Re: Le personnage
Posté : 29 nov.22, 00:07
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La condescendance, ce n'est pas simplement se placer au dessus des autres, c'est, je prends la définition du Larousse : "Attitude de supériorité méprisante de quelqu'un qui, tout en accordant une faveur, fait sentir qu'il pourrait la refuser"SophiaSofia a écrit : ↑29 nov.22, 00:00 Ceux qui voient ainsi ce qu'a écrit Gzab auraient dit à Jésus et à tous ses disciples qu'ils faisaient preuve de condescendance dans leur langage car s'élevant au dessus des autres.
Les pharisiens s'entretenaient avec Jésus, il y avait tout de même un quelconque contact (une entente sur leur position respective au moins). Mais vous, sur quoi vous battez-vous exactement ? A époque de Jésus les pharisiens étaient de l'école idéologique pharisienne, ils se revendiquaient pleinement pharisiens et assumaient le pharisianisme, Jésus avait au moins à faire à des pharisiens qui assumaient l'être.d6p7 a écrit :Oui, mais c'est le problème...
Les pharisiens se pensaient juste et regardaient tout le monde de haut, ils se croyaient supérieurs, et du haut de leur supériorité ils pensaient s'occuper des âmes, nous assistons à cela, ils pensent s'occuper des âmes en sortant des verset et en disant ce qu'il faut faire, exactement comme les pharisiens, ils s'occupent pas des âmes pour savoir ce qu'elles ressentent et vraiment s'occuper d'elles dans leur souffrance, ce que Jésus a fait... il a pris en charge leurs faiblesses, et leurs souffrance, et c'est la propre de la croix !
Honte à vous pharisiens hypocrites, car vous ne vous occupez pas des âmes, et vous paraissez supérieur par vos airs sans avoir ce que vous dites !
Le seul combat que nous ayons à mener pour naître de nouveau de Dieu est en nous-même, contre nous-même, pas contre les autres, pas contre notre prochain. C'est un combat intérieur (pas extérieur), qui consiste à abaisser l'ego qui rend esclave tout homme, afin de le dominer et devenir maître de soi-même, acquérir ainsi la maîtrise de soi parmi d'autres vertus qui sont : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi appelée aussi tempérance.
Voilà, c'est ce que je viens d'expliquer ci-dessus.
Sa Parole génère en nous le fruit de l'Esprit, celui de Christ, dont j'ai parlé ci-dessus. Nous ne faisons donc la guerre à personne.
Tu vois les propos de Gzab à partir de ton ego, il n'a pas l'attitude méprisante dont tu le juges, et son seul but, comme le mien, est de vouloir amener les gens à se voir à l'intérieur, à creuser en eux, à s'examiner eux-mêmes, à accepter d'être mis face à la vérité, la leur, dont ils témoignent ouvertement par les propos qu'ils tiennent devant les autres mais qu'ils ne voient pas, n'entendent pas. Ils jugent les autres au lieu de se juger eux-mêmes premièrement, c'est voir la paille dans l'oeil de l'autre sans voir la poutre dans son oeil.Estrabosor a écrit : ↑29 nov.22, 00:36 La condescendance, ce n'est pas simplement se placer au dessus des autres, c'est, je prends la définition du Larousse : "Attitude de supériorité méprisante de quelqu'un qui, tout en accordant une faveur, fait sentir qu'il pourrait la refuser"
C'est le cas du propos que j'ai rapporté, Monsieur Gzab rassure le populo sur le fait qu'il ne lui sera pas tenu rigueur de ce qu'il pourrait dire à l'encontre du grand Gzab car lui connaît la petitesse des autres intervenants et ne désespère pas d'arriver à faire d'eux quelque chose un jour.
Jamais Jésus ne s'est comporté de cette façon, jamais Jésus n'a rabaissé une personne avant de l'aider.
Vous n'êtes peut-être pas en guerre mais vous êtes bien en conflit, c'est le moins que l'on puisse dire.
Avec qui ? d6p7 nous accuse, nous juge et nous méprise, nous ne lui rendons pas la pareille, nous le laissons faire, nous ne sommes donc pas en conflit avec lui, il est responsable de ses propres paroles, comme nous le sommes des nôtres.
Justement, si on suit votre raisonnement à tous les deux, vous devriez tenir compte de cela et vous adapter à votre auditoire !
Ce n'est pas possible de s'adapter à son auditoire quand il est contre nous, ç'aurait été comme demander à Jésus de s'adapter aux pharisiens. Ils étaient prisonniers de leur ego, de leur suffisance et de leur vanité, et Jésus a froissé cet ego sans mettre de gants. Une personne à l'orgueil démesuré, un ego démesuré, n'a pas de coeur et n'est donc pas sensible. Il suffit de constater comment ils l'ont condamné sans raison, il n'était coupable de rien et seul Pilate l'a reconnu se démarquant de ceux qui l'accusaient.Estrabosor a écrit : ↑29 nov.22, 01:27 Justement, si on suit votre raisonnement à tous les deux, vous devriez tenir compte de cela et vous adapter à votre auditoire !
Eh oui, il faut être logique, si on a de l'amour pour des personnes prisonnières de leur "personnage" de leur ego, on fait en sorte de ne pas froisser cet ego, ce "personnage" pour atteindre son coeur.
C'est ce qu'a fait Jésus tout au long de son ministère, ceux qu'il enseignait, il les guidait avec amour, il les soignait sans jamais leur rappeler qu'ils étaient ceci ou cela mais, au contraire, en leur montrant la voie à suivre.
Mais le fait même que vous compariez votre rapport à nous au rapport de Jésus aux pharisiens en dit très long sur votre regard sur nous !
Je rappelle que le message que j'ai posté a été écrit au tout début de ce fil alors que les messages n'avaient rien de négatif, bien au contraire !SophiaSofia a écrit : ↑29 nov.22, 01:39 Ce n'est pas possible de s'adapter à son auditoire quand il est contre nous, ç'aurait été comme demander à Jésus de s'adapter aux pharisiens.