Re: Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte
Posté : 27 juil.22, 20:41
il faut lire l'article et voici un extrait.
Raynald Couture a desservi la communauté atikamekw de Wemotaci, en Haute-Mauricie, de 1981 à 1991. Il était le premier à avoir un véhicule tout-terrain dans la réserve. C’est ainsi qu’il attirait les garçons dans des chalets à proximité de la communauté. Il les aimait jeunes, dès l’âge de 6 ans, et il les agressait sexuellement.
« Il te pousse sur le lit et il embarque sur toi. Puis, il commence à zigner », se souvient avec dégoût Alex, l’une des victimes du prêtre. « Sors-moi ta petite langue que j'y goûte », lui disait le père Couture.
Alex a accepté de témoigner pour dénoncer les dommages causés par le curé dans la communauté.
Un autre garçon victime du père Couture, Jason, revenu à Wemotaci pour diriger le service des incendies a pu constater l’ampleur de la détresse que le missionnaire a laissée dans son sillage. « J'ai éteint quelques feux, suis intervenu dans certains accidents, mais j'ai ramassé plus de cadavres », raconte-t-il avec émotion. « Je n’ai même pas assez de doigts sur mes deux mains pour compter le nombre de victimes qu'on a décrochées d'une pendaison », ajoute-t-il, estimant que le père Couture est en partie responsable de ces morts.
Comble de l’outrage, le père Couture – seul religieux de la communauté – célébrait les funérailles de ses victimes.
À la fin des années 1980, des intervenantes sociales de la communauté demandent aux autorités religieuses de retirer le père Couture de Wemotaci. Sans plainte à la police, les Oblats refusent.
Quelques années plus tard, le père Couture quitte Wemotaci prétextant des ennuis de santé. La congrégation des Oblats le cachera en France, jusqu’à ce que la justice le rattrape.
Raynald Couture a desservi la communauté atikamekw de Wemotaci, en Haute-Mauricie, de 1981 à 1991. Il était le premier à avoir un véhicule tout-terrain dans la réserve. C’est ainsi qu’il attirait les garçons dans des chalets à proximité de la communauté. Il les aimait jeunes, dès l’âge de 6 ans, et il les agressait sexuellement.
« Il te pousse sur le lit et il embarque sur toi. Puis, il commence à zigner », se souvient avec dégoût Alex, l’une des victimes du prêtre. « Sors-moi ta petite langue que j'y goûte », lui disait le père Couture.
Alex a accepté de témoigner pour dénoncer les dommages causés par le curé dans la communauté.
Un autre garçon victime du père Couture, Jason, revenu à Wemotaci pour diriger le service des incendies a pu constater l’ampleur de la détresse que le missionnaire a laissée dans son sillage. « J'ai éteint quelques feux, suis intervenu dans certains accidents, mais j'ai ramassé plus de cadavres », raconte-t-il avec émotion. « Je n’ai même pas assez de doigts sur mes deux mains pour compter le nombre de victimes qu'on a décrochées d'une pendaison », ajoute-t-il, estimant que le père Couture est en partie responsable de ces morts.
Comble de l’outrage, le père Couture – seul religieux de la communauté – célébrait les funérailles de ses victimes.
À la fin des années 1980, des intervenantes sociales de la communauté demandent aux autorités religieuses de retirer le père Couture de Wemotaci. Sans plainte à la police, les Oblats refusent.
Quelques années plus tard, le père Couture quitte Wemotaci prétextant des ennuis de santé. La congrégation des Oblats le cachera en France, jusqu’à ce que la justice le rattrape.