Faux Chevaux et Ânes ne forment pas réellement deux espèces interfécondes car si deux individus de chaque espèce (Âne - Jument ou Ânesse et Cheval) peuvent avoir un hybride celui-ci s'avère stérile et il ne peut donc pas y avoir de flux de gènes entre Ânes et Chevaux qui donc constituent bien deux espèces distinctes.Amelia a écrit :Perso ça ne pose pas autant de problème , ils sont interfecond et je ne crois pas en la speciation , ça ne me sert donc à rien de spéculer sur le futur quand le passé n'est pas connu , je ne vais pas mettre la charrue avant le mulet .
Donc tu n'as que deux possibilités:
1. Tu reconnais que Ânes et Chevaux partagent un ancêtre commun mais donc que depuis cet ancêtres commun les deux populations ont évoluées jusqu'à former deux espèces distinctes.
2. Soit tu affirmes que Ânes et Chevaux ont été créé séparément mais que Dieu s'est amusé à les créés de telle manière qu'ils puissent néanmoins avoir des hybrides stériles.
Mais aller puisque l'arrogante petite Amelia qui prétendait plus haut se basée sur les faits les ignorent en réalité totalement en affirmant qu'elle ne croit pas en la spéciation, autant revenir sur un fait plus amusant encore et qu'elle s'empressera probablement d'ignorer ou tout simplement ne pas comprendre!
Ce fait est la Souris sylvestre qui dans sa nomenclature latine répond au jolie nom de Peromyscus maniculatus! Mais qu'à donc de particulier cette petite souris? Simple elle se divise en plusieurs sous-populations que l'on classifie généralement comme étant des sous-espèces. Normalement les sous-espèces sont donc interfécondes, c'est-à-dire qu'elles peuvent avoir une descendance fertiles si les membres de celles-ci viennent à se croiser et donc ces différentes sous-populations et/ou sous-espèces peuvent entretenir des flux de gènes conséquents entre elles. Ce qui est le cas pour les quatres sous-espèces de la souris sylvestre mentionnés ici, à savoir P.m.borealis qui peut se reproduire avec P.m.nebrascensis qui elle même peut se reproduire avec P.m.sonorienses qui elle même peut se reproduire avec P.m.artemisiae. Cependant il y a un os puisque P.m.borealis et P.m.artemisiae ne sont pas interfécondes et ne peuvent se reprouduire ensemble même dans si leurs aires de répartition géographique se recoupent comme le motnre le schéma ci-dessous!
Dit autrement toutes les sous-espèces ne sont pas interfécondes, P.m.borealis et P.m.artemisiae sont génétiquement trop éloignées l'une de l'autre pour se croiser et donc peuvent être légitimement perçues comme deux espèces distinctes, seules les sous-espèces intermédiaires P.m.nebrascensis et P.m.sonorienses dont que l'on continue de considérer la souris sylvestre comme une seule et même espèce, mais si ces populations intermédiaires venaient à disparaitre nous ne pourrions que considéré P.m.borealis et P.m.artemisiae comme deux espèces distinctes. Ce genre de spéciation par distance et/ou inachevé, on parle parfois aussi d'anneaux de spéciation, démontre donc que lorsque deux populations accumulent suffisamment de différences génétiques elles finissent par former des espèces distinctes. car elles ne peuvent alors plus avoir de descendances fertiles. Car deux populations ne pouvant pas avoir de descendance fertile forment alors deux espèces distinctes!Bref dans le cas de la souris sylvestre tu as encore moins de choix qu'avec l'Âne et le Cheval, car soit tu admets que ces quatres populations partagent toute un ancêtre commun mais donc qui ont évolué en différentes populations ne pouvant plus avoir de descendances entre elles et ayant donc connu un événement de spéciations. Soit que Dieu à créé séparément ces différentes populations en permettant à certaines d'avoir une descendances avec d'autres et à d'autres non! Mais bon aller je parie dix cacahuètes que tu vas jouer à l'idiote qui ne comprends rien car ne voulant surtout pas comprendre quelque chose qui irait à l'encontre de ces petites préconceptions étriquées!