Bonjour Inti ,Inti a dit :On a tellement antagonisées la science et la philo que la science a cru bon de se doter de sa propre philosophie des sciences. Épistémologie, biologie, ontologie, théologie... Des détours et des détours pour dissocier le genre humain du reste de la nature.
En niant la notion d'interdépendance des phénomènes on avait créé une sorte de biologie ou physique mécanique dissociée du reste de la nature .et aveec des disciplines de compréhensions cloisonnées entre elles . Moi je pense que ces cloisons sont entrain de sauter justement , si tu prends par exemple le bouddhisme et la science le dialogue n'avait jamais eu lieu , et on en est venu à amener la pratique de la méditation bouddhiste dans les hôpitaux .Des dialogues de plus importants ont lieu entre physiciens , bouddhistes , neurosciences . C'est comme si le bouddhisme avait amené le chainon manquant entre la physique et la neuroscience et la psychologie .
On vie une époque passionnante .
En restituant l'homme dans son interdépendance à l'univers il est désormais à sa vraie place .
Mais ceci évidemment change la vision qu'on a du monde , parce que nous constatons que nous n'avons pas d'existence autonome et que nous existons par rapport à autre chose et chaque élément de l'univers n'existe plus par lui même mais en rapport à un ensemble interdépendant .
C'est donc une physique bien plus réaliste et plus complète .
Mais oui du coup la notion de substantialité de la matière en prend un coup c'est évident puisque rien n'a d'existence autonome il n'est pas possible de penser que l'homme soit son corps vraiment ou qu'il ne le soit pas .
"Du premier au dernier de nos souffles , nous inspirons et nous expirons avec le monde . Le souffle est ce lieu vivant , ce lieu cosmique , qui relie notre coeur au cœur de l'univers".
Tantra du Kalachakra , ed Desclée de brower .