J'm'interroge a écrit : c'est la loi Pompidou-Rothschild qui oblige depuis 1975 l'état français à emprunter aux banques privées lui faisant renoncer à son pouvoir régalien.[/b]
marco ducercle a écrit :Faux! C'est une théorie vendu par les eurosceptiques qui pullulent sur le net. Rien que le nom de "loi Pompidou-Rothschild" est révélateur* puisqu'en réalité elle inscrite au journal officiel sous l'appellation : " loi du 3 janvier 1973"( voir legifrance). *quand je dit révélateur, je parlais du nom de Rothschild bien sur
J'm'interroge a écrit :Révélateur de quoi que c'était un pourri de la banque qui à fait passer une loi signifiant l'abandon de son pouvoir régalien de battre monnaie au seul et immense profit des banques et fonds privés ?
Je parlais de Rothschild. Nom le plus utilisé dans la complosphère. Pas seulement pour son activité bancaire mais aussi pour sa sensibilité religieuse. On a à la foi la banque et le complot juif: Cher Monsieur Rothschild,
Si vous nous aidez à tuer plus d'Européens, nous vous aiderons à tuer des Arabes#p1108001 Exclusif: Charlie hebdo a été racheté par les Rothschild en 2014 http://www.debunkersdehoax.org/les-rots ... tionnistes
C'est comme la loi Gayssot, les négationnistes l'appellent loi Gayssot-Fabius. Pourquoi Fabius? Parce qu'il a des ascendances juives!
Je rappelle les faits : Pompidou était bien directeur général de la banque de ce nom : la banque Rothschild.
Cela ne s'invente pas...
D'habitude, on retient le nom du ministre qui l'a pondu. Logiquement, on dirait loi Giscard. Pour la loi Perben, on ne dit pas loi Chirac, idem pour la loi Duflot, on ne dit pas loi Hollande
Et quoi "faux !" ? Qu'est ce qui est faux dans ce que j'ai dit si ce n'est qu'elle date de 1973 et non de 1975 ?
loi Pompidou-Rothschild oblige depuis 1975 l'état français à emprunter aux banques privées [/i]
Pour commencer, j'ouvre une parenthèse. Avant 1973, la France se finançait déjà par la dette et par l’impôt. Prenons l'emprunt Pinay 1952/58.
Somme levé: 428 milliards de francs. Ombre au tableau: sur ce total, l'argent frais ne représente que 195 milliards de francs, le reste ayant été échangé contre de l'or ou d'autres titres d'emprunts d'Etat. Mais, avec le recul, l'emprunt Pinay aura coûté très cher à l'Etat: les cours ont suivi la flambée des cours de l'or dans les années 1970, et certains épargnants ont multiplié par quinze leur mise...
Je ferme la parenthèse.
Dans les faits, c'est l'article 104 du traité de Maastricht qui oblige l'état français à emprunter aux banques privées. Déja, il ne faut pas oublier que dans les années 70 la grande majorité des banques étaient nationalisés. La loi de 1973 a juste tenté de limiter la capacité de la France à créer des billets de Monopoly:
Présentée le 3 novembre 1972 en première lecture au Sénat, la réforme a fait l'objet de deux navettes entre les deux chambres parlementaires avant de prendre la forme définitive que nous lui connaissons aujourd'hui.
C'est lors de son examen en deuxième lecture au Sénat, le 14 décembre 1972, que la disposition controversée a été introduite, sur proposition de Monsieur Yvon Coudé du Foresto, rapporteur général de la Commission des finances du Sénat.
Présentant cet amendement comme une « sage précaution » permettant d'éviter que le Trésor public ne puisse « tourner la législation sur les émissions de monnaie ou de quasi monnaie [...] par le biais de la présentation de bons de Trésor au réescompte de l'institut d'émission », la Commission des finances est à l'origine de l'ajout de l’article 29 : « Le Trésor public ne peut présenter ses propres effets au réescompte de l'institut d'émission ».
A l'époque, Monsieur Jean Taittinger, secrétaire d'État au budget, avait exprimé l'accord du gouvernement sur l'introduction d'un tel amendement, par souci de « conciliation », estimant cependant que cette disposition était inutile :
« Cet amendement énonce une règle relative à la politique de gestion de la trésorerie publique. Or, il s’agit d’un projet de loi sur la Banque de France et non sur le Trésor »,
« L’amendement laisserait par ailleurs supposer que la Banque pourrait accepter de se prêter à la pratique que l’on condamne, ce qui n’est pas flatteur pour elle »
C'est lors de l'examen du projet de loi en seconde lecture à l'Assemblée nationale que la rédaction définitive de l'amendement a été établie. Pour plus de clarté, Monsieur Jean Capelle, député de l’UDR, a présenté un amendement modifiant à la marge la rédaction retenue par le Sénat et en a fait l'objet d'un article distinct : l'article 25.
Les lecteurs attentifs auront retenu de l'intervention de Monsieur Jean Taittinger que l'article 25 n'a introduit aucune innovation juridique : cette simple règle relative à la politique de gestion de la trésorerie publique est connue de tous comme étant une pratique proscrite.
Et pour cause : cette interdiction a été introduite par la loi du 24 juillet 1936 (3). L'article 13 de ladite loi précise en effet que « Tous les Effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum sont admis sans limitation au réescompte de l’Institut d’Émission, sauf au profit du Trésor public. »
Si on parle de l'article 25, on oubli l'article 19: « les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement »
Pourquoi cet article n'a pas été abrogé?
Et même si ce sont souvent des eurosceptiques qui répandent cette information, en quoi ce fait la rendrait-il fausse ?
Tu prends le problème à l'envers. Elle n'est pas fausse parce que les eurosceptiques la répandent, mais c'est parce qu'elle est fausse, qu'ils la répandent!
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 03 mai17, 02:54
par J'm'interroge
J'm'interroge a écrit :Et quoi "faux !" ? Qu'est ce qui est faux dans ce que j'ai dit si ce n'est qu'elle date de 1973 et non de 1975 ?
hérétique a écrit :En cela : En effet l'article 19 de la loi de 1973 autorise l'État à emprunter à la Banque de France, mais il ne permet pas au Parlement lui-même de se servir de cette initiative : « Les conditions dans lesquelles l'État peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l'Économie et des Finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général.
Explique moi en quoi ce copié-collé d'un article de Wikipédia serait un contre argument ?
Galileo a écrit :Donc, selon toi, depuis 1957, tous les premiers ministres, ministres des affaires étrangères et tous présidents ont été des traitres ?
J'm'interroge a écrit :Tout-à-fait !
Galileo a écrit :A quoi bon voter alors ?
J'm'interroge a écrit :Pour élire le ou les candidat qui travailleront pour la France.
Galileo a écrit :Te rends-tu compte au moins que tu écris tout et son contraire dans deux lignes qui se suivent ?
Tu dis que c'est contradictoire, mais je ne vois pas où ça le serait. Tu as dû mal me lire.
Il faudrait développer un peu plus les amis !
En quoi ce serait contradictoire ?
______________
marco ducercle a écrit :Je parlais de Rothschild. Nom le plus utilisé dans la complosphère. Pas seulement pour son activité bancaire mais aussi pour sa sensibilité religieuse. On a à la foi la banque et le complot juif... Cher Monsieur Rothschild,
Si vous nous aidez à tuer plus d'Européens, nous vous aiderons à tuer des Arabes#p1108001 Exclusif: Charlie hebdo a été racheté par les Rothschild en 2014 http://www.debunkersdehoax.org/les-rots ... tionnistes
Ah qu'ils sont bien utile pour clore un débat ces complotistes et ces fachos !
marco ducercle a écrit :C'est comme la loi Gayssot, les négationnistes l'appellent loi Gayssot-Fabius. Pourquoi Fabius? Parce qu'il a des ascendances juives!
Fabius n'est pas juif, il est normalement catholique. Très, je ne le sais pas, mais c'est un autre problème... Les fachos sont donc des cons.
À moins qu'il soit retourné à ses racines culturelles ancestrales. Je ne sais pas.
On peut être juif de cœur aussi bien que par intérêt. C'est qui est bien en tout cas c'est que quand on à une ascendance quelle qu'elle soit, l'on peut toujours s'en prévaloir quand cela compte.
Je ne sais pas si cela compte.
Est-il circoncis ? Porte-t-il la kippa ?
Wikipédia :
"Laurent Fabius (prononcé en français : /lɔ.ʁɑ̃ fa.bjys/) est le fils d’André Fabius (1908-1984), antiquaire, issu d'une famille juive ashkénaze convertie au catholicisme pendant la Seconde Guerre mondiale, et de Louise Strasburger-Mortimer (1911-2010), catholique américaine. Baptisé à l'église Notre-Dame-de-Grâce-de-Passy..."
Sa mère n'était pas juive, mais catholique, donc il n'est pas juif ?
Et Macron ? Est-il circoncis ? Porte-t-il la kippa ? S'est-il marié à l'Eglise ?
Faut savoir prendre du recul.
J'm'interroge a écrit :Je rappelle les faits : Pompidou était bien directeur général de la banque de ce nom : la banque Rothschild.
Cela ne s'invente pas...
marco ducercle a écrit :D'habitude, on retient le nom du ministre qui l'a pondu. Logiquement, on dirait loi Giscard. Pour la loi Perben, on ne dit pas loi Chirac, idem pour la loi Duflot, on ne dit pas loi Hollande
Inspecteur des finances de profession... Giscard le bien aimé de la finance.
J'm'interroge a écrit :Et quoi "faux !" ? Qu'est ce qui est faux dans ce que j'ai dit si ce n'est qu'elle date de 1973 et non de 1975 ? loi Pompidou-Rothschild oblige depuis 1975 l'état français à emprunter aux banques privées
marco ducercle a écrit :Pour commencer, j'ouvre une parenthèse. Avant 1973, la France se finançait déjà par la dette et par l’impôt. Prenons l'emprunt Pinay 1952/58.
Ce sont par de petites lois et de petits changements de cap qu'on nous conduit sur les rives souhaitées sans que l'on se rende compte que la destination est autre que celle qui figure dans les prospectus.
Mais comme je l'ai dis, les faits sont là :
Cette loi est l'un des rouages de la machine qui nous broie menus.
marco ducercle a écrit :Somme levé: 428 milliards de francs. Ombre au tableau: sur ce total, l'argent frais ne représente que 195 milliards de francs, le reste ayant été échangé contre de l'or ou d'autres titres d'emprunts d'Etat. Mais, avec le recul, l'emprunt Pinay aura coûté très cher à l'Etat: les cours ont suivi la flambée des cours de l'or dans les années 1970, et certains épargnants ont multiplié par quinze leur mise...
Je ferme la parenthèse.
L'envolée du cours de l'or n'était pas disjointe de ce qui s'est mis en place à cette époque.
marco ducercle a écrit :Dans les faits, c'est l'article 104 du traité de Maastricht qui oblige l'état français à emprunter aux banques privées. Déja, il ne faut pas oublier que dans les années 70 la grande majorité des banques étaient nationalisés. La loi de 1973 a juste tenté de limiter la capacité de la France à créer des billets de Monopoly:
Présentée le 3 novembre 1972 en première lecture au Sénat, la réforme a fait l'objet de deux navettes entre les deux chambres parlementaires avant de prendre la forme définitive que nous lui connaissons aujourd'hui.
C'est lors de son examen en deuxième lecture au Sénat, le 14 décembre 1972, que la disposition controversée a été introduite, sur proposition de Monsieur Yvon Coudé du Foresto, rapporteur général de la Commission des finances du Sénat.
Présentant cet amendement comme une « sage précaution » permettant d'éviter que le Trésor public ne puisse « tourner la législation sur les émissions de monnaie ou de quasi monnaie [...] par le biais de la présentation de bons de Trésor au réescompte de l'institut d'émission », la Commission des finances est à l'origine de l'ajout de l’article 29 : « Le Trésor public ne peut présenter ses propres effets au réescompte de l'institut d'émission ».
A l'époque, Monsieur Jean Taittinger, secrétaire d'État au budget, avait exprimé l'accord du gouvernement sur l'introduction d'un tel amendement, par souci de « conciliation », estimant cependant que cette disposition était inutile :
« Cet amendement énonce une règle relative à la politique de gestion de la trésorerie publique. Or, il s’agit d’un projet de loi sur la Banque de France et non sur le Trésor »,
« L’amendement laisserait par ailleurs supposer que la Banque pourrait accepter de se prêter à la pratique que l’on condamne, ce qui n’est pas flatteur pour elle »
C'est lors de l'examen du projet de loi en seconde lecture à l'Assemblée nationale que la rédaction définitive de l'amendement a été établie. Pour plus de clarté, Monsieur Jean Capelle, député de l’UDR, a présenté un amendement modifiant à la marge la rédaction retenue par le Sénat et en a fait l'objet d'un article distinct : l'article 25.
Les lecteurs attentifs auront retenu de l'intervention de Monsieur Jean Taittinger que l'article 25 n'a introduit aucune innovation juridique : cette simple règle relative à la politique de gestion de la trésorerie publique est connue de tous comme étant une pratique proscrite.
Et pour cause : cette interdiction a été introduite par la loi du 24 juillet 1936 (3). L'article 13 de ladite loi précise en effet que « Tous les Effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum sont admis sans limitation au réescompte de l’Institut d’Émission, sauf au profit du Trésor public. »
Et 123 du traité de Lisbonne.
L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que :
« 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite »
En clair les états signataires s’interdisent de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE.
Cette situation est identique pour tous les pays du monde occidental et dure en France depuis 1973.
Il s’agit d’un véritable coup d’état.
Un coup d’état financier et politique en 4 actes :
1° acte : La France privatise la création monétaire
En 1973, le ministre des finances Valery Giscard D’Estaing (sous la Présidence de Pompidou, ancien directeur général de la banque Rothschild) modifie les statuts de la Banque de France à travers la loi 73-7 pour lui interdire de faire des avance ou des prêts à l’Etat.
2° acte : On Européanise cette règle
En 1992, l’article 104 du traité de Maastricht interdit à la BCE et aux Banques Centrales Nationales de consentir des avances ou des prêts aux États ou aux Collectivités Publiques.
Cette loi s’étend donc à toute l’Europe.
3° acte : La règle passe dans la proposition de constitution Européenne
L’article 123 du traité de Lisbonne reprend mot pour mot le libellé de l’article 104 de traité de Maastricht.
4° : Sarkozy bafoue 200 ans de démocratie Française
Le traité de Lisbonne a été adopté en France par Mr Sarkozy le 04 février 2008 alors que le référendum sur la constitution européenne avait été rejeté en 2005 par 53% des Français.
marco ducercle a écrit :Si on parle de l'article 25, on oubli l'article 19: « les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement »
Pourquoi cet article n'a pas été abrogé?
Parce qu'il fait bien, il donne l'impression qu'il est possible à l'Etat d'emprunter ce qu'il veut à la Banque de France. Il était inopérant en 1973, il l'est encore plus depuis le traité de Maastricht et celui de Lisbonne.
J'm'interroge a écrit :Et même si ce sont souvent des eurosceptiques qui répandent cette information, en quoi ce fait la rendrait-il fausse ?
marco ducercle a écrit :Tu prends le problème à l'envers. Elle n'est pas fausse parce que les eurosceptiques la répandent, mais c'est parce qu'elle est fausse, qu'ils la répandent!
N'importe quoi !
Être eurosceptique serait donc forcément être antisioniste, facho, [ATTENTION Censuré dsl] et menteur ?
C'est pas sérieux.
"Du 1er janvier 1976 au 31 décembre 2006, c'était il y a plus de 10 ans, la dette de la France s’élevait à 1142,7 milliards d’euros après les remboursements déjà effectués. Mais cette dette entraîne des intérêts composés qui la font augmenter à chaque seconde.
Les intérêts totaux de la dette du 1er janvier 1976 au 31 décembre 2006 s’élevaient à la somme de 1142,2 milliards ! (Aujourd'hui c'est environ : 2 000 milliards !!)
Dit autrement : l’Etat devait pour la période du 1er janvier 1976 au 31 décembre 2006, 0,5 milliard au titre du capital et 1142, 2 milliards au titre des intérêts cumulés de la dette. Ces intérêts dus continuent à générer des intérêts.
C’est-à-dire que 99,95 % de la dette étaient constitués uniquement des intérêts cumulés de 1976 à 2006 et que la France a été incapable de rembourser malgré le taux élevé des impôts durant toute cette longue période (30 ans).
Si la France avait pu continuer à se financer à taux 0 à la Banque de France ou à la BCE, la dette serait…quasi nulle !
Que dire aujourd'hui ? !! !
La gestion des finances publiques Françaises a toujours été plus ou moins désastreuse. Emprunts à taux zéros ou pas, le budget de l’état a pratiquement toujours été en déficit. Sauf que : avant 1973 certains disaient qu’emprunter à taux zéro revenait à faire tourner la planche à billets.
Il est exact que cela générait de l’inflation qui réduisait la confiance dans la monnaie. Cependant entre la situation inflationniste précédente et celle d’aujourd’hui, quelle est la plus catastrophique ?
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 03 mai17, 10:26
par marco ducercle
marco ducercle a écrit :Si on parle de l'article 25, on oubli l'article 19: « les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement »
Pourquoi cet article n'a pas été abrogé?
J'm'interroge a écrit :Parce qu'il fait bien, il donne l'impression qu'il est possible à l'Etat d'emprunter ce qu'il veut à la Banque de France. Il était inopérant en 1973, il l'est encore plus depuis le traité de Maastricht et celui de Lisbonne.
Avec une différence, Maastricht et Lisbonne, c'est écrit dans le texte que les pays n'ont pas le droit d'emprunter aux BC.
Tu crois vraiment qu'un juriste se soucie d'un article qui fait "style".
La vérité, c'est que tu n'as pas compris la finalité de l'article 19. En réalité, cet article nous apprends qu'avant la Loi Pompidou-Rotschild-Giscard-le gouverneur de la Banque de France-le Trésor public-les parlementaires, le 0 intérêts était plafonné.
La loi, c'est juste contenté de le mettre noir sur blanc.
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 03 mai17, 22:54
par J'm'interroge
Je comprends très bien le français et les implicites.
donc je tu le dis : ce n'est pas que cela marco, mais ce n'est pas un point important. Ce qui est important c'est ce que tu ne relèves pas et dont je parle.
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 04 mai17, 08:26
par marco ducercle
C'est toujours toi qui décide ce qui est important ou ce qu'il ne l'est pas.!
Le problème, c'est que ce point pas important décridibilise d'entrée ton coup d'état financier, puisque qu'il commence par une fausse information: 1° acte : La France privatise la création monétaire
marco ducercle a écrit :C'est toujours toi qui décide ce qui est important ou ce qu'il ne l'est pas.!
Non, ce sont les faits marco. Il faut savoir ne pas ses perdre dans la montagne d'information. Il y a des repères de montagnards fiables pour y trouver son chemin dans la brume pour qui connait bien sa montagne.
marco ducercle a écrit :Le problème, c'est que ce point pas important décridibilise d'entrée ton coup d'état financier, puisque qu'il commence par une fausse information: 1° acte : La France privatise la création monétaire
Tu joues sur les mots : la France n'a pas privatisé à cette époque la création monétaire, c'est vrai, mais elle l'a verrouillée légalement par cette loi.
J'm'interroge a écrit :Et 123 du traité de Lisbonne.
L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que :
(...)
Cette situation est identique pour tous les pays du monde occidental et dure en France depuis 1973.
J'm'interroge a écrit :Un coup d’état financier et politique en 4 actes :
1° acte : La France privatise la création monétaire
En 1973, le ministre des finances Valery Giscard D’Estaing (sous la Présidence de Pompidou, ancien directeur général de la banque Rothschild) modifie les statuts de la Banque de France à travers la loi 73-7 pour lui interdire de faire des avance ou des prêts à l’Etat.
Factuellement faux
La loi n'interdit pas à l'etat d'emprunter à la banque de France !
Les banques privée créaient deja depuis longtemps de la monnaie scripturale. La banque de france était (et est toujours) la seul banque à faire marcher la planche à billet (pour le territoire francais)
La loi de 1973 reprenant celle de 1936 cette "situation" devrait durer en France depuis 1936 !
(le gouverneur de la banque de france est aussi à l'initiative de cette loi)
J'm'interroge a écrit :Je rappelle les faits : Pompidou était bien directeur général de la banque de ce nom : la banque Rothschild.
Cela ne s'invente pas...
Comme il vous faut un bouc-émissaire, votre principale argument repose donc sur le délit de sale gueule !
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 06:14
par J'm'interroge
Je le répète :
La France n'a pas privatisé à cette époque la création monétaire, elle l'a verrouillée légalement par cette loi.
Et en pratique, non, cette loi ne permettait pas à l'Etat d'emprunter librement à la banque de France.
J'ai souligné plus haut les contradictions liées à cette loi.
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 07:26
par Saint Glinglin
Ding ! Dong !
Il est l'heure d'ouvrir le bal des coccus.
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 07:32
par Inti
Plébiscite d'un grand aristocrate. Affairismes néo libéral et multiculturalisme à l'horizon...
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 07:44
par Saint Glinglin
Plébiscite... Il va falloir le comparer à celui de Chirac en 2002.
Déjà, nous en sommes à 26% d'abstention contre 20% en 2002.
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 07:49
par Inti
Saint Glinglin a écrit :Plébiscite... Il va falloir le comparer à celui de Chirac en 2002.
Déjà, nous en sommes à 26% d'abstention contre 20% en 2002.
Oui. Mais comparé aussi à toutes les autres présidentielles où ça se jouait normalement à du 51% contre 49 % environ ... Plébiscite aussi dans le sens où on ne voulait pas assurément de l'autre candidate.
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 08:56
par bercam
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 09:17
par hérétique
J'm'interroge a écrit :Je le répète :
La France n'a pas privatisé à cette époque la création monétaire, (...)
C'est pourtant ce que vous aviez dit !
Et en pratique, non, cette loi ne permettait pas à l'Etat d'emprunter librement à la banque de France.
En pratique, au moins autant qu'avec la loi de 1936.
La seul différence entre la loi de 1936 et de 1973 sur ce point est le président...
Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 07 mai17, 09:26
par J'm'interroge
Oui c'est ancien cette histoire, mais la loi de 1973 est une étape de plus de franchie, de loin dépassée aujourd'hui.