Re: S'il vous plaît, dites-moi ce qu'est l'âme.
Posté : 14 nov.18, 10:21
J'm'interroge a écrit :Je te défie :
Cite moi un "fait concret" selon toi, qui existerait par conséquent en soi, indépendamment de la perception-représentation, tel que perçu et représenté
Tu répètes les mêmes âneries, montrant que tu n'as rien saisi de ce dont je parle.Inti a écrit :C'est là que ton solipsisme reprend du gallon et que tes influences Berkeleyennes reviennent obnubiler ta vision du réel et idéel. On en revient donc à l'idée que la réalité universelle passe par l'esprit pensant et le dogme quantique d'une réalité dépendante de sa perception, théorisation ou intersubjectivité. Elle est là ta Métaphysique : croire que la théorisation fonde la réalité parce que sans perception la réalité ne peut pas devenir consciente. La forme intelligible crée le fond.
Tu confonds réalité et connaissance de la réalité. La réalité existe indépendamment de toute connaissance humaine. La preuve. Le monde microbien est venu avant la microbiologie. C'est la connaissance qui devient un fait de nature qui permet une perception du réel. Vrai pour un savant, une fourmi ou crevette. Tu fais comme Platon. Tu places le monde des idées, la connaissance humaine, le monde spirituel-subjectif, l' intersubjectivité, l'observateur bien au dessus du monde physique et naturel duquel il est issu comme si le phénomène de la connaissance était d'une nature autre et de loin supérieur au monde physique et sa mouvance. Sacré Borh! Il en aura confondu des esprits avec son spiritualisme quantique passant de l'idéalisme à l'anti réalisme philosophique comme entendement nec plus ultra a contrario du réalisme dit naïf. Quand l'anti réalisme sera idéologie dominante au niveau macroscopique et de la condition humaine on pourra enseigner aux enfants que l'univers et son ordre sont apparus avec l'astronomie comme théorie. Ça rappelle un peu l'histoire biblique. Non?
On pense que la matière baryonique constitue à peine 5 % de la matière observable en lien avec matière noire, énergie noire, anti matière.... Fort possible mais faut pas oublier qu'on est de ce côté de la barrière et non du côté d'une structure de l'univers moins palpable. Le matérialisme Universel est notre quotidien, scientifiquement, économiquement, culturellement, vitalement ...
Je te parle de réalisme scientifique et philosophique et toi de surréalisme ontologique. Le monde carbure à ça. Tu es dans le ton.
Et je note qu'encore une fois tu n'as pas répondu au défit lancé. Mais cela ne m'étonne guère, c'est au moins le cinquième défi que je te lance que tu fuis.
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J'minterroge a écrit :Je ne m'exprime pas en des termes flous comme toi.
Le problème c'est que la compréhension-formulation de certaines vérités réclame certaines connaissances et une profondeur logique (intelligence) que tout le monde ne possède pas, c'est un fait.vic a écrit :Ca reste à prouver , jusqu'ici tu ne sais pas te mettre à la portée des gens pour qu'ils puissent te comprendre .
Quand je ne comprends pas un théorème mathématique, si sa formulation n'est pas à ma portée, je ne me dis pas que c'est parce que le mathématicien qui l'expose ne sait pas l'exposer plus simplement, comme si c'était forcément possible. Je me dis plutôt qu'il me manque un certain bagage mathématique et certaienement aussi un peu d'intelligence pour le comprendre directement sans effort.
Ce n'est pas ce que tu vois, c'est ce que tu conclus de ton incompréhension et du présupposé faux que ce qui n'est pas compréhensible et clair pour les uns est nécéssairement confus et inconpréhensible pour d'autres.vic a écrit :Si on te dit que tu ne t'exprime pas clairement c'est qu'on le voit , si tu le nies c'est ton problème . Mais tu ne seras pas compris d'avantage en prétendant que les autres sont des idiots qui ont l'esprit mal formé .
Comme je viens de le dire : il y a des théorèmes mathématiques que je suis incapable de comprendre, mais contrairement à toi, je n'aurais jamais la prétention de croire ni donc d'affirmer que c'est parce que leurs énoncés ne seraient pas clairs ou compréhensibles pour qui en a les capacités.
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Même remarque qu'à vic. J'ajoute que comme lui, tu n'as su montré aucune incohérence ni présupposé foireux dans ce que j'ai écrit.dan26 a écrit :merci c'est ce que j'appelle le philomachin, ou la masturbation intellectuelle pour moi, voir les messages de JM, et Inti
amicalement
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J'm'interroge a écrit :Tout apparaître est lié à une saisie mentale, ce que je dis c'est qu'il y a autant de consciences que de saisies mentales. Les consciences sont dissociées en tant que liées à des saisies mentales différentes : cérébralités, positions des obserateurs, connaissances-reconnaissances-compréhensions, facultés cognitives, etc.
Un contenu conscient par définition n'est pas dissocié d'un autre quand il appartient à la même conscience.
Or, puisque notre conscience est une saisie mentale particulière, la preuve d'une dissociation des consciences ou de conscience dissociée ne peut donc pas à proprement parler se trouver dans un contenu conscient (autrement dit : d'ordre II), mais dans des considérations formelles (d'ordre III par conséquent) de nature scientifiques et épistémologiques considérant l'usage et l'existence même d'un langage et le fait que la possibilité même d'un discours objectif ne peut être cohérente sans supposer d'autres consciences (intersubjectivité).
En effet, si l'on devenait conscient du contenu d'autres consciences, l'on ne parlerait plus de "consciences autres" pour ces autres consciences.Crosswind a écrit :Je te rejoins pleinement quant à l'impossibilité d'apporter la preuve d'une dissociation (autrement dit, de l'existence de conscience autres que la sienne en propre) dans ce que tu nommes l'ordre II...
Alors, il faut comprendre un truc : l'on est jamais à proprement parler "conscient" d'une réalité-vérité d'ordre III, en ce sens que l'on ne peut pas se représenter mentalement une réalité-vérité générale.Crosswind a écrit :...mais je vois un contresens dans l'ordre III. En effet, que sont ces considérations formelles de nature scientifiques et épistémologiques, si ce n'est un fait conscient personnel au même titre qu'un autre, à ceci près que ces considérations prétendent à la transcendance (démontrer l'existence d'une conscience autre revient à démontrer une extériorité radicale)?
Exemple : on peut se représenter un triangle particulier, mais pas le concept de triangle, ce dernier tenant dans une définition langagière : "Un triangle est une figure géométrique de l'espace plan possédant 3 cotés."
Donc, je disais qu'une réalité-vérité d'ordre III n'est pas quelque chose dont on peut avoir conscience, néanmoins on peut la comprendre dans le sens que l'on peut en inférer (logiquement) d'autres réalités-vérités d'ordre III.
Pour ce qui est des réalités-vérités d'ordre III, il ne s'agit donc pas de transcendance mais de savoirs, autrement dit : de généralités et de pensées abstraites cohérentes, non de "consciences de" à proprement parler.
D'où ce que je disais :
- Tout apparaître est lié à une saisie mentale, ce que je dis c'est qu'il y a autant de consciences que de saisies mentales. Les consciences sont dissociées en tant que liées à des saisies mentales différentes : cérébralités, positions des obserateurs, connaissances-reconnaissances-compréhensions, facultés cognitives, etc.
Un contenu conscient par définition n'est pas dissocié d'un autre quand il appartient à la même conscience.
Or, puisque notre conscience est une saisie mentale particulière, la preuve d'une dissociation des consciences ou de conscience dissociée ne peut donc pas à proprement parler se trouver dans un contenu conscient (autrement dit : d'ordre II), mais dans des considérations formelles (d'ordre III par conséquent) de nature scientifiques et épistémologiques considérant l'usage et l'existence même d'un langage et le fait que la possibilité même d'un discours objectif ne peut être cohérente sans supposer d'autres consciences (intersubjectivité).
En fait on le peut, par le biais du langage et de la logique formelle.Crosswind a écrit :Je me garde donc d'attribuer de facto une quelconque caractéristique de type conscient aux objets situés dans mon monde. Il reste possible que mon vis-à-vis éprouve, au même titre que moi, mais cela soulève d'immenses problèmes quant à établir la preuve. En effet, on ne peut sortir de cette prison qu'est la cognition propre.
C'est là une expérience de pensée qui exclut a priori d'autres possibilités, mais qui en tout cas n'exclut pas logiquement l'existence pour elles-mêmes d'autres consciences.Crosswind a écrit :JE pourrais fort bien, par exemple, "sauter"dans la tête de n'importe quelle "conscience" située (chauve-souris, humain...) que je ne m'en rendrais soit pas compte (si je deviens chauve-souris, l'ensemble de ma mémoire et de mes connaissances sera mis à jour en fonction et parler alors d'être humain ne fera plus aucun sens), soit que cela resterait toujours mon point de vue, et dans ce cas je ne serai pas "autre", mais toujours moi, modifié.
Je ne dirais pas ça. La conscience ne peut pas être une aporie dans le sens qu'elle n'est pas en tant que telle (c'est-à-dire : en tant qu'ensemble liés d'apparaîtres) l'objet d'une question. Elle ne peut l'être en l'état de nos connaissances qu'en tant que concept dans le discours, mais seulement en l'état de nos connaissances, j'insiste sur ce point.Crosswind a écrit :La conscience est selon moi l'aporie la plus intéressante de l'existence.
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