agecanonix a écrit :
Avec un seigneur qui s'appelle " Jéhovah est salut" ???? Pas très intelligent si on voulait faire oublier le Jéhovah des juifs...
Encore une fois, plusieurs aspects de l'histoire du judaïsme vous échappent.
Le judaïsme a longtemps affirmait que Yahwéh était le dieu d'Israël, mais reconnaissait tout aussi clairement que les autres nations ont d'autres dieux, dont le judaïsme ne remmettait en cause l'existence mais soulignait la fausseté :
« Tous les peuples marchent chacun au nom de son dieu ; mais nous, nous marchons au nom de Yahwéh notre Dieu, pour toujours et à jamais » (Michée 4,5 ; cf. Deutéronome 32,8).
Il était donc nécéssaire de distinguer le Dieu d'israël des autres Dieux, en lui attribuant un Nom. Ensuite est apparu un monothéisme exclusif et universel, clairement affirmé par Isaïe, vers 550-539 (Isaïe 43, 10-11 ; 44, 6-8). Les autres Dieux n'existaient plus, il n'était plus nécéssaire de pronocer le Nom, du SEUL Dieu.
Yhwh est un nom propre ; dans le cadre d’une conception monothéiste, il ne convient guère que le dieu unique porte un nom qui sert à le distinguer d’autres divinités.
Il n’y a pas de manuscrits connus des Écritures grecques chrétiennes qui emploient le Tétragramme. Il y a bien plutôt plus de 5 000 manuscrits existant qui emploient Kurios, avec les plus vieilles datations fiables remontant entre l’an 201 et l’an 300 de notre ère. Ce fait, à lui seul, représente un
obstacle insurmontable pour l’inclusion du Tétragramme dans les traductions contemporaines des Écritures grecques chrétiennes.
Aucun changement textuel des Écritures grecques chrétiennes peut-il survenir universellement et instantanément. Tout changement dans lequel Κύριος aurait été substitué pour יהוה aurait laissé un mélange de manuscrits montrant les deux formes. De plus, un tel changement aurait laissé des variantes dans la formulation grecque représentant un parallèle mais pas des substitutions exactes.
L’expansion géographique des premières congrégations milite contre une hérésie uniforme qui aurait supprimé toutes preuves écrites de la présence du Tétragramme dans le NT
sans laisser aucune trace.