karamez a écrit :epistimologiquement la terre est venue apres l'homme
Enfin, on ne peut démontrer par le matériel ce qui est supérieur et engendre ce matériel, on ne peut démontrer dans l’ensemble N que la racine de 2 existe, le cerveau par son imagination accepte le tous, l'existence et la non-existence de dieu, et chacun fait son libre choix
Je n'ai pas bien compris. Pourrais-tu s'il-te-plaît citer le point exact du développement logique que tu infirmes/confirmes, avec des arguments amenés par inférences, s'il-te-plaît ?
Et pourrais-tu également définir les termes que tu emploies, car ils recouvrent tant d'acceptions différentes qu'il est bon de préciser dans quel sens tu les entends ? Notamment :
- Matériel
- Supérieur (par rapport à quoi et selon quel type de comparaison ?)
- Engendrer
- accepter et choix (l'un par rapport à l'autre)
Enfin, si je comprends ton exemple de √2 dans
N tu voudrais illustrer le fait que ce qui est indécidable selon un filtre cognitif (dans notre exemple le groupe algébrique
N) pourrait l'être dans un autre. C'est tout à fait exact, et le rôle de la science est justement de sans cesse varier le filtre cognitif afin de varier les angles d'approche quant aux manifestations du réel.
En revanche, si ton exemple signifie qu'il existe une autre manière d'envisager le réel, inatteignable par l'homme, selon laquelle dieu peut exister de manière cohérence (comme √2 peut exister de manière cohérente dans
R), tu fais deux erreurs épistémologiques :
- Tu te places artificiellement en dehors de la sphère du connaissable tout en demeurant un sujet connaissant. Autrement dit le "dieu" dont tu parlerais (si c'était ton argument) n'aurait absolument aucun lien avec la manière dont on l'envisage (ce serait un hasard total, comme dans le paradoxe de la montre arrêtée).
- Tu oublies que le rapport au réel émane du sujet et que tout examen ontologique dans la sphère épistémologique ne définit pas un existant ou un étant au sein du réel mais dans le rapport du sujet aux manifestations au réel. (cf. §C)