prisca a écrit : ↑28 oct.20, 09:00
Matthieu 5:28
Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.
Voila, c'est le genre de citation que je cherchais. Bien.
D'ailleurs dans l'acte de contrition des messes chrétiennes vous avec la reconnaissance du fait d'avoir péché "
en pensée, en parole, par action et par omission".
Et là dessus on rejoint aussi bien le Zoroastrisme qui repose sur le triptyque : "
bonne pensée, bonne parole, bonne action," que le bouddhisme ou il est dit que "le mental est l'avant coureur des conditions", à savoir qu'une pensée correcte, juste, est liée à une perception correcte, juste, et conditionne des paroles et des actions correctes, justes, et évidemment l'inverse est valable.
Donc le "mauvais karma" trouve sa naissance d'une certaine façon dans la pensée, et en psychologie bouddhique, c'est le 4ème agrégat de la personnalité, les "formation mentales" ou "formations composées", qui produit le karma, favorable ou non.
La pensée mal avisée, malveillante, non juste, conditionne les paroles et les actes incorrect. C'est ainsi par exemple que le fait de souhaiter du mal à quelqu'un, parce que pour X ou Y raison "valide" a nos yeux, va pousser à dire et faire des choses regrettables vis à vis de cette personne.
C'est parce qu'on "pense mal" qu'on "parle mal" et qu'on "agit mal".
C'est parce qu'on a pas le bon regard vis à vis des autres, qui qu'ils soient, qu'on se permet de dire des propos malveillants, médisants, voir qu'on se permet de nuire physiquement à autrui. On se dit, consciemment ou non, pour se disculper, qu'après tout, il le mérite, c'est de sa faute, il l'a bien cherché.
Et TOUTES les grandes traditions religieuses humaines depuis des siècles et même des millénaire ont toutes fournies le même antidote à ce problème que j'ai rappelé dans un autre fil : la règle d'or.
Donc on devrait TOUJOURS cultiver en soi l'idée de souhaiter du bien à autrui, qui qu'il soit, quoi qu'il soit, même et surtout si pour X ou Y raison on désapprouve ce qu'il dit ou fait ou même ce qu'il est. On devrait toujours cultiver la bienveillance, vouloir du bien à l'autre.
Et en plus cela nous ferait du bien à nous même. Car on développe un état plus joyeux et heureux et souhaitant le bien à autrui, en le lui disant, en agissant dans ce sens.
Si on veut son propre bonheur alors il faut souhaiter le bonheur d'autrui. Si on cultive la malveillance on sera malheureux.
Alors plutôt que de dire a untel ou unetelle parce qu'il ne colle pas avec ses propres conceptions religieuses, qu'il va finir en Enfer, on gagnerait à lui dire des choses plus positive, par exemple : j'espère qu'un jour tu bénéficiera de l'amour du Dieu en qui je crois, puisse tu un jour être béni par lui, je te souhaite de ressentir un jour le même amour que je ressens moi quand je pris mon Dieu (quand c'est le cas évidemment).
Ce serait TELLEMENT plus efficace pour avoir une petite chance d'être écouté avec respect... avec attention...
Seulement je crois qu'on ne peut donne que ce que l'on a. On ne peut donner de l'amour que si l'on en a. Alors quand on juge, qu'on blâme, qu'on condamne, en se cachant derrière des propos d'un livre sacré en disant : c'est pas moi qui le dit, c'est écrit là ! Je crois que cela cache le fait qu'on a rien de mieux a offrir en soi pour le moment.
Mais ça peut changer, cela peut venir.
Dis moi en quel Dieu tu crois, je te dirais qui tu es...
Maintenant faut-il blâmer ceux qui nous condamnent, nous vouent à l'Enfer ? Non.
Ce serait frapper un homme a terre.
Il y a un conseil du Bouddha très difficile à suivre : soit doux avec celui qui ne l'est pas, car il est celui qui en a le plus besoin.
Et Jésus dit un peu la même chose. Avec ses propres mots.
Si nous étions des gens vraiment consciencieux et attentif à notre esprit, avec d'écrire quoi que ce soit ici, on commencerait pas examiner ce que l'on a en tête à offrir à ce moment là, quel état d'esprit au juste ? Et quand ce n'est pas jojo... comme de la colère, du mépris, de l'aversion, du jugement, de la haine ou du blâme... il serait plus sage d'attendre que ce soit passer, et de ne parler qu'une fois qu'on serait dans un état plus positif.
Car rien n'est jamais sans conséquences. Ce n'est pas parce qu'on tape quelque lignes à longue distance sans avoir la personne en face, que c'est sans effet.
Tout à des conséquences. C'est dit aussi bien par la loi du karma que par la comptabilité scrupuleuse à laquelle le croyant en Dieu est sensé être soumis au jour du Jugement.