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Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 27 juil.18, 07:41
par Chrétien de Troyes
Logos a écrit :Moi j'aimais bien le début de la discussion, lorsque Agecanonix présentait des arguments logiques, simples, accessibles au commun des mortels.

Mais ensuite c'est devenu un débat technique, une bataille d'ego, et effectivement le lecteur lambda n'y comprend plus rien. C'est dommage.
C'est normal que la conversation devienne technique, puisque l'on fait une exégèse.
Ce que fait Agecanonix en donnant sont opinion sur les textes des Pères de l'Église n'est pas une exégèse, c'est du cherry picking. Le cherry picking est une méthode de débat fallacieuse, ça montre toute l'étendu de son inculture et de son manque d'honnêteté.

Si l'exercice de comprendre la signification des Pères de l'Église vous intéresse, alors il faudra bien tôt ou tard apprendre le langage technique justement.
Quant aux argument d'Agecanonix, c'est une farces. Il ne sert pas à grand chose que je réponde à sa dernière affirmation. Agecanonix tente actuellement le tout pour le tout afin de ne pas passer pour un con et sauver sa face après toutes les réfutations que j'ai fait.
Tonton a écrit :Et pourquoi donc Chrétien de Troyes, tu ne saurais accorder le même principe à la théologie protestante ?

il faut que tu t'expliques, car sinon, le risque est de s'accorder ce que l'on reproche à l'autre.
En fait j'avais anticipé la question et j'avais déjà répondu
Chrétien de Troyes a écrit :Je crois sincèrement que le contexte est différent, d'abord car il y a eu des conciles qui ont fixés la doctrine catholique, mais aussi parce qu'il y avait à l'époque une volonté de créer un christianisme «épuré»
RT2 a écrit :L'ontologie CdT est une construction humaine, qui définit un idéal de l'homme dans ce qui nous préoccupe; c'est donc l'idée du bonheur, de l'homme parfait, de la jeunesse éternelle, de la vie éternelle. L'ontologie peut donc changer car les cultures diffèrent et tout le monde ne voit pas le bonheur ou la perfection pareillement.
L'ontologie dans son sens le plus général s'interroge sur la signification du mot « être ». « Qu'est ce que l'être ? », considérée comme question inaugurale, c'est-à-dire première dans le temps et première dans l'ordre de la connaissance, est celle des premiers penseurs de la Grèce antique, tels Parménide et Platon. Elle déborde très largement le strict cadre de la métaphysique qui, née chez Aristote, étudie les différentes modalités et propriétés de l'être (ne posant déjà plus de problème en soi), avec quoi on a tendance à la confondre1. Il faut également distinguer l'ontologie en tant que telle de l'ousiologie, laquelle est la science de l'être entendu en tant qu'essence.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ontologie_(philosophie)
Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 27 juil.18, 09:28
par agecanonix
Je dois avouer une certaine jubilation à la lecture de C d T. (face)

Notre ami vient de jeter l'éponge, avec fracas et insultes, ce dont il est coutumier, mais surtout sans avancer le moindre argument aux derniers commentaires que j'ai proposés.

J'ajoute donc toute une série de citations de Justin et d'Irénée, citations qui nous permettent d'appréhender la réalité de leurs pensées.
  • Or la première puissance, après le Dieu, père et maître de toutes choses c’est le Fils, son Verbe.
Nous trouvons ici une hiérarchie constatée par l'auteur. Il y a d'abord Dieu qu'il qualifie de père et de maître de toutes choses et seulement après, il y a le verbe.
L'auteur décrit cette hiérarchie comme permanente, il ne la limite pas au moment où Jésus était homme.
Le verbe n'est donc pas égal à Dieu en terme de puissance.

  • Le Fils est le Verbe de Dieu, nous l’avons dit. Il s’appelle aussi Ange et Apôtre ; car il annonce tout ce qu’il faut savoir, et il est envoyé pour signifier tout ce qui est annoncé. Notre Seigneur nous le dit lui-même : « Celui qui m’écoute écoute celui qui m’a envoyé. »
C'est un des textes de l'auteur où le Verbe, Jésus, est qualifié d'ange (messager) et d'apôtre (envoyé) et où sa dépendance à Dieu dans ces missions est réaffirmée puisque il n'est pas celui qu'on écoute au final, mais celui qui a porté la parole de Dieu, le Père, celui qu'on écoute
  • Ce que nous en avons dit était pour montrer que Jésus-Christ est Fils de Dieu et son Apôtre, étant d’abord Verbe et s’étant manifesté tantôt sous la forme du feu, tantôt sous une figure incorporelle : enfin, par la volonté de Dieu, il s’est fait homme pour sauver le genre humain
C'est bien par la volonté de Dieu que Jésus s'est fait homme. Nous retrouvons une illustration de la pensée de Tresmontant qui distingueait parfaitement le verbe, d'un côté, et Dieu de l'autre dans le NT.
Or, l'auteur agit de la même façon. Quand il parle de Jésus il dit "le verbe" et quand il parle de son père, il dit "Dieu".
Toute la définition, tout l'espace relatif à Dieu est systématiquement pris par le Père qui est invariablement appelé "Dieu"


  • Ces mots Père, Dieu, Créateur, Seigneur et Maître ne sont pas des noms, mais des appellations motivées par ses bienfaits et ses actions. Son Fils, le seul qui soit appelé proprement Fils, le Verbe existant avec lui et engendré avant la création, lorsque au commencement, il fit et ordonna par lui toutes choses, est appelé Christ, parce qu'il est oint et que Dieu a tout ordonné par lui. Ce nom même a une signification mystérieuse, de même que le mot Dieu n'est pas un nom, mais une approximation naturelle à l'homme pour désigner une chose inexplicable.

Beaucoup de renseignements dans cette explication de l'auteur.
Jésus est le seul à être appelé proprement fils et le texte précise qu'il a été engendré avant la création.
Que signifie l'adverbe "proprement" sinon que Jésus est le seul à devoir son existence à Dieu seulement.
Le mot "engendré" utilisé ici ne désigne donc pas la naissance de Jésus en tant qu'homme mais sa naissance comme fils avant la création.

  • Car après Dieu nous adorons et nous aimons le Verbe né du Dieu non engendré et ineffable, puisqu’il s'est fait homme pour nous, afin de nous guérir de nos maux en y prenant part.
Nous trouvons ici une hiérarchie dans le culte de cet auteur.
Et dans cette hiérarchie, Dieu passe avant le verbe, lequel est déclaré comme "engendré" du Dieu qui lui, est "non engendré".
Ainsi, l'auteur reconnaît une différence capitale entre Dieu et le verbe.
L'un a été engendré , le verbe , l'autre ne l'a pas été.

Cette comparaison entre Dieu et le verbe sur le même mot , "engendré" nous apporte deux enseignements capitaux.
  • 1) D'abord sur le sens du mot "engendré" puisqu'en affirmant que Dieu est "non engendré", l'auteur donne sans le moindre doute une définition liée au commencement de la vie des deux personnages.
    Si donc Dieu est déclaré "non engendré", et comme cela signifie qu'il n'a pas eu de commencement et que sa vie ne provient pas d'un autre personnage, plus ancien que lui, alors "être engendré", comme l'auteur le dit concernant Jésus, c'est avoir eu un commencement de vie.
    Jésus a donc eu un commencement à la différence de Dieu.
    2) Si nous trouvons cette énorme différence entre Dieu et le Verbe, alors il y a forcément une différence de nature entre l'un et l'autre. En effet Dieu possède une nature qui n'a pas eu besoin d'un commencement et d'un Père, alors que le verbe possède une nature qui fait de lui un être qui n'aurait pas existé sans la volonté d'un autre. "Corporellement", même si ce mot est mal choisi, Dieu a une nature forcément différente de celle de son fils puisque son "corps" n'a pas été dépendant d'un autre pour exister.
Vous voyez, pas besoin de se fier à des auteurs catholiques ou orthodoxes pour comprendre un texte.
Les gens comme C d T vous dénient le droit de lire et de comprendre un texte, comme ceux de Justin et d'Irénée. ils vous imposent des filtres savamment choisis qui consistent à laisser des théologiens bien sélectionnés parmi les trinitaires pour vous dire ce que vous devez croire concernant ces auteurs.
CdT a écrit :Si l'exercice de comprendre la signification des Pères de l'Église vous intéresse, alors il faudra bien tôt ou tard apprendre le langage technique justement.
Quant aux argument d'Agecanonix, c'est une farces. Il ne sert pas à grand chose que je réponde à sa dernière affirmation. Agecanonix tente actuellement le tout pour le tout afin de ne pas passer pour un con et sauver sa face après toutes les réfutations que j'ai fait.
Je n'ai jamais sollicité C d T. il m'avait aimablement demandé de lui ficher la paix sur son dernier fil et j'avais accepté pour créer celui-ci, puis ce Mossieur s'y est invité avec tout le mépris qu'il est capable.

Observez maintenant la suite. C d t va produire demain un texte où il va nous sortir le nouveau mot anglais qu'il vient d'apprendre, le cherry picking, où il va m'insulter directement ou de façon détournée, mais où surtout il ne va pas répondre aux explications que je vous fournies depuis deux semaines.

Car, remarquez bien, si vous suivez ce sujet, quelles réponses sur les extraits de textes que je vous propose nous a t'il proposées ?
Je ne parle pas des extraits de machin-chouette, que personne ne comprend, ce que tout le monde comme tonton lui dit.
Je ne parle pas des réponses où les mots compliqués sont utilisés pour vous enfumer.
Je parle d'une contre analyse des extraits de texte que j'ai proposés.

Le monde orthodoxe ne tolère pas les autres confessions, même catholiques, alors vous pensez bien, les TJ.....
Il a confisqué le débat et prétend que seuls des spécialistes, les leurs évidemment, peuvent comprendre les textes anciens.
C'est une sorte de confiscation, regardez comme notre ami s'énerve à la seule lecture d'une approche différente mais ultra logique des écrits de Justin et d'Irénée. Et le plus beau, c'est qu'il n'a rien à dire pour répondre. J'entends répondre par lui-même, pas en nous copiant un texte hors sujet et compliqué au possible.

Faisons un test pour confirmer ce que j'avance ici :
J'ai développé l'idée suivante.
Si l'un des auteurs écrit que Dieu n'a pas été engendré, cela signifie qu'il n'a pas eu un commencement à sa vie, et c'est normal puisque Dieu est de toute éternité.
Si donc, dans la même phrase, le même auteur affirme que le Verbe a été engendré, c'est donc qu'il a eu un commencement à sa vie et donc qu'à une certaine époque il n'existait pas.
Cet auteur rejoint la pensée des TJ qui affirment que Jésus est le premier-né de toute la création, et donc qu'il a eu un commencement.
Que va nous répondre C d T devant cette évidence tirée d'un auteur chrétien du premier-siècle, Irénée ?

Attendons !!!

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 27 juil.18, 12:20
par Chrétien de Troyes
Je dois avouer une certaine jubilation à la lecture de C d T.

Notre ami vient de jeter l'éponge, avec fracas et insultes, ce dont il est coutumier, mais surtout sans avancer le moindre argument aux derniers commentaires que j'ai proposés.
Ça laisse pas grand place à l'interprétation. On comprend bien à la lecture ce commentaire que Agecanonix ne cherche qu'à convaincre les Témoins de Jéhovah à ne pas quitter le bateau plutôt que de convaincre les chrétiens de le rejoindre. :ugeek:
Les gens comme C d T vous dénient le droit de lire et de comprendre un texte, comme ceux de Justin et d'Irénée. ils vous imposent des filtres savamment choisis qui consistent à laisser des théologiens bien sélectionnés parmi les trinitaires pour vous dire ce que vous devez croire concernant ces auteurs.
Elle est bien bonne celle-là. Comprenez le texte comme vous voulez, mais accepter que vous êtes dans l'erreur c'est tout.
Observez maintenant la suite. C d t va produire demain un texte où il va nous sortir le nouveau mot anglais qu'il vient d'apprendre, le cherry picking, où il va m'insulter directement ou de façon détournée, mais où surtout il ne va pas répondre aux explications que je vous fournies depuis deux semaines.
Le nouveau mot anglais que je viens d'apprendre :hum:
Faut croire que vous n'êtes pas initié à l'art du débat si ce mot ne vous est pas encore familier.
Le monde orthodoxe ne tolère pas les autres confessions, même catholiques, alors vous pensez bien, les TJ.....
Si tous les Témoins de Jéhovah se comportent come vous en Russie, faut pas se surprendre s'ils vous montre la porte :lol:
Il a confisqué le débat et prétend que seuls des spécialistes, les leurs évidemment, peuvent comprendre les textes anciens.
C'est une sorte de confiscation, regardez comme notre ami s'énerve à la seule lecture d'une approche différente mais ultra logique des écrits de Justin et d'Irénée. Et le plus beau, c'est qu'il n'a rien à dire pour répondre. J'entends répondre par lui-même, pas en nous copiant un texte hors sujet et compliqué au possible.
Bien là, c'est pas ma faute si vous refusez de vous éduquer.
Faisons un test pour confirmer ce que j'avance ici :
J'ai développé l'idée suivante.
Si l'un des auteurs écrit que Dieu n'a pas été engendré, cela signifie qu'il n'a pas eu un commencement à sa vie, et c'est normal puisque Dieu est de toute éternité.
Si donc, dans la même phrase, le même auteur affirme que le Verbe a été engendré, c'est donc qu'il a eu un commencement à sa vie et donc qu'à une certaine époque il n'existait pas.
Cet auteur rejoint la pensée des TJ qui affirment que Jésus est le premier-né de toute la création, et donc qu'il a eu un commencement.
Que va nous répondre C d T devant cette évidence tirée d'un auteur chrétien du premier-siècle, Irénée ?
Je renvois le lecteur à ma réponse précédente:
Agecanonix.
Récapitulatif des arguments ainsi que démonstration de toutes les contradictions

D'abord Agecanonix faisait référence au fait que Saint Irénée de Lyon affirmait que les hommes deviendront des dieux dans sont ouvrage contre les hérésie. Or il a utilisé cet argument pour prétendre que Saint Irénée de Lyon affirmait que le Christ n'était pas Dieu.

Ce dernier a démontré toute l'étendu de son ignorance en théologie chrétienne et en histoire de l'évloution du christianisme. Il s'agit ici d'un des concepts théologiques les plus anciens de l'histoire du christianisme. Il sagit de la Théosis, en français la déification ou la divination. Principe selon lequel tout être humain en Christ atteindra l'essence de Dieu. Mais le concept de Théosis va de pair avec l'union hypostatique formulé par Cyrille d'Alexandrie au concile d'Éphèse. Donc dissocier les deux concepts constituent un anachronisme, forcément le concept d'union hypostatique était compris et accepté sans que celui-ci ait été intellectualisé.

D'ailleurs toujours sur le concept de Théosis j'ai des source UNIVERSITAIRES attestant que l'Apôtre Saint Paul a développé une théologie semblable dans ces Épîtres
Source: http://etheses.dur.ac.uk/219/1/BCB_Chri ... .pdf?DDD32+
2.1.1 Jules Gross
Répondant à des évaluations négatives de la déification au tournant du XIXe siècle, 8 Gross fournit l'une des premières études à grande échelle de l'histoire de la déification, dans laquelle il aborde brièvement les fondements bibliques9. Il est très positif sur le rôle de la déification dans les lettres pauliniennes lorsqu'il écrit: «La révélation du mystère de la déification doit son progrès le plus décisif à saint Paul. . . . Et l'élément le plus personnel de la sotériologie paulinienne est un mysticisme de déification dont le Christ glorieux est le centre10. Dans sa discussion de la sotériologie de Paul, Gross pointe l'association Adam-Christ et la nouvelle création comme fondamentales. En outre, l'union avec le Christ, exprimée par l'expression ἐν Χπιςσῶ et effectuée par le baptême, est la base d'une transformation objective et mystique. Cependant, le vrai point culminant de la déification en Paul est «la participation à l'attribut spécifiquement divin de l'incorruptibilité bénie». Gross résume la contribution de Paul: - La déification. . . est obtenu par une assimilation mystique à la mort et à la résurrection du Dieu-Sauveur - une conformité qui est définitivement produite par le baptême.L'étude paulinienne de l'époque, Gross suppose que Paul a utilisé le langage utilisé par les religions des Mystères, mais il ne leur a pas directement emprunté13. La discussion grossière de la sotériologie paulinienne est nécessairement courte parce que son but est de décrire la déification chez les pères grecs. mais il met en évidence les thèmes clés qui influencent les écrivains plus tard. L'argument implicite au sein de Gross‖ est que la théologie de Paul est directement équivalente aux notions ultérieures de déification, que Gross a explorées dans son travail. Certes, la terminologie et les concepts pauliniens ont été une source primaire pour les développements théologiques ultérieurs, mais les affirmations implicites concernant leur équivalence ne fournissent pas une preuve adéquate des conclusions scientifiques.
Il s'agit donc bien d'un concept selon plusieurs antérieur à l'union hypostatique de Cyrille d'Alexandrie. Comment donc dans un tel cas remettre en question le fait que Saint Irénée de Lyon faisait référence au concept de Théosis? Impossible, seulement une personne inculte et de très grande mauvaise foi pourrait se comporter comme tel.

Ensuite l'auteur cite Saint Justin le Martyr qui selon lui affirmerait que le Christ serait un Ange, or Agecanonix n'a manifestement jamais lu sérieusement les ouvrages de Saint Justin, puisque celui-ci affirme au contraire que le Christ est le Logos de Dieu incarné
Jésus-Christ seul a été engendré comme Fils de Dieu, au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né, sa puissance ; devenu homme par sa volonté, il nous a donné cet enseignement pour la transformation et le renouvellement du genre humain9. Apologie, I, 23, 2 (Munier 2006, 193).
Or non seulement Saint Justin n'a jamais défendu une idée proche des Témoins de Jéhovah, mais Agecanonix a en plus le culot de citer un universitaire catholique qui contredirais Saint Justin le Martyr en affirmant que le langage biblique parle du Fils comme étant Jésus Christ et non comme le Logos de Dieu.
Mais quelle contradiction?!?!?! Incroyable les amis, c'est de la haute voltige d'inculture et de manque de foi. Vraiment, on s'en souviendra longtemps.

De plus il affirmerait que l'auteur affirmerait que la christologie des Témoins de Jéhovah serait plus proche du langage concret du Nouveau Testament que celui des Trinitaires. Hors tout le monde sait que les Témoins de Jéhovah affirment que le Christ est un ange incarné.

Pourtant l'auteur Calude Tresmontant, affirme que le Christ est l'union du Véritable Homme au Dieu Véritable et que la Vierge Marie est la Mère de Dieu. Mais Agecanonix fait flèche de tout bois et tente le tout pour le tout pour ne pas passer pour un ....

D'ailleurs j'invite les lecteurs à consulter l'ouvrage pour comprendre à quel point Agecanonix a instrumentaliser les propos de Claude Tresmontant. L'ouvrage est disponible sur le site de l'institut de docteur angélique: http://docteurangelique.free.fr/bibliot ... ologie.htm
http://www.forum-religion.org/dieu/jesu ... l#p1255124

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 27 juil.18, 19:27
par tonton
Agécanonix,

je n'ai pas lu toute ta démonstration, j'espère par contre avoir saisi l'essentiel, car dans l'ensemble de ce que tu dis, il y a le plus import

C'est à dire se réconcilier avec notre propre nature divine. Ce que Jésus annonce quand il se défend dans son accusation, en Jean 10, de se faire l'égal de DIeu.
Mais, n'oublies pas que la condition étant, la parole qui se donne

C de T te fait ce rappel, ce n'est pas un homme dénué de raison.

Faire le lien dans le logos est nécessaire pour ne pas tomber dans le polythéisme. Tu me diras aujourd'hui pas de danger, mais, certaines choses se sont construite aussi par nécessité de corriger un polythéisme alors encore majoritaire.

la définition se fait alors, dans l'idée d'une double nature. Donc il y a eu toujours une distinction entre Dieu et l'homme Jésus, mais en parallèle, une similitude dans la lecture de l'Esprit. Car Dieu est Esprit. On ne serait le voir qu'à travers quelque chose : La Parole.

Ainsi, si je peux entendre ton contenu, comme celui de C de T, là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est qu'en réalité, il y a toujours eu débat. Sinon, il n'y aurait pas de consul, et donc, il y a toujours eu des questions, sur la nature du Christ.

C'est pas question d'être d'accord avec toi ou avec C de T, c'est que la discussion que vous avez ensemble, ne date certainement pas d'aujourd'hui.


Après attention, en raison du dogmatisme, parfois, il y a des abus de langage, mais il faut aussi comprendre que ce n'est pas dans le but d'abuser. Non, cela vient de l'idée que si le dogme est imprécis, ce n'est pas important, quand l'on pense que les gens en savent assez pour ne pas le prendre au premier degrés.

Là par contre, il y a erreur car l'expression " Mère de Dieu " ne résonne pas forcement comme ceux qui l'utilisent peuvent le penser. Il faut certes ramener les précisions, encore et encore, toujours et toujours.

Mais, la parole n'en devient elle pas alors justement vivante ?

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 00:57
par agecanonix
agecanonix a écrit :Observez maintenant la suite. C d t va produire demain un texte où il va nous sortir le nouveau mot anglais qu'il vient d'apprendre, le cherry picking, où il va m'insulter directement ou de façon détournée, mais où surtout il ne va pas répondre aux explications que je vous fournies depuis deux semaines.
Bingo ! Qu'est ce que je disais ... :lol: :lol:
C d T a écrit :Si tous les Témoins de Jéhovah se comportent come vous en Russie, faut pas se surprendre s'ils vous montre la porte :lol:
Je constate que vous soutenez la vague de persécution. cela en dit long sur vous !!

Récapitulons. Je vous fait remarquer, cher lecteur, que je vous considère capable de comprendre un texte sans vous imposer une lecture que d'autres auraient préparée pour vous.
Je ne cite donc aucun exégète catholique ou orthodoxe pour ne vous proposer que le texte brut écrit par des chrétiens du II siècle à des chrétiens du II siècle.
Je ne vais donc pas vous opposer l'argument d'autorité car si nous en étions encore à ce genre de procédé, vous seriez encore en train de croire à l'enfer de feu et autres joyeusetées.

Justin le Martyr et Irénée de Lyon ont beaucoup écrit au II siècle. Or, comme nous allons le démontrer, leurs croyances ressemblaient beaucoup à celles des témoins de Jéhovah.

Les témoins de Jéhovah enseignent que seul celui que Jésus appelle "le Père", est Dieu, au sens propre du terme.
Par l'expression "au sens propre du terme" les témoins de Jéhovah reconnaissent qu'il existe un autre sens au mot "théos" puisque les anges, les chrétiens appelés au ciel et même Jésus peuvent être appelés "théos" dans la bible.
  • Psaume 8:4-5 : " qu’est-​ce que le mortel pour que tu penses à lui, et le fils de l’homme tiré du sol pour que tu t’occupes de lui ? Tu t’es également mis à le faire de peu inférieur à ceux qui sont de condition divine.( théïas ) ( Héb. : méʼèlohim )
    II Pierre 1:4 : " Par ces choses il nous a donné volontiers les précieuses et très grandes promesses+, afin que grâce à celles-ci vous puissiez devenir participants à la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde du fait des passions.
    Jean 1:1,18 " Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu.(...) Aucun homme n’a jamais vu Dieu ; le dieu unique-engendré qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a expliqué "

Irénée enseigne la même chose. Il a écrit :
  • Donc ni le Seigneur ni l'Esprit Saint ni les apôtres n'ont jamais appelé Dieu, au sens propre du terme, qui que ce fût qui n'eût pas été le vrai Dieu; jamais non plus ils n'ont appelé Seigneur, de façon absolue, personne d'autre que Dieu le Père, qui domine sur toutes choses, et son Fils, qui a reçu de son Père la souveraineté sur toute la création.
Claude Tresmontant a également reconnu sur ce sujet :
  • « Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Testament — sans exception — le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. » ; « Dans le langage ultérieur par contre, le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos, de Dieu considéré en son éternité, avant l'incarnation, et indépendamment de l'incarnation. Dans ce cas, le terme de « père » ne peut plus signifier, comme c'est le cas dans les écrits du Nouveau Testament, Dieu purement et simplement. Il en vient à signifier Celui qui, en Dieu, est le père de son propre Logos, qui est son fils ! »
Vous notez sans doute assez facilement que Claude Tresmontant oppose tous les écrits du Nouveau Testament au langage ultérieur pour remarquer une évolution dans la façon d'appréhender l'identité de Dieu. Si les premiers chrétiens nommaient Père celui qu'ils considéraient comme Dieu, purement et simplement, précise Tresmontant, le langage ultérieur finira par nommer "Père" la partie de Dieu qui est le Père du Logos.
Tresmontant a très bien compris cette évolution qui va réduire la place du Père, de Dieu purement et simplement, à une partie de Dieu par la suite.


Les témoins de Jéhovah enseignent que Jésus a eu un commencement.
  • Colossiens 1:15. " Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute création "
    Révélation 3:14: " “ Et à l’ange de la congrégation qui est à Laodicée, écris : Voici les choses que dit l’Amen, le témoin fidèle et véridique, le commencement de la création de Dieu "
    Proverbes 8:22 : " “ Jéhovah lui-​même m’a produite (créée) comme le commencement de sa voie, la plus ancienne de ses œuvres d’autrefois "
  • Justin, de son côté, a écrit : " Car après Dieu nous adorons et nous aimons le Verbe né du Dieu non engendré et ineffable, puisqu’il s'est fait homme pour nous, afin de nous guérir de nos maux en y prenant part."
Dans ce texte hyper important, Justin oppose le fils "engendré", au Père "non engendré".
Jésus est déclaré "" ce qui, face au qualificatif "non engendré" attribué à Dieu, son Père, confirme la croyance TJ qui considère Jésus comme ayant été créé par Dieu, qui lui, n'a jamais eu de commencement.
Dès lors, la nature du Père ne peut pas être la même que celle du fils puisque l'un a du être créé pour vivre alors que l'autre, Dieu, possède un "corps" qui n'a jamais été créé ou engendré par un autre personnage plus grand encore.

Justin a ajouté :
  • avant toutes choses Dieu a engendré de lui-même dès le commencement une vertu, une intelligence que l'Esprit saint appelle la gloire du Seigneur, et désigne souvent par le nom de Fils ...
  • La vérité, la voici : c'est que le Fils engendré du Père était avec lui avant toutes choses, et que le Père s'entretenait avec son fils, ce fils que Salomon appelle la Sagesse de Dieu, que l'Écriture nous montre, par le même Salomon, comme le principe de toutes choses et comme engendré de Dieu
Ce texte est remarquable puisqu'il confirme ce que les témoins de Jéhovah sont les seuls à enseigner, savoir que le Proverbe 8, cité plus haut, est bien un texte expliquant l'existence de Jésus avant la création, mais aussi démontrant qu'il a été créé par Dieu comme le commencement de son oeuvre créatrice.

Comme vous le remarquez, les croyances des témoins de Jéhovah sont bien celles que le NT, mais aussi celles que des écrivains chrériens du II siècle développaient.

Nous avons vu, dans les lignes ci-dessus, mais aussi dans tous les messages que j'ai postés, que la bible, les écrivains du premier siècle et les témoins de Jéhovah appellent Jésus par le nom logos, Parole ou bien Verbe, trois traductions possibles du même mot grec.

Mais ce n'est pas parce que des théories grecques de l'époque donnaient au mot Logos un sens particulier, que les chrétiens adoptaient cette définition.
La preuve, c'est cette explication de Justin.
  • Quand nous disons que le Verbe, le premier né de Dieu, Jésus-Christ notre maître, a été engendré sans opération charnelle, qu’il a été crucifié, qu’il est mort et qu’après être ressuscité, il est monté au ciel, nous n’admettons rien de plus étrange que l’histoire de ces êtres que vous appelez fils de Zeus. [2] Vous n’ignorez pas en effet combien vos auteurs les plus estimés prêtent de fils à Zeus ; Hermès est son verbe et son interprète, le maître universel (...)Le fils de Dieu, que nous appelons Jésus, quand il ne serait qu’un simple mortel, mériterait par sa sagesse d’être appelé fils de Dieu, car tous les auteurs donnent à Dieu le nom de père des hommes et des dieux. Si nous disons que lui, verbe de Dieu, est né de Dieu, par un mode particulier de génération, contrairement à la loi ordinaire, encore une fois, c’est une dénomination qui lui est commune avec Hermès que vous appelez le verbe et le messager de Dieu.
Que fait Justin dans ce texte ?
Il explique que la définition chrétienne du Fils de Dieu est semblable à celle que les grecs donnaient à Hermès.
Il suffit donc de connaître la croyance grecque sur ce personnage pour comprendre ce que voulait expliquer Justin.
Or Hermès est un fils de Zeus, il n'est pas Zeus, encore moins une partie de Zeus qui n'est pas une trinité. Zeus et Hermès sont bien deux dieux distincts l'un de l'autre, dont l'un a donné la vie à l'autre. Et enfin Zeus est le Dieu des dieux, son fils n'étant pas aussi puissant que lui.
De plus, en comparant Jésus à Hermès, Justin valide l'idée que Jésus est un être divin, un dieu, sans être Dieu, au sens propre du terme, tout comme Hermès était un dieu, mais en aucun cas le Dieu des dieux, Zeus.

Justin vient de donner la définition défendue par les témoins de Jéhovah. Jésus est un fils de Dieu, un dieu, crée par Dieu, inférieur et soumis à Dieu, possédant un corps ou une nature différente de celle de Dieu puisqu'elle a du être créée pour exister.

a suivre.

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 03:27
par lebéréen
Agecanonix a dit:
Le verbe n'est donc pas égal à Dieu en terme de puissance.
Et bien c''est juste LE CONTRAiRE

Le CHRIST FILS DE DIEU A TOUTES LES PREROGATIVES DIVINES DU PERE DONT LA PUISSANCE CREATRICE

"TOUT A ETE FAIT PAR LE VERBE ET RIEN DE CE QUI A ETE N'A ETE FAIT SANS LUI"


Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
1.3
et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,

NOUS N'AVONS PAS LE PERE SI NOUS RABAISSONS LE FILS...

Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
2.23
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père.



ET LA PAROLE ETAIT DIEU...

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 03:36
par Néji
le débat sur la trinité est d'une stérilité à s'en arracher les cheveux. si ce n'est la division entre les divers courants du christianisme je ne vois en quoi il mène. personnellement je me limite à honorer le Fils comme j'honore Dieu.

Jean 5
…23 que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 04:05
par tonton
Stérilité, peut être, mais nous pouvons aussi considérer que nous parlons de l'essentiel, orientant ainsi notre esprit vers le plus important même si la certitude n'est pas fixée.

Agécanonix,

Si vous même tj, vous avez eu ce besoin de déterminer au Christ, une condition particulière, c'est bien parce que le définir, sous l'idée d'un simple homme ne serait suffire. Parce que le Christ est présenté aussi comme le Verbe.

Dissocier le Verbe de Dieu lui même, c'est le risque du polythéisme. Alors certes, peut être pas aujourd'hui, mais toi qui aime à partir du premier siècle, tu devrais tenir compte du contexte.

L'idée d'une double nature, pleinement divine et pleinement humaine, n'est pas si farfelue que ça. Tel un livre qui n'est que papier et lettre, qui se conçoit lui même de nature divine, Jésus dans sa conception humaine, déjà elle même particulière, se définit aussi de la même façon.

Cette conception d'une double nature, évite alors de faire des confusions, entre l'absolu divin, insaisissable et ce qui peut se révéler à nous.

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 04:28
par lebéréen
Tonton a dit:
L'idée d'une double nature, pleinement divine et pleinement humaine, n'est pas si farfelue que ça. Tel un livre qui n'est que papier et lettre, qui se conçoit lui même de nature divine, Jésus dans sa conception humaine, déjà elle même particulière, se définit aussi de la même façon.

Cette conception d'une double nature, évite alors de faire des confusions, entre l'absolu divin, insaisissable et ce qui peut se révéler à nous.
La révélation par la bouche de Paul est CLAIRE

Colossiens 2.9
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

"corporellement" c'est l'humanité du Christ

Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,

"son propre Fils" c'est le Fils tiré directement du Père, c'est pourquoi le Fils est DIEU de DIEU, il hérite sa nature divine

de même qu'un fils d'homme hérite de LA NATURE HUMAINE de son père et de sa mère...

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 05:15
par tonton
je sais cela Lebéréen. Mais il n'en demeure pas moins que dans une expression la plus radicalisée, Dieu fait homme, ne veut pas dire que Dieu est un homme.

Tu sais, il faut apprendre à écouter les arguments de ceux qui ne pensent pas comme nous. Le pourquoi, ils le disent. En fait, pour faire court ( car il faudrait alors débattre de l’anthropomorphisme, d'un Dieu qui se fait avant tout le grand iconoclaste, pour se mettre à notre niveau ), il y a des risques à se contenter des images.

Habitué à la cohabitation musulmane, je discute régulièrement avec mes amis musulmans, et donc ils m'ont expliqué en large et en travers , le pourquoi, il y a un risque d'avoir en tête, une image de Dieu un peu trop précise. Il peut devenir ce que nous avons envie qu'il soit.

Ainsi, même si ceci se discute pendant des heures, pour bien saisir, l'idée d'une réflexion qui ne peut pas suffisamment s'étayer (il y aurait tant à dire sur ce point ), l'idée d'un blond aux yeux bleus qui serait un Dieu peut entraîner une conception communautariste, d'un " blanc " qui aurait plein pouvoir. Alors que finalement, Jésus aurait pu ressembler, physiquement, plutôt à l'épicier marocain du coin.

Peut être que aujourd'hui, tu ne vois plus le danger tant finalement, la société, malgré ses travers, conçoit plus facilement une égalité entre tous et combat l'idée même du racisme.

Mais si tu étudie l'histoire chrétienne en elle même, non pas ses combats théologiques, mais son implication dans l'histoire de notre humanité partagée, nous ne pouvons que constater que l'église se posait la question, quand lors des découvertes, la couronne d'Espagne ( par exemple, mais c'est pareil que ce soit pour le nouveau monde que pour l'Afrique ) devait débattre ( la controverse de Valladolid ) pour déterminer la nature des populations rencontrées : le noir est il un homme ou est il un singe ? L'indien des indes de l’ouest ( le premier nom des Amériques ) est il un bien de la providence ( un esclave né pour l'être ) qui comme l'ensemble du continent découvert, est un cadeaux de Dieu pour remercier la couronne d'Espagne en l'enrichissant par des biens terrestres ?

je sais c'est brutal, mais c'est la réalité des siècles passés.

Ainsi mon cher C de T,

Rien que de part la controverse de Valladolid que je viens d'évoquer, tu ne peux pas dire que le consul de Nicée, ni la domination de l'église romaine a permis au christianisme de s'épurer. Encore aujourd'hui, le christianisme ne s'est pas débarrassé de ces vieux démons.

Alors tout dépend de quoi tu parles, car si nous restons dans le dogme et uniquement dans le dogme, en réalité, la très grande majorité des églises protestantes, se reconnaissent tout autant, que l'église catholique dans la définition qui alors a été donné de ces choses comme la trinité.

Donc non, tu ne peux pas dire que le protestantisme s'est éloigné de ce qui s'est définit lors des consuls d'avant le XVIe siècle. Tu ne peux pas ignorer que certaines choses se sont construites après, d'un côté comme de l'autre et non pas avant, le XVI siècle.

Tu es toujours à penser que la séparation a pour origine des désaccords théologiques alors que ce n'est pas vrai. Elle a fait suite à des dénonciations sur des affaires de mœurs, comme la vente des indulgences par exemple.

Ainsi, je te rappelle que la controverse de Valladolid se situe peu après la séparation, à l'époque du protestantisme naissant. Or, si tu regardes les origines du débat, l'idée serait que les biens terrestres, l'or de l'inde de l'ouest, mais même la population, pouvait être conçu comme des biens de la providence pour enrichir la couronne espagnole.

le rapport à l'or et l'argent. C'est cela qui a conduit à la séparation et non pas un point de discussion théologique. D'ailleurs je te signale que encore aujourd'hui, tout n'est pas réglé, François en parle régulièrement.

Épuré tu dis ? non certainement pas, rivalité plutôt et non pas théologie et personne n'ignore que l'église romaine a largement contribué à entretenir avec les autres églises, ce principe de rivalité. Normal, elle s'est donné trop d'importance à croire qu'elle avait à régner sur le monde.

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 05:55
par lebéréen
je sais cela Lebéréen. Mais il n'en demeure pas moins que dans une expression la plus radicalisée, Dieu fait homme, ne veut pas dire que Dieu est un homme.
Le Fils de Dieu a été fait homme et non pas Dieu LUI MEME(le Père) bien que le Fils soit DIEU(divin, de même nature que le Père)
Mais Jésus sur terre comme au ciel est "bien que divin(de nature divine) EST L'HOMME JESUS CHRIST

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 06:39
par agecanonix
tonton a écrit :Stérilité, peut être, mais nous pouvons aussi considérer que nous parlons de l'essentiel, orientant ainsi notre esprit vers le plus important même si la certitude n'est pas fixée.

Agécanonix,

Si vous même tj, vous avez eu ce besoin de déterminer au Christ, une condition particulière, c'est bien parce que le définir, sous l'idée d'un simple homme ne serait suffire. Parce que le Christ est présenté aussi comme le Verbe.

Dissocier le Verbe de Dieu lui même, c'est le risque du polythéisme. Alors certes, peut être pas aujourd'hui, mais toi qui aime à partir du premier siècle, tu devrais tenir compte du contexte.

L'idée d'une double nature, pleinement divine et pleinement humaine, n'est pas si farfelue que ça. Tel un livre qui n'est que papier et lettre, qui se conçoit lui même de nature divine, Jésus dans sa conception humaine, déjà elle même particulière, se définit aussi de la même façon.

Cette conception d'une double nature, évite alors de faire des confusions, entre l'absolu divin, insaisissable et ce qui peut se révéler à nous.
Tonton.

Tu ne comprends pas la démarche commune à tous les témoins de Jéhovah.

Nous serions les défenseurs les plus acharnés de la trinité si elles étaient portées par les Écritures. J'entends le Nouveau Testament.

Seulement c'est très loin d'être le cas.

Tu me dis que l'idée d'une double nature ne serait pas si farfelue que cela.. Je l'entends bien et je ne suis pas loin d'être d'accord. Seulement, je ne me détermine pas sur la beauté ou la logique d'une idée, mais sur sa réalité..

Jésus ne s'est jamais présenté comme l'égal de Dieu, et encore moins comme l'égal du Père. Je ne vais donc pas le contredire.
Les apôtres n'ont jamais appelé Dieu, dans son sens le plus honorifique, un autre que le Père..
Les Écritures affirment que Jésus est un fils, un premier-né, engendré de Dieu avant toute création. Il n'est donc pas possible qu'il soit Dieu ou une partie de celui qui l'a engendré, qui plus est égale.
Imagine ce que tu me demande de croire : un Dieu formé de 3 composantes, co-égales, co-éternelles et co-puissantes.
Et pourtant un seul Dieu.
On a habillé cette construction théologique du doux nom de "mystère". La belle affaire !

Moi je vois dans la bible un fils soumis au Père, moins puissant que le Père et un fils qui a été engendré un jour et donc différent du Père non-engendré. Tout le contraire de la théorie trinitaire.

Je sais, ça fait chic d'avoir un Dieu compliqué, mystérieux, indéfinissable.. Mais pour moi c'est beaucoup plus beau d'avoir un vrai Dieu et non pas une construction philosophique humaine.

Pourquoi veux tu aussi que je puisse glisser vers le polythéisme.

Je n'ai qu'un seul Dieu, le Père. Et Jésus est le Seigneur que Dieu a choisi pour le représenter. Il n'y a absolument aucun risque de polythéisme..

Et curieusement, comme tu as pu le constater, Justin et Irénée avaient le même avis que moi, n'en déplaise à C d T. (face)

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 07:10
par tonton
Lébéréen,

J'ai bien précisé : dans son expression la plus radicalisée, après je sais, il y a des nuances.

Aujourd'hui Agécanonix, aujourd'hui ! Mais hier ?

ne sais tu pas qu'une secte chrétienne avait fait de la trinité un panthéon sous la forme Dieu, Marie et leur enfant ?

Bien sûr que je comprend pas pleinement la démarche des Tj, je te rappelle qu'en tenir compte, je l'ai appelé respect. Et toi, et tu certains de connaître pleinement ma propre démarche ?

Pourquoi donc devoir toujours répéter les mêmes choses, si ce n'est en raison justement, de ce que je viens de dire ?

Tu parles de distinction, mais tu n'as rien inventé, il y a toujours eu une, puisqu'il y a 2 natures.

Car dire Jésus pleinement Dieu sans dire pleinement homme, peut conduire vers le polythéisme, la distinction se faisant en raison du Père et du fils.

Mais dire Jésus pleinement homme sans dire pleinement Dieu, c'est oublier l'importance du Verbe et de la Parole.

Peut on dissocier Dieu de sa Parole et de son Verbe ? seraient ils des entités indépendantes de sa propre volonté ? Non, car dans ce cas, nous aurions alors 3 dieux. Toi et moi, nous savons qu'ils n'y en a qu'un mais pour les gens des premiers siècles, ceci n'était pas certains.

Tiens en compte, la réalité historique, c'est plutôt le syncrétisme. D'ailleurs, il existe toujours, la vierge côtoyant parfois, la patte de poulet.

Ensuite, puisque nous arrivons, malgré les difficultés, à nous montrer plus précis, ne crois tu pas que nous pouvons parler maintenant de 2 choses ? Création et émanation.

Je t'ai lu, comme j'ai lu les autres et il me semble que maintenant, nous pourrions en parler pour définir au final, dans ce que nous disons, si nous avons de Christ, l'idée d'une création ou d'une émanation.

Qu'en penses tu ?

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 07:57
par agecanonix
Tonton a écrit :Car dire Jésus pleinement Dieu sans dire pleinement homme, peut conduire vers le polythéisme, la distinction se faisant en raison du Père et du fils.

Mais dire Jésus pleinement homme sans dire pleinement Dieu, c'est oublier l'importance du Verbe et de la Parole.

Peut on dissocier Dieu de sa Parole et de son Verbe ? seraient ils des entités indépendantes de sa propre volonté ? Non, car dans ce cas, nous aurions alors 3 dieux. Toi et moi, nous savons qu'ils n'y en a qu'un mais pour les gens des premiers siècles, ceci n'était pas certains.
Pour quelle raison ce verbiage ? Qu'est ce ça veut dire ?
Je parle le langage simple des premiers chrétiens qui se moquaient de savoir si dire Jésus pleinement homme sans le dire pleinement Dieu, c'était oublier l'importance du Verbe et de la Parole.

Jésus est la parole, non pas parce que Dieu a fait de SA parole un être distinct et égal à lui, tout ça c'est du verbiage, mais parce que Jésus est un être distinct à qui Dieu a confié la mission de parler pour lui, la nuance est de taille.
Jésus porte le nom de sa mission, tout simplement, mais il n'est pas la mission comme vous le croyez.

Dieu, quand il instruit Jésus sur la mission qu'il doit remplir sur terre, il lui parle, mais si Jésus est la Parole de Dieu, alors Jésus se parle à lui-même !
Quand Dieu parle au moment du baptême de Jésus, "Celui-ci est mon fils ", ce n'est pas Jésus qui parle, et dans votre hypothèse, Dieu parle à sa Parole avec une autre parole.
C'est donc que le Père peut parler sans Jésus quand il parle à Jésus. Chose impossible si Jésus est la Parole, où la fonction du langage de Dieu le Père.
A moins que le Père ait plusieurs Paroles ? Mais dans ce cas, pour quelle raison ces autres paroles ne sont-elles pas Dieu aussi ?

Si Jésus est l'égal de Dieu, et si la nature de Dieu fait que sa parole est un être distinct, alors Jésus, égal du Père en nature, a aussi une Parole qui est égale à lui. Comment l'appelles tu ?
Dire le contraire, c'est admettre que le Père est différent du fils puisque la nature du fils ferait qu'il n'a pas une Parole comme son Père a une Parole.
Comprends tu cette idée ?

Vous appelez mystère ce que je nomme " bricolage".

Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !

Posté : 28 juil.18, 09:22
par lebéréen
J'ai bien précisé : dans son expression la plus radicalisée, après je sais, il y a des nuances.

Aujourd'hui Agécanonix, aujourd'hui ! Mais hier ?

ne sais tu pas qu'une secte chrétienne avait fait de la trinité un panthéon sous la forme Dieu, Marie et leur enfant ?

Bien sûr que je comprend pas pleinement la démarche des Tj, je te rappelle qu'en tenir compte, je l'ai appelé respect. Et toi, et tu certains de connaître pleinement ma propre démarche ?

Pourquoi donc devoir toujours répéter les mêmes choses, si ce n'est en raison justement, de ce que je viens de dire ?

Tu parles de distinction, mais tu n'as rien inventé, il y a toujours eu une, puisqu'il y a 2 natures.

Car dire Jésus pleinement Dieu sans dire pleinement homme, peut conduire vers le polythéisme, la distinction se faisant en raison du Père et du fils.

Mais dire Jésus pleinement homme sans dire pleinement Dieu, c'est oublier l'importance du Verbe et de la Parole.

Peut on dissocier Dieu de sa Parole et de son Verbe ? seraient ils des entités indépendantes de sa propre volonté ? Non, car dans ce cas, nous aurions alors 3 dieux. Toi et moi, nous savons qu'ils n'y en a qu'un mais pour les gens des premiers siècles, ceci n'était pas certains.

Tiens en compte, la réalité historique, c'est plutôt le syncrétisme. D'ailleurs, il existe toujours, la vierge côtoyant parfois, la patte de poulet.

Ensuite, puisque nous arrivons, malgré les difficultés, à nous montrer plus précis, ne crois tu pas que nous pouvons parler maintenant de 2 choses ? Création et émanation.

Je t'ai lu, comme j'ai lu les autres et il me semble que maintenant, nous pourrions en parler pour définir au final, dans ce que nous disons, si nous avons de Christ, l'idée d'une création ou d'une émanation.

Qu'en penses tu ?

Le Fils de Dieu n'est pas une création du Père, quand on évoque sa sortie du Père, ni une émanation du Père, mais un Fils engendré du Père... Je ne dis pas cela parce que je sais quoi que soit...Je m'appuie simplement sur la Bible.
Quand je lis Hébreux 1
Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
1.3
et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,

Devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur.
1.5
Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils?

Le Père a engendré le Fils à partir de LUI MEME...c'est pourquoi Hébreux nous dit qu'il est le reflet de la gloire de Dieu et l'empreinte de sa personne ...ET Paul aux Colossiens de dire qu'"Il est l'image du Dieu invisible"

Je ne suis pas trinitaire, je crois en Dieu le Père et en son Fils Jésus Christ, comme Jésus lui même nous le demande en Jean 14:

Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.

L'ESPRIT DE DIEU EST L'ESPRIT DU PERE COMME DU FILS, IL EST LA PUISSANCE DE VIE DU PERE COMME DU FILS, L'OMNIPRESENCE DE LEUR ETRE...LE PERE EN EST LA SOURCE ET LE FILS LE CANAL...PUISQUE LE PERE EST LA SOURCE DE VIE
on le vois dans
Jean 15.26
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai(le canal) de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père(la source), il rendra témoignage de moi;

ET en Actes 2.33
Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père(la Source) le Saint Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu(le Canal), comme vous le voyez et l'entendez.

Tout fonctionne DU Père PAR le Fils QUI est le chemin qui mène au Père,le seul vrai Dieu