omar13 a écrit :Jesus saws, jusqu au deuxième siècle était considéré seulement comme prophète de Dieu;
C'est un mensonge.
Il suffit de lire les Synoptiques (de 70 pour Marc à 85 pour Matthieu et Luc) ou Jean (vers 90) pour s'apercevoir que la foi en la divinité du Christ fut très précoce. Tu en doutes ? Pourquoi ne pas lire aussi le corpus paulinien, datant des années 50 ? Et que faire de la période apostolique des Pères de l'Église et de leurs écrits ? Ignace d'Antioche ? Clément de Rome ? L'épitre de Barnabé ? Et ceux du deuxième et du troisième siècle, qu'en fait-on ?
en 325 un Roi Romain Constantin après avoir brûlé tous les livres a part celui de Barnabé, a décrété que Jesus est DIEU.
Le concile de Nicée s'est réunie simplement pour "discuter" autour de l'hérésie naissante qu'était l'arianisme. Il a été convoqué par l'Empereur Constantin,
sur la demande d'Arius, pour, dans son esprit, régler cette question christologique. L'Empereur ne voulait probablement pas désunir et lancer son Empire dans une querelle christologique et religieuse grave. D'où la nécessité, pour l'unité de l'Empire, de définir "une fois pour toutes" et "officiellement" la croyance chrétienne. C'est cela (entre autres...) Nicée, et rien d'autre.
Oh, encore une chose. Il faut arrêter de fantasmer sur "le polythéiste romain" Constantin. Il n'a pas participé aux débats du concile. La divinité du Christ proclamée par Nicée est le fruit des participants du concile, et non pas d'un dogme "païen" imposé par l'Empereur.
Il faut aussi arrêter avec l'Évangile de Barnabé, par pitié...
Cette conception selon laquelle les chrétiens ont « déformé » le véritable Évangile a conduit progressivement à l’idée que ce texte, qui entre autres, annonçait explicitement la venue de Mahomet, avait vraiment existé, et qu’il s’agissait de celui de Barnabé, qui n’est pourtant évoqué ni dans le Coran, ni dans les traditions prophétiques. Malgré tout, un texte portant ce titre et se présentant comme le « véritable Évangile de Jésus » a commencé à circuler au XVIe siècle. Jacques Jomier a démontré qu’il s’agissait de l’oeuvre d’un faussaire, morisque ou converti à l’islam.
Source : Dictionnaire du Coran, (sous la direction de Mohammed Ali Amir-Moezzi), Robert Laffont, 2007, p. 291.