: je crois que vous avez raison, que vos cheveux sont mieux ainsi, que le bleu est la couleur qui plaît le plus. Mais toutes ces choses que j'ai dites sous entendent d'autres croyances. En marketing, la croyance est une idée tenace à laquelle nous tenons et qui est difficile de combattre. Par exemple, il existe une croyance selon laquelle seule une lessive qui mousse est efficace.
Les croyances, qu'elles soient vraies ou fausses, forgent nos connaissances, ou comblent leur vide. Nous pouvons faire confiance à nos croyances par défaut.
Vous, vous croyez que le croyant n'est que religieux. Parce que le croyant est celui qui croit.
Qui est donc celui qui croit en la théorie de l'évolution? Un évolutioniste? Qui serait opposé à celui qui croit en Dieu, le créationniste?
Moi, loin de vouloir cette guerre idéologique, je ne désire que me conformer aux défiitions communément établies. Et vous, à trop entrer dans ces termes, vous en oubliez le sens.
Selon le Larousse, la croyance est:
- le fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse : La croyance en Dieu, aux fantômes.
-ce qu'on croit ; opinion professée en matière religieuse, philosophique, politique : Respecter toutes les croyances.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/nom ... ance/38744
Ma définition est donc acceptable non? Mon opinion n'est-elle pas valable?
Selon l'encyclopédie Universalis, les discussion sur la croyance sont à l'orgine de notre incompréhension:
"Le parcours complexe qui sera ici suivi présente, pour un regard de survol, un certain nombre de grandes articulations.
La première concerne le passage du langage ordinaire au langage philosophique : pour la langue courante, le mot est surtout pris au pluriel ; ainsi parle-t-on des croyances de tel peuple ou de tel groupe, des croyances populaires. La transition vers la philosophie est indiquée par le sens fort que le mot prend au singulier lorsqu'il désigne une sorte d'action, l'action de croire ; prise en ce sens, la croyance désigne une attitude mentale d'acceptation ou d'assentiment, un sentiment de persuasion, de conviction intime. Au sortir du langage ordinaire, nous rencontrons une bifurcation dans laquelle nous ne nous engagerons pas, celle des sciences humaines ; celles-ci s'intéressent à la croyance du point de vue des motivations individuelles et des conditions sociales. Ce n'est pas le point de vue du philosophe qui s'attache à un trait remarquable de la croyance, à savoir qu'elle s'adresse à des propositions ou énoncés qui sont tenus pour vrais"
http://www.universalis.fr/encyclopedie/croyance/
Débattez donc, je considère l'athéé comme un croyant, ayant ses propre croyances.
Soyez en paix.