VENT a écrit : ↑12 juin21, 13:22 un simple cri de la femme suffisait de les arrêter net, c'était le violeur qui était sidéré par le cri qui s'enfuyait.
Bonjour Vent,
Ce que tu ne comprends pas c'est qu'une femme, un homme ou un enfant qui est sidéré, qui est en état de choc est incapable de produire le moindre son ou de faire le moindre geste.
C'est bien ça le problème, c'est exactement comme de dire à quelqu'un qui défaille et ne tient plus sur ses jambes de partir en courant .
C'est ça que je trouve terrible, et ce n'est pas spécifique aux TJ, c'est que la personne a déjà subi le viol, se sent déjà sale et en plus, elle se sent coupable parce qu'elle n'a pas crié ou ne s'est pas débattue alors qu'elle ne le pouvait pas.
Comme dans les cas d'inceste où on reproche à l'enfant d'avoir subi pendant des années sans rien dire .
D'autre part, mais là encore les TJ ne sont pas les seuls, on présente encore le viol comme quelque chose que n'importe quel homme peut commettre alors que des études montrent que la majorité des hommes perdent l'excitation sexuelle en cas de souffrance de l'autre, qu'une minorité peut quand même le faire même si l'autre souffre et, enfin, les pires, c'est évidemment la toute petite tranche d'homme qui sont excités par la souffrance de l'autre.
Et, mais les clichés ont la vie dure, on ne devient pas violeur ou pédo-criminel parce qu'on n'a pas eu de relations sexuelles depuis un moment.
Le problème ne vient donc pas de la situation qui se présente mais de ce qu'est la personne au plus profond d'elle.
Bref, ce sont des questions complexes auxquelles beaucoup apportent des réponses simples, voire simplistes
Bon dimanche