Zen en guerre
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 09:33Mais si bien sûr ça existe mais pas traduit en frznçais
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 10:45Non en japonais
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 11:37Si les documents de l'interrogatoire de Makuguchi prouvaient l'opposition au militarisme de ce dernier, ils auraient été traduits et diffusés par la Soka Gakkai en toutes les langues possibles !Yvon a écrit :Non en japonais
De plus, il semble que la Soka Gakkai ai tenté d'interpréter le texte de Brian Dozen Victoria à son profit, l'auteur écrit:
"En février 2000, un porte-parole de Sōka Gakkai International (SGI) a affirmé, à la lumière de mes recherches, que pour Makiguchi, « critiquer et rejeter le shintoïsme d'État en pleine conscience des conséquences de telles actions était, à notre avis, équivalent » Cette revendication ne peut toutefois pas être soutenue, car la véritable cause de l'emprisonnement de Makiguchi réside dans ses croyances religieuses exclusives et absolutistes qui n'ont rien à voir avec une critique de l'agression japonaise ou de l'impérialisme centré sur l'empereur.
En fait, on pourrait arguer qu'en admettant que l'emprisonnement de Makiguchi était dû à sa critique et au rejet du Shinto d'État plutôt qu'à une position pacifiste ou anti-guerre, le représentant de la SGI a démontré la thèse de cet article. Supposons qu'il y ait un pays en guerre dans lequel le catholicisme romain soit la religion officielle de l'État. Dans l'espoir d'unifier les citoyens de ce pays dans l'effort de guerre, le gouvernement décrète que toutes les églises protestantes doivent remplacer leurs croix « vide de personnage » par un crucifix de style catholique et que ceux qui ne le font pas soient emprisonnés. Est-ce que les pasteurs protestants qui refusent et sont emprisonnés, peuvent être considérés comme des « pacifistes » opposés à la guerre à d'autres nations ? La réponse est claire."
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 20:56Sérieusement , vous pensez que Magikuchi aurait été envoyé en prison en 1943 s'il avait été pour la guerre et nationaliste ? Réflèchissez un peu .
Rien que le fait qu'il soit emprisonné montre qu'il était opposé au gouvernement militariste de l'époque .
"Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
Rien que le fait qu'il soit emprisonné montre qu'il était opposé au gouvernement militariste de l'époque .
"Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 22:28C'est un lien prouvant vos dires que l'on vous demande et non de la pub Gakkai !Yvon a écrit :Sérieusement , vous pensez que Magikuchi aurait été envoyé en prison en 1943 s'il avait été pour la guerre et nationaliste ? Réflèchissez un peu [...].
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 22:42bah oui objectivement le fait de s opposer au shintoisme d etat a rendu l etat en colere et ne prouve pas que magikuchi etait pacificiste et le plus surprenant est que la sokka gakai n ait pas traduit en anglais les preuves des interogatoires c est pourtant simple et vital dans une question si chaude
donc elles existent surement pas
apres ca enleve pas du merite de magikuchi de resister pour sa foi bouddhiste
donc elles existent surement pas
apres ca enleve pas du merite de magikuchi de resister pour sa foi bouddhiste
Re: Zen en guerre
Ecrit le 14 févr.18, 23:46Sérieusement , vous pensez que Magikuchi aurait été envoyé en prison en 1943 s'il avait été pour la guerre et nationaliste ? Réflèchissez un peu .
Rien que le fait qu'il soit emprisonné montre qu'il était opposé au gouvernement militariste de l'époque .
Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
Ce qui c'est passé également c'est que les enseignement bouddhiques furent déformés et manipulés à des fin nationalistes Ainsi dans le bouddhisme de Nichiren l'enseignement de celui ci fut falsifié .
En 1936 le professeur Asai de l'université Rissho ayant constaté les modifications et falcifications faites sur les écrits de Nichiren (Goshos) par les autorités religieuses gouvernementales , le professeur Asai avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Rien que le fait qu'il soit emprisonné montre qu'il était opposé au gouvernement militariste de l'époque .
Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
Ce qui c'est passé également c'est que les enseignement bouddhiques furent déformés et manipulés à des fin nationalistes Ainsi dans le bouddhisme de Nichiren l'enseignement de celui ci fut falsifié .
En 1936 le professeur Asai de l'université Rissho ayant constaté les modifications et falcifications faites sur les écrits de Nichiren (Goshos) par les autorités religieuses gouvernementales , le professeur Asai avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Il n'y a pas que le Zen, d'une certaine manière, par peur des représailles et donc par manque de courage , toutes les écoles bouddhiques du Japon (Shingon, Tendai, Nembutsu, Nichiren Shue , et shoshue , Ritsu , Zen ) en aceptant les consignes du gouvernement militariste , et laisssant faire la manipulation de leur enseignement à des fins nationalistes , quand ils ne demandaient pas ouvertement de prier pour la victoire du Japon , furent complices du sang versé .[/quote]Mais les maitres zen ont participés a cela? Du sang sur les mains?
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 06:25Non, tu t'arrêtes maintenant alishoune. Je m'excuse de le formuler ainsi mais bon...c'est un peu choquant ce scepticisme lorsque tu as lu au moins une fois le Sûtra du Lotus. Nous n'avons rien à te prouver à toi , personnellement. 1.Tu es musulman. Que tu te questionnes c'est bien, mais que tu insistes vulgairement > ce n'est pas cool pour nous.
Si Makiguchi avait renié son culte pour le shintoïsme d’État il serait donc sortit de prison. Nous ne sommes pas en lien personnel avec les politiques du pays pour te fournir le genre de preuves que tu t'empresse de réclamer ici. Autrement dit, si tu ne les trouve pas comment voudrais-tu que nous y ayons accès. L’État est l’État. Eux, ont certainement tes réponses dans leur archives.
Ouvres un livre d'Histoire à l'époque et pays concerné car Yvon te donne les éléments suffisant à comprendre le contexte sur un sujet pour le moins conflictuel. C'est une évidence ! Que cherches-tu..
Parles politique si tu le souhaite, mais les faits sont clairs à présent.
Chacun ses convictions sur ce sujet relativement simple, vu et revu.
Sinon quoi ?! Makiguchi serait un terroriste..? ou sinon fais relier et couvrir d'or un exemplaire de ce livre cité et me le-toi bien où tu veux.
Avec mes respects..
Je reviens pour offrir un extrait de l'ouvrage de Makiguchi (soufflé par Zeste de savoir) . Pour toi plus particulièrement donc..
Tsunesaburo Makiguchi "Éducation pour une vie créatrice de valeurs" , Éditions du Rocher , extrait p.160.
"Pour dresser un bilan, les caractéristiques du travail de l'éducateur pourraient se résumer comme suit :
1. Alors que d'autres administrateurs gouvernementaux n'ont besoin de s'investir personnellement que dans des objectifs partiels concernant leur services respectifs, les éducateurs doivent couvrir tout le processus éducatif et s'investir entièrement pour la réalisation de l'objectif plus large dans chaque cas spécifique.
2. A la différence de la nature typiquement passive, restrictive de la plupart des tâches administratives, l'éducation demande un effort actif, promotionnel et constructif.
3. Alors que l'administrateur public classique n'a besoin d'apporter qu'un minimum d'attention au bien public, les éducateurs doivent faire de l'optimisation de la prospérité de la nation leur idéal le plus élevé et s'employer activement à atteindre cet objectif.
4. Les administrateurs publics peuvent généralement s'acquitter de tout ce qui leur est demandé avec une dose normale de bon sens. Les éducateurs, par contre, doivent répondre à des exigences plus élevées. Par conséquent, outre le bon sens, un degré plus élevé de développement des qualités morales et l'acquisition de compétences spécifiques leur sont nécessaires. A cet égard, la société a pour les éducateurs une considération sensible analogue à celle dont jouissaient les moralistes et les prêtres naguère respectés comme des tuteurs de l'âme. Bien que ce rôle soit maintenant sécularisé, les attentes n'ont pas diminué le moins du monde.
5. L'éducation est beaucoup plus complexe que d'autres secteurs du travail administratif. Par rapport à l'application relativement aisée de lois et de règlements, les éducateurs doivent avoir pleinement conscience à la fois des principes pédagogiques fondamentaux qui sont en jeu et des qualités spécifiques de chaque enfant auquel ces principes doivent être adaptés. Les conséquences et le pouvoir d'influence sont énormes, et il n'est pas facile de déceler les succès et les échecs avant une période de temps considérable.
6. Alors que d'autres activités professionnelles n'impliquent qu'une partie de la personne, celle de l'enseignant consiste à découvrir de la valeur dans chaque aspect de la personnalité tout entière, à jeter les bases de cette personnalité complète capable d'entreprendre ultérieurement n'importe quel type de travail. A cette fin, les enseignants doivent maîtriser deux sortes de connaissances : celle des matières et sujets à traiter, et celle des méthodes et des techniques de transmission permettant de diriger et d'appliquer les études en fonction des différentes matières. Aucun de ces deux domaines ne peut prendre le pas sur l'autre. Les législateurs et les inspecteurs de l’Éducation nationale doivent comprendre ce point avant de définir une politique éducative.
Si le pays veut que l'enseignement contribue le plus efficacement possible à remédier aux problèmes sociaux, il ne peut se contenter de l'action, beaucoup trop dispendieuse en main-d’œuvre et pourtant inutile pour l'essentiel, des autres organismes administratifs et d'exécution, mais doit chercher à définir les politiques les plus efficaces et les plus ingénieuses possibles.
Un secteur demandant une attention spéciale est celui de la répartition relative des dépenses au sein de l'éducation. Pourquoi dépenser une part aussi importante de l'argent de la nation pour l'enseignement supérieur et les bourses de recherches indépendantes alors que les semis que constitue l'enseignement primaire reçoivent beaucoup trop peu d'engrais ? Et dans ce domaine précis, parce que les enseignants des écoles primaires sont si importants qu'ils incarnent l'enseignement primaire lui-même, il est choquant de constater qu'on ne consacre pas davantage d'énergie à améliorer et à actualiser leurs compétences.
Cela ne veut pas dire non plus que cette poignée de personnes employées par le système éducatif doive être la seule à se préoccuper de cette question. Chaque citoyen doit comprendre ce qui est en jeu si nous voulons mettre en place une politique nationale intelligente. Ce n'est que lorsque toute la société comprendra la valeur et la mission de l'éducation que le gouvernement deviendra plus soucieux de la politique à adopter. Il faut prévoir des organismes de contrôle externes et des programmes de règlementation permettant à la société et au pays d'avoir l’œil sur les budgets et les dépenses ; au plan interne, toute l'organisation de l’éducation doit être refondue et réaménagé afin d'obtenir une meilleure efficacité.
Je ne parle pas ici de changements mineurs. La structure tout entière est mal adaptée pour les fins proclamées. Aucunes adaptation précaire des règlementations existantes ne permettra ce type d'amélioration nécessaire. Comme la société dans son ensemble, le microcosme de l'éducation est fondamentalement constitué des gens qui le composent ; en conséquence, les réformes éducatives doivent s’intéresser aux personnes concernées et chercher des moyens d'améliorer les ressources humaines. Si la société s'éveille au fait que le développement des ressources humaines est une fortune plus précieuse que les richesses ou les biens monétaires, il devrait tout naturellement s'ensuivre que la revitalisation de l'enseignement doit d'abord s'attacher à l'élément humain de ce système - aux divers rôles que doivent jouer les éducateurs. Sans ce fondement préalable, toute réforme ne sera que tentative de construction dans le vide.
Fin de l'extrait.
Il se peut qu'un autre passage mieux choisit soit plus révélateur de la puissance du message de Makiguchi, à son époque.
Bien à vous.
Si Makiguchi avait renié son culte pour le shintoïsme d’État il serait donc sortit de prison. Nous ne sommes pas en lien personnel avec les politiques du pays pour te fournir le genre de preuves que tu t'empresse de réclamer ici. Autrement dit, si tu ne les trouve pas comment voudrais-tu que nous y ayons accès. L’État est l’État. Eux, ont certainement tes réponses dans leur archives.
Ouvres un livre d'Histoire à l'époque et pays concerné car Yvon te donne les éléments suffisant à comprendre le contexte sur un sujet pour le moins conflictuel. C'est une évidence ! Que cherches-tu..
Parles politique si tu le souhaite, mais les faits sont clairs à présent.
Chacun ses convictions sur ce sujet relativement simple, vu et revu.
Sinon quoi ?! Makiguchi serait un terroriste..? ou sinon fais relier et couvrir d'or un exemplaire de ce livre cité et me le-toi bien où tu veux.
Avec mes respects..
Je reviens pour offrir un extrait de l'ouvrage de Makiguchi (soufflé par Zeste de savoir) . Pour toi plus particulièrement donc..
Tsunesaburo Makiguchi "Éducation pour une vie créatrice de valeurs" , Éditions du Rocher , extrait p.160.
"Pour dresser un bilan, les caractéristiques du travail de l'éducateur pourraient se résumer comme suit :
1. Alors que d'autres administrateurs gouvernementaux n'ont besoin de s'investir personnellement que dans des objectifs partiels concernant leur services respectifs, les éducateurs doivent couvrir tout le processus éducatif et s'investir entièrement pour la réalisation de l'objectif plus large dans chaque cas spécifique.
2. A la différence de la nature typiquement passive, restrictive de la plupart des tâches administratives, l'éducation demande un effort actif, promotionnel et constructif.
3. Alors que l'administrateur public classique n'a besoin d'apporter qu'un minimum d'attention au bien public, les éducateurs doivent faire de l'optimisation de la prospérité de la nation leur idéal le plus élevé et s'employer activement à atteindre cet objectif.
4. Les administrateurs publics peuvent généralement s'acquitter de tout ce qui leur est demandé avec une dose normale de bon sens. Les éducateurs, par contre, doivent répondre à des exigences plus élevées. Par conséquent, outre le bon sens, un degré plus élevé de développement des qualités morales et l'acquisition de compétences spécifiques leur sont nécessaires. A cet égard, la société a pour les éducateurs une considération sensible analogue à celle dont jouissaient les moralistes et les prêtres naguère respectés comme des tuteurs de l'âme. Bien que ce rôle soit maintenant sécularisé, les attentes n'ont pas diminué le moins du monde.
5. L'éducation est beaucoup plus complexe que d'autres secteurs du travail administratif. Par rapport à l'application relativement aisée de lois et de règlements, les éducateurs doivent avoir pleinement conscience à la fois des principes pédagogiques fondamentaux qui sont en jeu et des qualités spécifiques de chaque enfant auquel ces principes doivent être adaptés. Les conséquences et le pouvoir d'influence sont énormes, et il n'est pas facile de déceler les succès et les échecs avant une période de temps considérable.
6. Alors que d'autres activités professionnelles n'impliquent qu'une partie de la personne, celle de l'enseignant consiste à découvrir de la valeur dans chaque aspect de la personnalité tout entière, à jeter les bases de cette personnalité complète capable d'entreprendre ultérieurement n'importe quel type de travail. A cette fin, les enseignants doivent maîtriser deux sortes de connaissances : celle des matières et sujets à traiter, et celle des méthodes et des techniques de transmission permettant de diriger et d'appliquer les études en fonction des différentes matières. Aucun de ces deux domaines ne peut prendre le pas sur l'autre. Les législateurs et les inspecteurs de l’Éducation nationale doivent comprendre ce point avant de définir une politique éducative.
Si le pays veut que l'enseignement contribue le plus efficacement possible à remédier aux problèmes sociaux, il ne peut se contenter de l'action, beaucoup trop dispendieuse en main-d’œuvre et pourtant inutile pour l'essentiel, des autres organismes administratifs et d'exécution, mais doit chercher à définir les politiques les plus efficaces et les plus ingénieuses possibles.
Un secteur demandant une attention spéciale est celui de la répartition relative des dépenses au sein de l'éducation. Pourquoi dépenser une part aussi importante de l'argent de la nation pour l'enseignement supérieur et les bourses de recherches indépendantes alors que les semis que constitue l'enseignement primaire reçoivent beaucoup trop peu d'engrais ? Et dans ce domaine précis, parce que les enseignants des écoles primaires sont si importants qu'ils incarnent l'enseignement primaire lui-même, il est choquant de constater qu'on ne consacre pas davantage d'énergie à améliorer et à actualiser leurs compétences.
Cela ne veut pas dire non plus que cette poignée de personnes employées par le système éducatif doive être la seule à se préoccuper de cette question. Chaque citoyen doit comprendre ce qui est en jeu si nous voulons mettre en place une politique nationale intelligente. Ce n'est que lorsque toute la société comprendra la valeur et la mission de l'éducation que le gouvernement deviendra plus soucieux de la politique à adopter. Il faut prévoir des organismes de contrôle externes et des programmes de règlementation permettant à la société et au pays d'avoir l’œil sur les budgets et les dépenses ; au plan interne, toute l'organisation de l’éducation doit être refondue et réaménagé afin d'obtenir une meilleure efficacité.
Je ne parle pas ici de changements mineurs. La structure tout entière est mal adaptée pour les fins proclamées. Aucunes adaptation précaire des règlementations existantes ne permettra ce type d'amélioration nécessaire. Comme la société dans son ensemble, le microcosme de l'éducation est fondamentalement constitué des gens qui le composent ; en conséquence, les réformes éducatives doivent s’intéresser aux personnes concernées et chercher des moyens d'améliorer les ressources humaines. Si la société s'éveille au fait que le développement des ressources humaines est une fortune plus précieuse que les richesses ou les biens monétaires, il devrait tout naturellement s'ensuivre que la revitalisation de l'enseignement doit d'abord s'attacher à l'élément humain de ce système - aux divers rôles que doivent jouer les éducateurs. Sans ce fondement préalable, toute réforme ne sera que tentative de construction dans le vide.
Fin de l'extrait.
Il se peut qu'un autre passage mieux choisit soit plus révélateur de la puissance du message de Makiguchi, à son époque.
Bien à vous.
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 07:42oui je vous comprend
après j 'aime bien approfondir et analyser les choses et je suis tombé sur votre débat
mais cela ne me concerne pas plus que cela
après j 'aime bien approfondir et analyser les choses et je suis tombé sur votre débat
mais cela ne me concerne pas plus que cela
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Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 09:25Sérieusement Algol ? Vous allez surtout devoir courir longtemps pour avoir une réponse cohérente !algol-x a écrit :.
"Yvon"Sérieusement , vous pensez que Magikuchi aurait été envoyé en prison en 1943 s'il avait été pour la guerre et nationaliste ? Réflèchissez un peu [...]. []
C'est un lien prouvant vos dires que l'on vous demande et non de la pub Gakkai !
La réponse au lien que vous demandez se résume :
1) Aux vagues impressions d'von
2) à l'exemple de Shonin qui porte sur autre chose...
3) a des détournements d'attention sur d'autres sujets.
Je ne pense pas que vous aurez ce que vous demandez, (des textes de makiguchi contre le système impérial et le militarisme) !
Faites comme alishoun, abandonnez, allez dormir, détendez vous...
Modifié en dernier par zeste de savoir le 15 févr.18, 09:49, modifié 2 fois.
Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 09:41C'est ca ma poule
l n'y a pas que le Zen, d'une certaine manière, par peur des représailles et donc par manque de courage , toutes les écoles bouddhiques du Japon (Shingon, Tendai, Nembutsu, Nichiren Shue , et shoshue , Ritsu , Zen ) en aceptant les consignes du gouvernement militariste , et laisssant faire la manipulation de leur enseignement à des fins nationalistes , quand ils ne demandaient pas ouvertement de prier pour la victoire du Japon , furent complices du sang versé .
l n'y a pas que le Zen, d'une certaine manière, par peur des représailles et donc par manque de courage , toutes les écoles bouddhiques du Japon (Shingon, Tendai, Nembutsu, Nichiren Shue , et shoshue , Ritsu , Zen ) en aceptant les consignes du gouvernement militariste , et laisssant faire la manipulation de leur enseignement à des fins nationalistes , quand ils ne demandaient pas ouvertement de prier pour la victoire du Japon , furent complices du sang versé .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 10:08ben, ca prouve juste que votre fondateur était comme les autres japonais !Yvon a écrit :C'est ca ma poule
l n'y a pas que le Zen, d'une certaine manière, par peur des représailles et donc par manque de courage , toutes les écoles bouddhiques du Japon (Shingon, Tendai, Nembutsu, Nichiren Shue , et shoshue , Ritsu , Zen ) en aceptant les consignes du gouvernement militariste , et laisssant faire la manipulation de leur enseignement à des fins nationalistes , quand ils ne demandaient pas ouvertement de prier pour la victoire du Japon , furent complices du sang versé .
Ou avez vous trouvé que makiguchi ne priait pas pour la victoire de son drapeau ? dans une de vos illuminations personnelles ?
relisez ses textes sans rajouter votre sauce personnelle..svp...
la seule chose qui l'emmerdait biquet, c'est que sa foi moyen ageuse soit mise en seconde position derrière le shintô...!
ca doit plaire a un intégriste comme vous, mais n'a aucun rapport avec le pacifisme et la choucroute !
Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 10:11il y a deux éléments distincts, l'attitude des églises (sanghas) bouddhistes qu'elles soient zen ou autres durant la militarisation du japon et sa politique de conquête. Et le comportement des japonais durant et après la guerre.
historiquement le gouvernement militaire a développé un shintoisme d état, l'empereur étant le kami suprême à vénérer. Le bouddhisme a cette époque a été violemment relégué au rang de religion d'origine étrangère. Beaucoup de temples ayant du fermer ou vendre leur biens a cette époque (Emile guimet en a profiter en amassant la collection qui peut se voir a paris rue d'iéna)
La plupart des ordres bouddhistes ont fait assaut de servilité a l'égard du pouvoir pour continuer d'exister. Seul de rares individus se sont opposés a cette politique et l'on payé de leur vie, Me Makigushi . Par certain cotés, ce n'est pas loin de ce que l'on a pu voir dans l'histoire chrétienne, avec une église et des religieux se mettant au service du roi ou du pouvoir en place. Un des derniers exemples en ce sens étant les franciscains en croatie durant la dernière guerre.
Second élément, la sauvagerie des japonais durant la dernière guerre est un fait établi. Laquelle est le plus souvent niée par les japonais qui dés qu'on leur en
historiquement le gouvernement militaire a développé un shintoisme d état, l'empereur étant le kami suprême à vénérer. Le bouddhisme a cette époque a été violemment relégué au rang de religion d'origine étrangère. Beaucoup de temples ayant du fermer ou vendre leur biens a cette époque (Emile guimet en a profiter en amassant la collection qui peut se voir a paris rue d'iéna)
La plupart des ordres bouddhistes ont fait assaut de servilité a l'égard du pouvoir pour continuer d'exister. Seul de rares individus se sont opposés a cette politique et l'on payé de leur vie, Me Makigushi . Par certain cotés, ce n'est pas loin de ce que l'on a pu voir dans l'histoire chrétienne, avec une église et des religieux se mettant au service du roi ou du pouvoir en place. Un des derniers exemples en ce sens étant les franciscains en croatie durant la dernière guerre.
Second élément, la sauvagerie des japonais durant la dernière guerre est un fait établi. Laquelle est le plus souvent niée par les japonais qui dés qu'on leur en
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Zen en guerre
Ecrit le 15 févr.18, 10:37Faux, makiguchi ne s'est pas opposé a la guerre.
Un moine zen connu a été éxécuté parce qu'il était opposé a la guerre. Si il y a une statue a élever a quelqu'un c'est bien a lui.
Puisque c'est le seul religieux a s etre opposé frontalement au militarisme. Makiguchi comme ses écrits le montrent, c'est tout le contraire.
Vous essayez d'induire une fausse équivalence entre refuser un talisman et refuser un système, ca ne tient pas la route.
Makiguchi a été mis en prison, parce qu'il refusait la prééminence d'un talisman shintô.
On retrouve l'intégrisme de nichiren qui ne remettait pas en question
l'ordre établi de son temps, mais demandait juste qu'on suive uniquement son école.
Shonin que ca ne vous soit pas agréable a entendre vu votre habitude a penser dans un cadre rigide, je n'y peux rien, c'est le but d'un forum, sinon retournez dans une zad et racontez vous les mêmes histoires pour etre sur de bien les avoir apprises !
petit cour d'orthographe avant de déco, yvon/yvisa étant capable de tourner en boucle indéfiniment comme un bot,
pecno s écrit pèquenaud, pour le cours d'historie vous l'avez plus haut !
pecno parade lol
Un moine zen connu a été éxécuté parce qu'il était opposé a la guerre. Si il y a une statue a élever a quelqu'un c'est bien a lui.
Puisque c'est le seul religieux a s etre opposé frontalement au militarisme. Makiguchi comme ses écrits le montrent, c'est tout le contraire.
Vous essayez d'induire une fausse équivalence entre refuser un talisman et refuser un système, ca ne tient pas la route.
Makiguchi a été mis en prison, parce qu'il refusait la prééminence d'un talisman shintô.
On retrouve l'intégrisme de nichiren qui ne remettait pas en question
l'ordre établi de son temps, mais demandait juste qu'on suive uniquement son école.
Shonin que ca ne vous soit pas agréable a entendre vu votre habitude a penser dans un cadre rigide, je n'y peux rien, c'est le but d'un forum, sinon retournez dans une zad et racontez vous les mêmes histoires pour etre sur de bien les avoir apprises !
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