Mais de rien, c'est un plaisir!Bertrand du Québec a écrit :Merci pour vos commentaires.
C'est une très bonne attitude.Bertrand du Québec a écrit :Ici, je suis plutôt en mode exploration que certitude ( en ce qui à trait au récit d'Adam et Ève ). Donc j’avance des choses pour y voir plus claire.
Cette intériorité est précisément ce qui est désigné par Paul comme l'"homme intérieur" et par le terme de psukhê: 2° sens biblique du mot âme. La lecture de la Bible montre clairement que cette âme est distincte du corps/glaise/poussière et du souffle de vie (rouah ou pneuma).Bertrand du Québec a écrit :Maintenant pour ce qui est de « l’être vivant » de la « néphès », qu’en reste-t-il ?
Cet être vivant — qui est le résultat de la « rouah » insufflé dans le corps — c’est une personne avec son intériorité qui lui est propre et unique dans toute la création.
Tu as raison de ne pas le croire si tu te fies à la Bible, on y lit tout autre chose...Bertrand du Québec a écrit :Serait-il juste de dire qu’après le retrait du souffle divin, cette intériorité de l’homme soit détruite ? Je ne le crois pas…
En réponse un extrait de mon doc:Bertrand du Québec a écrit :Le nœud du problème c’est toujours de savoir si le «tu » est vraiment détruit avec le « corps de glaise ». Pour être honnête j’ai de la difficulté à le concevoir même pour cette époque archaïque comme vous l’avez si bien dit.
"5) Si l’âme humaine est la personne, et cela jusque dans son intégrité corporelle, comment alors une âme peut-elle quitter une personne (Genèse 35 : 18) :
«Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut), qu’elle l’appela du nom de Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin.»
ou de revenir dans une personne (1 Rois 17 : 21) ?
« Il s’allongea ensuite trois fois sur l’enfant et il appela Jéhovah et dit : “ Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. ” »
Attention de ne pas confondre l’être vivant et le souffle vital ! Il est bien question ici du mot nèphèsh. C’est en effet nèphèsh qui est utilisé dans le texte hébreu, et non pas rouah, qui comme nous le savons bien, a un sens différent. Nous aurions donc tord de croire que le mot « âme », correctement traduit ici, doive se lire dans le sens de « vie » ou de « souffle vital » (rouah)."
-----> Il est intéressant de noter que déjà en genèse - (et donc même pour le terme hébreux que nous rendons par le mot âme: néphès (ou nèphèsh)) - la Bible parle de l'âme dans ses deux acceptations: ses deux sens distincts 1°: l'être dans son entier et 2°: l'être dans son intériorité, autrement dit: "l'homme intérieur"!
Je n'en serais pas si sûr pour ma part... On trouve très tôt du côté de l'Egypte des croyances similaires, même pour ce qui est de la rétribution de l'oeuvre de vertu.Bertrand du Québec a écrit :Par contre je sais très bien qu’à cette époque il était inconcevable que l’on puisse parler de rétribution après la mort et encore moins de la résurrection. Que de chemin de fait — au sujet de l’après mort — jusqu’à l’époque de Jésus, n’est-ce pas ?
Oui bien sûr, mais il me semble que je parlais de ce qui était vrai dans une vision plus archaïque et donc bien antérieure aux enseignements que l'on trouve dans les textes les plus récents du corpus biblique.Bertrand du Québec a écrit :J'm'interroge écrit : « La néphès en tant que forme vivante dans le "souvenir de Dieu": oui!
C’est beaucoup beaucoup plus que cela J'm'interroge et ce en ce qui à trait à la tradition chrétienne, bien sûr ! Quand Jésus « descend » au shéol tout juste « après » sa mort, c’est à tout les hommes et ce jusqu’au tout début de l’humanité — incluant Adam et Ève — qu’il leur annonce le salut. Tous ces morts qui sont dans « l’au-delà » ne sont pas vraiment morts. À tout ces humains décédés à survécu un « quelque chose » qui est le plus important de leur personne et qui est de l’ordre de l’immatérielle et c’est cela qui ne meurt pas, même si « dans » une vie qui n’en est presque plus une …
C'était connu déjà à l'époque de la rédaction de la Genèse. (Voir le point plus haut)Bertrand du Québec a écrit :Oui il se peut que dans cette vision archaïque la néphès ne soit que cela, mais il se peut aussi qu’il y ait autre « chose », mais que Dieu à cette époque n’était pas prêt à nous révéler !
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Bertrand du Québec a écrit :J'm'interroge écrit : « Ps: Je n'ai pas le temps de répondre à ton autre message, mais je l'ai lu! »
Merci de m’avoir lu. C’est ok ! Je pense que vous devez avoir saisie l’essentiel de ce que je voulais vous dire. C’est le principal.
Je vais quand même en profiter pour revenir ici sur la fin de ce post:
Bertrand du Québec a écrit :J'm'interroge écrit : « C'est pour cela qu'il faut savoir faire le tri, savoir en prendre et en laisser... »
Faire le tri pour ce construire une confession à sa mesure ! Cela à conduit à des milliers de confessions chrétiens qui divergent entre elle et qui même s’oppose en bien des points de doctrine …
Non, je ne propose pas cela, il ne s'agit pas de se construire une foi à sa mesure, mais de proposer une lecture épurée mais fidèle aux textes, et qui ferait unanimité.
Je sais, c'est utopique...
Bertrand du Québec a écrit :Vous dites « savoir faire le tri.» Mais le plus gros de ce tri s’est fait durant les 2000 ans du christianisme ! Le malheureux problème, c’est une fois que le tri fut fait, il resta ( et resteras toujours ) des mécontents … C’est comme ça …
Euh... Là pour avoir fait le tri, l'Eglise l'a fait! En privant la postérité de trésors de philosophie et de science.... Je ne m'étendrai pas..... Mais c'est lamentable!
Bertrand du Québec a écrit :J'm'interroge écrit : « Par recoupement et réflexion personnelle.
Notre seule réflexion personnelle pour déterminer la juste doctrine du christianisme historique ne suffit pas …
Ah bon?
Faut-il accepter le dogme sans réfléchir?
Bertrand du Québec a écrit :On peut s'inspirer aussi de ce qui a été compris par d'autres. »
C’est ce que j’ai fais, je me suis inspiré pour confirmer ma foi de Catholique en lisant l’histoire des premiers siècle de l’Église, pour m’apercevoir que ma foi correspondais bien à cette époque.
Lire tous ces écrits est fort intéressant et très instructif.
Bertrand du Québec a écrit :« Mais sinon je pense vraiment que lorsqu'on ne sait pas comment interpréter un passage, mieux vos formuler des hypothèses et bien savoir que ce ne sont là que des possibilités incertaines. »
Ces passages difficile à interpréter ont déjà été expliqué et ce en lien avec l’ensemble des Églises particulières. Bien sûr chacun peut formuler ses propres hypothèses. Le problème avec cette méthodes c’est quelle multiplie les divergences et fractionne le christianisme en un multitude ce confessions chrétiennes. Que voulez vous c’est comme ça…
Cela ne devrait pas être le cas. Le problème c'est que des hypothèses deviennent un peu trop vite des credo....
Bertrand du Québec a écrit :J'm'interroge écrit : « Bien sûr, il m'arrive fréquemment de souscrire entièrement à des lectures que d'autres ont faites. »
Ok ! Pour ma part je souscris entièrement à tout les conciles de l’Église et avec cela je suis certains que ce que je crois est conforme à la Bible, mais lu et interprétée en Église.
Que voulez-vous, je suis Catholique après tout !
Je te cite: "conforme à la Bible, mais lu et interprétée en Église". -----> Pourquoi ce "mais" dans ta phrase?
Bertrand du Québec a écrit :J'm'interroge écrit : « C'est une tradition interprétative mais surtout qui se base sur une lecture partielle est donc tronquée de la Bible.
Si on compare cette tradition, on voit bien quelle ne corresponds pas au christianisme antique…
On ne sait pas grand chose du christianisme antique, ou devrais-je dire des christianismes antiques. Car il y en a très vite eu beaucoup de formes...
Nous ne connaissons que celles qui se sont maintenues et les nouvelles apparues...
Bertrand du Québec a écrit :- En effet, bien que cette tradition soit d'inspiration biblique, elle ignore et passe complètement sous silence certains enseignements non moins bibliques que ceux sur lesquelles elle se base. »
C’est une façon de faire pour conforter sa doctrine nouvelle …Vous dites « savoir faire le tri.» Mais le plus gros de ce tri s’est fait durant les 2000 ans du christianisme ! Le malheureux problème, c’est une fois que le tri fut fait, il resta ( et resteras toujours ) des mécontents … C’est comme ça …
Oui mais le tri ne devrait pas être fait dans ce que l'on décide de lire ou de ne pas lire dans le texte de la Bible, il devrait être opéré dans les doctrines qu'on en a tirées, quand visiblement elles ne sont qu'élucubrations......
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Amicalement.
A+