https://www.sceptiques.qc.ca/forum/view ... 34#p549734
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]C'est pour ça que la conscience tient une place importante dans l'esprit de beaucoup de physiciens. Ce n'est pas la conscience qui "crée" les choses. Mais c'est elle qui apporte de l'ordre en extrayant l'information hors d'une réalité incompréhensible et à jamais non observable directement. C'est uniquement l'observation (toujours par des moyens détournés, puisqu'on observe jamais la réalité de Bohr directement) qui permet l'intersubjectivité et l'information communicable.
C'est l'observation qui permet l'existence d'un monde d'objets[/quote]
Voilà la preuve du discours spiritualiste qui frôle le théologique qui caractérise le positivisme et anti réalisme.
La conclusion s'impose en idéalisme quantique. C'est bel et bien une "cause intelligente extérieure" qui insuffle sens et cohérence à la matière/nature celles ci étant démunies du point de vue propriétés physiques et détermination. En fait ce serait le physicien quantique le dépositaire des priorités physiques de la matière car le réel en soi est incogniscible ( Kant) et le monde naturel inférieur au facteur subjectif ( spirituel). Ce que je nomme le préjugé spiritualiste défavorable à la matière et nature. Le formalisme quantique n'est plus une épistémologie mais une théologie particulière concernant l'absolu du constat comme fondement du réel. Fait objectif ( réel fondamental) et fait scientifique ( une Métaphysique de la science)
Bohr n'est jamais sorti du dualisme physique et métaphysique. C'est en cela que Einstein disait vouloir pouvoir " déchirer le positivisme" comme grille de lecture disonnante sur un niveau d'organisation quantique dont tous les paramètres de matérialisation demeurent inconnues et insolites à notre échelle macroscopique.
De deux choses l'une. Soit on rend la physique dite classique spiritualiste en accord avec la métaphysique et théologie sur une réalité objective dépendante de l'esprit pensant, un univers plus Métaphysique que physique soit on rend la physique quantique physicaliste et indépendante de toute perception et subjectivité. La subjectivité et constat scientifique étant nécessaire à la connaissance du réel fondamental et non pas nécessaire à la réalité universelle.
Ajouté 21 heures 14 minutes 50 secondes après :
a écrit :Dans un Univers qui ne serait qu'exclusivement minéral, on est bien d'accord que parler de "l'aspect" de la Lune et de l'interaction avec son environnement n'a aucun sens. Ce "quelque chose" ne pourrait être désigné comme "la Lune actuelle" que dans l'expérience de pensée où un humain, actuel aussi, serait là pour l'observer.
Puis dans un Univers peuplé exclusivement de bactéries, la Lune se résumerait à ce que ces bactéries peuvent récolter comme information sur elle et son interaction avec l'environnement. La Lune acquerrait alors "l'aspect" correspondant uniquement à ce qui correspond à la grille de lecture de ces bactéries. L'intersubjectivité des bactéries "fixant" à ce moment ce qu'est la Lune.
Et ainsi de proche en proche pour en arriver à l'Homme, qui peut regarder la Lune et l'étudier et lui "donner" son aspect actuel. Pour certains, elle a une solidité et une objectivité, au sens de la physique classique du dix-neuvième siècle… mais au sens de la physique moderne, ce qu'on appelle "la Lune" est plutôt le résultat de l'intersubjectivité : c'est le résultat d'un consensus basé sur le fait que nous sommes incapables en tant qu'humains de prendre conscience (de mesurer) les changements d'aspect que nous infligeons à "la Lune" chaque fois que nous l'observons
Dany SDQ.
Pas croyable jusqu'où on peut aller dans le raisonnement spiritualiste quantique pour préserver le dogme de l'observateur et la supériorité de la subjectivité et intersubjectivité sur le monde objectif et naturel. Une vraie théologie en soi.
La Lune existe toujours quand personne ne la regarde", c'est autant métaphysique que "La Lune n'existe pas quand personne ne la regarde" (et qu'aucun instrument n'enregistre quoi que ce soit). La première proposition s'impose juste parce qu'elle est fidèle au bon sens commun.
Et oui le fameux Dualisme physique et métaphysique. Quand ce n'est pas mesuré ou observé c'est du domaine Métaphysique
Un réductionnisme scientifique qui se prend pour l'expression de la science moderne.
a écrit : La Lune acquerrait alors "l'aspect" correspondant uniquement à ce qui correspond à la grille de lecture de ces bactéries. L'intersubjectivité des bactéries "fixant" à ce moment ce qu'est la Lune
Et oui la fameuse classe d'observateurs. La subjectivité des bactéries FIXE à ce moment ce qu'est la lune. C'est scientifique ça ou fantasmagorique? Plus juste de dire que les bactéries évolueraient sur la lune comme étant le support physique de leur condition environnementale.
a écrit :Et ainsi de proche en proche pour en arriver à l'Homme, qui peut regarder la Lune et l'étudier et lui "donner" son aspect actuel. Pour certains, elle a une solidité et une objectivité, au sens de la physique classique du dix-neuvième siècle… mais au sens de la physique moderne, ce qu'on appelle "la Lune" est plutôt le résultat de l'intersubjectivité
Reconnaître que la lune s'est formé et a acquis sont "aspect" apparent ou plus subtil ( myopie de l'observateur) avant l'ode à la lune tient d'une physique du 19 ième siècle?
a écrit :c'est le résultat d'un consensus basé sur le fait que nous sommes incapables en tant qu'humains de prendre conscience (de mesurer) les changements d'aspect que nous infligeons à "la Lune" chaque fois que nous l'observons
Et oui surtout depuis qu'on a "aluni" dessus. Le traumatisme potentiel sur sa brillance guette la lune.
Toute la réalité universelle doit absolument passé par l'esprit pensant, même celui des bactéries. Y a qu'en théologie et idéalisme quantique qu'on croit que l'univers est le produit de sujet pensant. Et l'idée que le fait quantique ait besoin de la mesure et constat pour sa détermination ou que le cosmos a besoin de la cosmologie pour être fondé Physiquement ne marche qu'au sein de cette tautologie physique ( monde naturel) et Métaphysique ( constat scientifique). Une mesure est toujours un effet sur la cause. De là à croire que l'effet devient la cause, y a peut être inversion des relations et interactions environnementales. La mesure est peut être un effet au sein du système observé qu'une cause ou effet supérieur au système?
Une fois sortie de ce monde magique où l'esprit devient cause absolue du réel pour sa détermination on sait bien en réalisme scientifique et philosophique que le cosmos ou spatio temporel s'est organisé, orienté dans toute son objectivité et propriétés physiques intrinsèques bien avant toute émergence de subjectivité. La matière ou la physique est le support de la subjectivité. Non seulement le cosmos ( ou la lune) est venu avant la cosmologie ( Métaphysique) mais il n'a pas eu besoin de la cosmologie ou observateur au mur de Planck pour "s'intégrer" vers une "relativité passage que les positivistes qualifient de "décohérence quantique" pour ramener l'idéalisme quantique dans un minimum de réalisme dit naïf. Le positivisme dira que la mesure ne crée pas le fait mais le détermine. C'est bien. Un cran en dessous du divin qui lui crée et détermine.
Les reproches de "réalisme naïf" quant à une approche de la réalité quantique et macroscopique qui serait plus physicaliste que spiritualiste ( la réalité est plus idéel que réel) proviennent peut être d'un surréalisme ontologique venue avec le dualisme physique ( mondes naturel) et métaphysique ( supériorité de l'esprit sur la matière/physique)
L'idéalisme quantique ne fonctionne qu'en circuit fermé. Une physique dite indétermiste et aléatoire qui fait de l'émergence future de l'observateur une nécessité n'est déjà plus une physique indétermiste. Et personne n'était "au mur de Planck" pour déclencher une "détermination objective" sauf en théologie. Einstein aurait pu déchirer le positivisme avec ces deux simples contradictions.
L'idéalisme quantique est un "spiritualisme scientifique" qui paralyse la réunification théorique du quantique et de la relativité car en réalisme scientifique et philosophique on constate que l'univers dans ses niveau niveaux d'organisation "quantique et universelle" a très bien trouvé le sens et cohérence qui lui sont singuliers sans " principe spirituel supérieur", divin ou observateur.
Le positivisme est tout simplement une idéalisation du constat scientifique, de la culture scientifique, au point de croire qu'un fait scientifique est nécessaire à un fait physique ( ou astrophysique) dans son objectivité. En positivisme les propriétés physiques et de la matière font un transfert vers la matière grise de l'observateur. Pas d'idéel pas de réel fondamental. Pas de formalisme quantique pas de subatomique. Pas de cosmologie pas de cosmos. Le principe d'incertitude est total. Un réel sans véritable fondement physique déterministe ou déterminé et sans propriétés physiques et un formalisme quantique incertain du processus de détermination de la réalité. Un flou logique résolu par l'absolu du constat scientifique qui sait discerner le réel ( physique) de l'irréel ( Métaphysique).
Borh en bon positiviste croyait sortir la science des couloirs sinueux de la métaphysique pour s'y perdre et ramener une science moderne dans le giron de la philosophie première. 100 ans de mystification quantique sur une physique censée démystifier le réel comme toutes sciences de la nature???
La science physique a un drôle de problème à résoudre et est confrontée par le biais de l'idéalisme quantique à ce qu'elle a toujours tenté d'éviter… se mêler de théologie.
Le respect des magistères est de moins en moins respectable du fait que l'idéalisme quantique ramène une problématique Métaphysique et spiritualiste au cœur de la physique, astrophysique et astronomie. Trouver une théorie de la gravitation quantique compatible avec la relativité demandera de résoudre avant tout cette disonnance théorique entre un monde objectif dépendant de l'esprit pensant ou indépendant de toute "forme intelligible". Avec l'idéalisme quantique les propriétés physiques de la matière ne sont plus une réalité objective mais "une réalité intelligible".
Que la théologie suive sa voie. En parallèle il sera nécessaire pour le " rationalisme scientifique" de sortir les sommités du cantique du quantique de leur pays des merveilles et recadrer le rapport entre phénomène naturel et connaissance du réel, entre monde objectif ( dit physique) et monde subjectif ( dit Métaphysique)
Ajouté 2 heures 39 minutes 51 secondes après :
a écrit :L'avantage d'une telle posture est de bien discriminer physique et métaphysique. Bohr dit en gros que la physique ne peut parler que des phénomènes, et que les noumènes sont métaphysiques et qu'il est donc vain d'y faire référence dans la physique.
Si on parle de métaphysique, alors on doit être en accord avec la physique et non l'inverse. "Le réel contraint", comme on dit... mais on devrait plutôt dire "l'observation contraint"
SDQ the Wild
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et alambiqué? Pour demeurer dans les dédales de la métaphysique. Je répète Bohr n'est jamais sorti du dualisme physique et métaphysique. Einstein n'était sûrement pas contre la physique quantique comme fait de nature et son caractère insolite. Il cherchait peut être à éviter les explications plus surréalistes ou spiritualistes que physicalistes face à " l'étrangeté du niveau d'organisation de la physique quantique" plus le domaine de la matérialisation que de l'immatérialité.
Bref une fois qu'on accepte l'idée que le dualisme physique et métaphysique ce n'est que le rapport entre le monde objectif et naturel ( physique) et le monde subjectif ( Métaphysique) on n'a plus à se soucier si un phénomène naturel relève de la métaphysique, subit une influence métaphysique ou à discriminer sur ce qui est réel ( physique) et irréel ( Métaphysique) par "connaissance dite positiviste".
On arrête de la chercher et on l'a situe là où elle se trouve. Dans l'esprit pensant et son pouvoir de réflexion et abstraction. La métaphysique ne se trouvant nulle part ailleurs dans la réalité universelle ou matérialisme intégral et universel.
Avec le positivisme ce n'est plus la culture philosophico religieuse qui est porteuse de Métaphysique. C'est l'idéalisme quantique ou constat scientifique qui devient la métaphysique qui gouverne le fait quantique.
Fait quantique ( physique subatomique) et constat scientifique ( Métaphysique). Homo scepticus demeure autant mystifié que homo mysticus devant l'incogniscible organisation spatio temporelle. Les positivistes croient faire preuve d'une grande ouverture d'esprit devant le caractère insolite, déstabilisant, contre intuitif de la physique quantique comparé au " réalisme dit naïf" alors qu'ils ne font qu' endosser le credo d'une " physique supérieure à la matière comme sphère inférieure". Le constat scientifique est devenu le " nouveau principe spirituel de la physique".
Une physique dite indétermiste qui fait de l'observateur une nécessité... Une absence d'observateurs en amont de l'univers, sauf en théologie... Un préjugé spiritualiste défavorable à la matière sur sa nature incomplète... Des propriétés physiques intrinsèques inexistantes qui ne prennent formes et effets qu'au travers un facteur spirituel (même une intelligence bactérienne) se situant au niveau macroscopique... Un effet de rétrocausalité magique de l'observateur au mur de Planck... C'est épistémologique ou fantasmagorique ou fantomatique comme dirait monsieur Einstein?
Finalement au sein du dualisme physique et métaphysique, que la métaphysique soit de culture philosophico religieuse ou de culture scientifique c"est bonnet blanc et blanc bonnet. On arpente les mêmes couloirs sinueux. Quand je pense qu'on a dit que j'avais le niveau de réflexion et conscience d'un sauvage en pagne qui croyait aux superstitions.