Re: Salem Ben Ammar
Posté : 09 oct.16, 00:43
L’arabisme, ce virus mortel pour les nord-africains
14/07/2015 Salem Ben Ammar 8 commentaires
Les sud-américains ne sont pas des espagnols malgré eux et leur constitutions ne font pas non plus mention de leur identité hispanique, les brésiliens ne se revendiquent jamais portugais, les américains ne sont pas non plus des anglais contre leur plein gré, ni les turcs ni les perses ne se veulent arabes, ils sont fiers de leur propre identité construite en dehors des pays qui ont façonné leur histoire, alors pourquoi les nord-africains qui sont un peuple dont l’histoire se perd dans la nuit des temps contrairement à celle des arabes et qui avaient brillé de tous leurs éclats pendant des millénaires jusqu’à l’invasion génocidaire des sauterelles arabisées se fondent dans l’identité de leurs bourreaux et éprouvent une immense fierté à se proclamer arabes comme s’ils avaient honte de leurs racines plurielles pré-islamiques.
Mais malgré cela, leurs hommes politiques à la solde de la puissance dominante arabo-musulmane considèrent que leurs populations ne le sont pas assez et ne cessent de multiplier les programmes de ré-arabisation encore et encore allant jusqu’à en faire un axe politique prioritaire, plus important que la lutte contre la pauvreté, l’illettrisme, le chômage, la violence faite aux femmes, les inégalités, la corruption et toutes les innombrables plaies qui gangrènent les sociétés nord-africaines ?
Depuis la décolonisation, il est de bon ton d’inscrire dans le menu de ces peuples abêtis par la misère et la religion le plat indigeste de l’arabisation. Peu importe ses effets secondaires sur leur population, les politicards locaux persistent et signent dans leur obsession à leur mijoter un plat incomestible et mortel pour l’organisme humain. Et comme les nord-africains eux-mêmes semblent s’y accommoder parfaitement, pourquoi vont-ils se priver de cette aubaine qui est leur seul moyen de les maintenir sous l’emprise de cette drogue mortelle et de leur permettre de se prémunir contre le réveil des consciences identitaires fatal pour leur politique scélérate et félonne ?
L’arabisation chronique est un virus inoculé dans le corps nord-africain. Il tétanise l’individu et annihile toutes ses pulsions velléitaires, le rendant amorphe et indifférent pour son propre sort. A cause d’elle, le nord-africain devient un étranger à soi, sans repères ni attaches par rapport à son propre milieu de vie, ignorant de ce qu’il est, incapable de tracer sa voie, ne sachant pas d’où il vient il ne peut pas savoir où il va. Il est comme une feuille morte balayée par le vent, un pantin entre les mains des apprentis prestidigitateurs, ou plutôt des devins de l’arabisation qui fait leur fortune et son malheur.
L’arabisation est un fonds commerce juteux et il n’est pas prêt de se tarir tant que les nord-africains n’ont pas revisité leur histoire et s’être affranchis définitivement de la tutelle de l’arabo-islamisme.
Qui peut dénoncer et s’en soucier du fiasco flagrant de cette politique d’arabisation qui est la tombe de ces peuples car elle constitue un bain d’acide pour l’identité plurielle originelle ? Rarement on a entendu des voix s’élever contre l’arabisation à marche forcée des populations nord-africaines et tout particulièrement en Tunisie. Un quasi-silence d’adhésion sévit dans tous les pays du Maghreb, dispensant ainsi les politicards d’expliquer en quoi cette politique est salutaire et un horizon radieux dans le ciel sombre des pays nord-africains ?
Si l’arabisation était porteuse de valeurs humanistes l’Arabie Saoudite, sa terre d’élection, ne serait pas un bagne à ciel ouvert!
En quoi en réinjectant le sérum arabe dans ses veines va lui procurer une énergie vitale pour sa survie et le sortir de 14 siècles de domination arabo-musulmane, d’obscurantisme, d’ignorance, de nihilisme, de despotisme et de la négation de soi ?
En quoi la consolidation de l’arabisation des programmes scolaires va changer la face de son histoire ? S’il ne l’adopte en quoi va-t-elle lui nuire et s’il ne l’adopte en quoi va-t-elle une source de développement humain et d’épanouissement personnel ? Est-ce 1400 d’arabisation outrancière et à marche forcée ne sont pas assez édifiants et ne parlent pas d’eux-mêmes quant à la vacuité de l’arabisation ?
A chaque fois, on efface tout et on recommence pour des résultats des plus catastrophiques et ça perdurera tant qu’on a pas pris le soin d’analyser l’incompatibilité profonde entre deux cultures diamétralement opposées.
Une culture occultée, violée, méprisée par ses propres enfants au profit de la culture arabe morne, sans relief ni couleur, mortifère, sanguinaire, immobiliste, raciste, pédophile, mais ô combien ouverte et qui a irrigué ces peuples des couleurs de la vie jusqu’au jour où les arabes ont détruit son âme amazigh.
Des foyers de résistance voient de plus en plus le jour comme en Kabylie, au M’Zab victime d’une vague de répressions sanglantes sans précédent et au Rif marocain malgré l’ostracisme politique , voire en Tunisie où des mouvements identitaires amazigh comment à voir le jour.
Les nord-africains doivent enfin prendre conscience que leur véritable indépendance est loin d’être acquise. Ils ne seront jamais des peuples de progrès s’ils continuent à faire des arabes leur modèle suprême.
Quand on est amnésique à son propre passé on ne peut pas être conscient de son présent et encore moins de son avenir.
Dans le contexte nord-africain, l’arabisme ne rime pas avec acculturation et déculturation, il s’agit d’une assimilation violente et contraignante obtenue par l’effacement du modèle culturel amazigh au profit du modèle dominant arabe.
14/07/2015 Salem Ben Ammar 8 commentaires
Les sud-américains ne sont pas des espagnols malgré eux et leur constitutions ne font pas non plus mention de leur identité hispanique, les brésiliens ne se revendiquent jamais portugais, les américains ne sont pas non plus des anglais contre leur plein gré, ni les turcs ni les perses ne se veulent arabes, ils sont fiers de leur propre identité construite en dehors des pays qui ont façonné leur histoire, alors pourquoi les nord-africains qui sont un peuple dont l’histoire se perd dans la nuit des temps contrairement à celle des arabes et qui avaient brillé de tous leurs éclats pendant des millénaires jusqu’à l’invasion génocidaire des sauterelles arabisées se fondent dans l’identité de leurs bourreaux et éprouvent une immense fierté à se proclamer arabes comme s’ils avaient honte de leurs racines plurielles pré-islamiques.
Mais malgré cela, leurs hommes politiques à la solde de la puissance dominante arabo-musulmane considèrent que leurs populations ne le sont pas assez et ne cessent de multiplier les programmes de ré-arabisation encore et encore allant jusqu’à en faire un axe politique prioritaire, plus important que la lutte contre la pauvreté, l’illettrisme, le chômage, la violence faite aux femmes, les inégalités, la corruption et toutes les innombrables plaies qui gangrènent les sociétés nord-africaines ?
Depuis la décolonisation, il est de bon ton d’inscrire dans le menu de ces peuples abêtis par la misère et la religion le plat indigeste de l’arabisation. Peu importe ses effets secondaires sur leur population, les politicards locaux persistent et signent dans leur obsession à leur mijoter un plat incomestible et mortel pour l’organisme humain. Et comme les nord-africains eux-mêmes semblent s’y accommoder parfaitement, pourquoi vont-ils se priver de cette aubaine qui est leur seul moyen de les maintenir sous l’emprise de cette drogue mortelle et de leur permettre de se prémunir contre le réveil des consciences identitaires fatal pour leur politique scélérate et félonne ?
L’arabisation chronique est un virus inoculé dans le corps nord-africain. Il tétanise l’individu et annihile toutes ses pulsions velléitaires, le rendant amorphe et indifférent pour son propre sort. A cause d’elle, le nord-africain devient un étranger à soi, sans repères ni attaches par rapport à son propre milieu de vie, ignorant de ce qu’il est, incapable de tracer sa voie, ne sachant pas d’où il vient il ne peut pas savoir où il va. Il est comme une feuille morte balayée par le vent, un pantin entre les mains des apprentis prestidigitateurs, ou plutôt des devins de l’arabisation qui fait leur fortune et son malheur.
L’arabisation est un fonds commerce juteux et il n’est pas prêt de se tarir tant que les nord-africains n’ont pas revisité leur histoire et s’être affranchis définitivement de la tutelle de l’arabo-islamisme.
Qui peut dénoncer et s’en soucier du fiasco flagrant de cette politique d’arabisation qui est la tombe de ces peuples car elle constitue un bain d’acide pour l’identité plurielle originelle ? Rarement on a entendu des voix s’élever contre l’arabisation à marche forcée des populations nord-africaines et tout particulièrement en Tunisie. Un quasi-silence d’adhésion sévit dans tous les pays du Maghreb, dispensant ainsi les politicards d’expliquer en quoi cette politique est salutaire et un horizon radieux dans le ciel sombre des pays nord-africains ?
Si l’arabisation était porteuse de valeurs humanistes l’Arabie Saoudite, sa terre d’élection, ne serait pas un bagne à ciel ouvert!
En quoi en réinjectant le sérum arabe dans ses veines va lui procurer une énergie vitale pour sa survie et le sortir de 14 siècles de domination arabo-musulmane, d’obscurantisme, d’ignorance, de nihilisme, de despotisme et de la négation de soi ?
En quoi la consolidation de l’arabisation des programmes scolaires va changer la face de son histoire ? S’il ne l’adopte en quoi va-t-elle lui nuire et s’il ne l’adopte en quoi va-t-elle une source de développement humain et d’épanouissement personnel ? Est-ce 1400 d’arabisation outrancière et à marche forcée ne sont pas assez édifiants et ne parlent pas d’eux-mêmes quant à la vacuité de l’arabisation ?
A chaque fois, on efface tout et on recommence pour des résultats des plus catastrophiques et ça perdurera tant qu’on a pas pris le soin d’analyser l’incompatibilité profonde entre deux cultures diamétralement opposées.
Une culture occultée, violée, méprisée par ses propres enfants au profit de la culture arabe morne, sans relief ni couleur, mortifère, sanguinaire, immobiliste, raciste, pédophile, mais ô combien ouverte et qui a irrigué ces peuples des couleurs de la vie jusqu’au jour où les arabes ont détruit son âme amazigh.
Des foyers de résistance voient de plus en plus le jour comme en Kabylie, au M’Zab victime d’une vague de répressions sanglantes sans précédent et au Rif marocain malgré l’ostracisme politique , voire en Tunisie où des mouvements identitaires amazigh comment à voir le jour.
Les nord-africains doivent enfin prendre conscience que leur véritable indépendance est loin d’être acquise. Ils ne seront jamais des peuples de progrès s’ils continuent à faire des arabes leur modèle suprême.
Quand on est amnésique à son propre passé on ne peut pas être conscient de son présent et encore moins de son avenir.
Dans le contexte nord-africain, l’arabisme ne rime pas avec acculturation et déculturation, il s’agit d’une assimilation violente et contraignante obtenue par l’effacement du modèle culturel amazigh au profit du modèle dominant arabe.