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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 01:27
par Arlitto
Mais si selon vous, Abraham ne connaissait pas ce nom, car soit Abraham le connaissait soit il ne le connaissait, alors Isaac n'a pu le faire connaitre à Jacob non plus. Dans ce cas, si Moïse a rajouté ce nom il a forcément inventé et il a donc menti en écrivant.
Oh là, doucement l'ami, Moïse n'a pas menti, ni n'a rien inventé puisque c'est lui qui a reçu le nom de Dieu sur le mont Horeb pour la première fois, de plus tu ne m'as toujours pas expliqué Exode 6:3 qui ne laisse aucun doute sur la non-connaissance de ce nom à l'époque.
Exode 6:3
3. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme Dieu tout-puissant
mais sous mon nom de Yahweh, je ne me suis pas fait connaître à eux.
ps: je suis partie sur cette "polémique" à cause de Phylactère, qui parlait des trois hommes "Anges" qu'Abraham appelait YHWH, comme ce nom n'était pas connu de lui à l'époque, Abraham n'a pas pu les appeler ainsi, fin de la polémique, c'est pour ça que j'ai parlé de ce verset.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 01:36
par XYZ
phylactère a écrit :Ceux qui croient en la Trinité affirment s'appuyer sur la Bible. Tout comme ceux qui n'y croient pas. C'est difficile de pouvoir faire la part des choses en toute objectivité... Nous sommes tous pris par nos convictions, n'est-ce pas...
La bible est claire pourtant : Jésus est le fils de Dieu.Cela ne dépend pas de nos convictions.
Celui qui est un fils n'a pas l'âge de son père. Là aussi, cela ne dépend pas de nos convictions mais de la logique.
Maintenant si on veut laisser cette logique, en disant que Jésus est celui qui est son père, on rentre dans un système mathématique ou l'infini a un début ou encore ce qui est sans commencement à un commencement.
En fait cela revient à dire une chose et son contraire : que le verre vide est rempli d'eau, que le blanc est noir, que l'eau salée est sucrée, que le pole nord est a coté du pole sud et qu'on peut assister à sa naissance en live.
Je ne pense pas que tu sois prêt à accepter ces non-sens.
En revanche, si tu restes sur le sens du mot "fils" et ce que cela implique comme condition, il n'y a pas de soucis que tu ne puisses pas faire la part des choses en toute objectivité.
Oui, je comprends que l'idée que Dieu meure choque. Mais une chose est-elle impossible à Dieu, s'il est tout-puissant ?
Dieu est Tout-Puissant parce qu'il est vivant.
Je pense que l'on peut dire les choses comme cela !
Je me pose beaucoup de questions sur le sujet.
J'espère que tu trouveras les réponses à tes questions.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 02:43
par Martur
En fait, Abraham et compagnie ne connaissaient pas le nom de Dieu dans le sens qu'ils n'avaient pas pu faire l'expérience de ce qu'il signifiait réellement.
Ils connaissaient le nom en lui-même, mais ils ne l'avaient pas vu réaliser en grand ses promesses.
C'est en cela que l'explication de "Je serai ce que je serai" est intéressante, car Dieu se propose de réaliser sa volonté en grand, pour un peuple...
Abraham ? Qu'avait-il vu ? Juste le miracle de la naissance d'Isaac... mais de voir sa descendance hériter de la Terre Promise ? pas vraiment.
Idem pour Isaac et Jacob...
On les voit utiliser le nom de Dieu, mais voir vraiment ce que ça signifie, qu'il réalise ses promesses et "fait devenir" ce qu'il annonce, c'est avec Moïse que cela est dévoilé en grand.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 03:27
par ami de la verite
phylactère a écrit :ami de la vérité a écrit : D'autre part, Dieu peut-il résider sur terre en personne, ne serait-ce qu'un peu et que l'on puisse voir sa face et continuer de vivre ? Il est clair que non, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob l'a fait comprendre à Moïse "tu ne peux voir ma face et demeurer en vie". Par conséquent. Aucun des trois personnages n'est Dieu, il s'agit donc d'un groupe envoyé par Dieu le représentant. Le texte attestant qu'il s'agit d'anges qui ont pris forme humaine. Le fait que seulement deux anges vinrent à Lot, atteste là encore que les trois ne sont pas un image de la Trinité sinon Dieu aurait envoyé les trois anges à Lot et pas deux seulement. Et aucun des trois anges n'a donc pour nom véritable : Jéhovah. Mais ils parlent en son nom.
Vous oubliez le passage en isaïe 6:5-7. Dieu se donne à voir à qui il veut, et il peut le permettre. Sinon, cela signifierait que Dieu n'est pas tout-puissant, infini, illimité. C'est comme cette histoire selon laquelle Dieu ne pourrait pas mourir...
Là vous faites une disgression, j' y répond à part en premier.
Vous introduisez la contradiction en interprétant de la sorte. Dieu dit une chose à Moïse et établit son contraire avec Isaïe ? Est-ce que Dieu peut mentir ? Dès lors Isaïe 6:5-7 est une vision, et une vision ce n'est pas exactement voir véritablement Dieu. Ainsi cela ne contredit pas ce qu'il a déclaré à Moïse - Exode 33:20,22,23.
D'autre part la Tout-Puissance de Dieu emporte l'idée de puissance par la force, mais aussi par la sainteté et l'intelligence, la connaissance. Dieu ne peut évidemment pas mourir, il possède une vie indestructible qu'il communiquera à Jésus à sa résurrection (Hébreu 7:16) et il est un esprit (Jean 4:24) comment pourrait-il mourir ? Soyez réaliste, Dieu n'est pas fait de chair et d'os. D'ailleurs quant les écritures disent que pour Dieu tout est possible, c'est en opposition avec que notre imperfection héritée d'Adam (Luc 18:26,27), mais cela n'englobe jamais que Dieu peut mourir (Habaqouq 1:12; 1Tm 1:17, Révélation 15:3) sinon comment pourrait-il être "Roi d'éternité" si il meurt et incorruptible puisque la corruption vient du péché(Jean 8:32; Romains 8:21; 1Corinthiens 15:22) et le péché est l'illégalité (1Jean 3:4)et le salaire de l'illégalité(péché) est la mort (Romains 6:23). Si Dieu meurt alors il serait vraiment imparfait, dans la corruption et pécheur. La nature de Dieu n'est pas la nature humaine et mortelle car si c'était le cas, il n'est plus Dieu mais un homme. Comment donc celui qui est la source de la vie indestructible pourrait avoir sa vie indestructible détruite ?
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 03:34
par ami de la verite
Arlitto a écrit :je suis partie sur cette "polémique" à cause de Phylactère, qui parlait des trois hommes "Anges" qu'Abraham appelait YHWH, comme ce nom n'était pas connu de lui à l'époque, Abraham n'a pas pu les appeler ainsi, fin de la polémique, c'est pour ça que j'ai parlé de ce verset.
Donc tu dis que les écritures sont fausses. Bon je cesse donc de discuter avec toi.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 03:34
par Mormon
ami de la verite a écrit :Dès lors Isaïe 6:5-7 est une vision, et une vision ce n'est pas exactement voir véritablement Dieu. - Exode 33:20,22,23
Mais c'est le voir quand même, ami de la vérité.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 03:47
par Arlitto
ami de la verite a écrit :
Donc tu dis que les écritures sont fausses. Bon je cesse donc de discuter avec toi.
C'est ça passe ton chemin, et apprend à lire correctement que qu'écrivent les autres, ajoute à ta panoplie, la politesse et le respect ça ne te fera pas de mal.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 03:47
par Martur
Le voir en vision n'a pas le même effet qu'en vrai.
Si certains anges ont un tel effet... alors Dieu lui-même, que l'Univers ne pourrait pas contenir...
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 04:49
par agecanonix
J'invite chacun à retrouver son calme.
Que ce soit Phylactère, Arlitto ou ami de la vérité..
Le sujet est trop important pour que l'on évite de tels dérapages.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 05:05
par Arlitto
Je suis parfaitement calme moi..
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 05:09
par ami de la verite
Mormon a écrit :
Mais c'est le voir quand même, ami de la vérité.
Bonjour Mormon,
Qu'a dit Jésus ? Aucun homme n'a jamais vu Dieu - Jean 1:18; 6:36. Crois-tu que Jésus ignorait que les prophètes avaient eu des visions ? Qui a vraiment vu la [vraie] forme de Dieu ? - Jean 5:37 et qui peut tenir devant la puissance de sa gloire ? N'est-il pas un feu dévorant - Deutéronome 4:24; Hébreux 12:29
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 05:58
par ami de la verite
Arlitto a écrit :
C'est ça passe ton chemin, et apprend à lire correctement que qu'écrivent les autres, ajoute à ta panoplie, la politesse et le respect ça ne te fera pas de mal.
Donc si Moïse n'a pas menti, les écritures sont fausses et le nom a été ajouté. Par Moïse d'après toi (mais sans être capable de le prouver pour autant et cela ferait de Moïse un menteur ce que tu démens c'est donc une impossibilité de ce côté).
Mais si ce n'est pas Moïse, alors le nom a été ajouté après Moïse, là encore tu ne peux prouver cela car au temps de Jésus, aucun rectificatif de sa part à ce sujet et les passages existaient, d'autre part au temps de Paul, les écritures de l'AT sont canoniquement établies et reconnues. Et "Tout écriture est inspirée et utile pour enseigner" implique que l'on peut avoir confiance dans les textes pour être bien instruit et tirer de bonnes conclusions. Donc Abraham, Isaac et Jacob connaissaient le nom de Jéhovah.
En d'autre terme, tu spécules sans assise solide dans ce que tu affirmes et que j'ai mis en gras. D'autre part, en Exode 7:16 il est écrit que Jéhovah est le Dieu des Hébreux, or on peut lire qu'Abraham est appelé "Abram l'Hébreu en Genèse 14:13. En Genèse 14:20 Abraham dit "Jéhovah le Dieu Très Haut". Jéhovah est donc bien le Dieu des Hébreux. Abraham étant le premier à être appelé Hébreu.
Comme l'a dit Philippe83, Dieu va se faire connaitre comme celui qui accomplit ses promesses, qui les fait devenir en délivrant son peuple de l'esclavage d'Egypte et en le faisant entrer en terre de Canaan.
C'est ce qu'il explique à Moïse "je serais qui je serais" (je deviendrai ce qui sera nécéssaire pour accomplir mes promesses (un père, une mère, un rocher, un aigle aux ailes protecteurs, une forteresse, une refuge pour le vent, un chef de bataille,, un propriétaire-mari, un berger etc...) tout cela dans le but aussi d'amener par la suite Israël à devenir une nation de rois et de prêtres, ayant à sa tête Shilo, le Roi-Messie - Genèse 49:10, Exode 19:6; Daniel 7:13,14, 27
Car ni Abraham, ni Isaac, ni Jacob n'avaient vu l'accomplissement des promesses, même si ils ont vu Christ de loin. - Jean 8:56; Hébreux 11:9,13. Comme l'a dit Philippe83 il faut lire Exode 6:3 avec Exode 3:6,13-15 en se rappelant que le temps fixé par Dieu était arrivé pour qu'il s'occupe de son peuple comme il l'avait promis - Exode 2:24.
Et comme je l'ai dit, auras-tu le courage de remettre en question ta conclusion mis en gras ?
Bon je retourne au sujet sur la Trinité.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 06:13
par Arlitto
Moïse a demandé le nom de Dieu, ce qui laisse entendre qu'il ne le connaissait pas, sinon pourquoi cette question, Dieu lui révèle son nom propre..point. aucune ambiguïté, ni aucune interprétation possible, le verset ne laisse rien sous-entendre. CQFD.
Exode 6:3
3. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme Dieu tout-puissant
mais sous mon nom de Yahweh, je ne me suis pas fait connaître à eux.
Donc, ils ne connaissaient pas son nom, point. C'est ce que veut dire ce verset, n'importe qui le comprendrait tellement c'est évident.
Ceci dit, retour au sujet que j'ai moi-même ouvert:
La Doctrine de la Trinité, une Hérésie. ce n'est pas une question, mais ma réponse est oui...
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 06:19
par Arlitto
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Retour au sujet, première page.
L’enseignement le plus universellement reconnu dans la chrétienté, concernant la nature divine, est la doctrine de la « Trinité ». Aussi choquant que cela puisse paraître, cette doctrine n’est pas fondée sur la Bible.
L’origine de la doctrine sur la Trinité
En ce qui concerne la nature de Dieu, les chrétiens orthodoxes enseignent qu’Il est « un Dieu en trois personnes ». Aussi choquant que cela puisse paraître, nulle part, la Bible n’enseigne la Trinité, quoique ce concept touchant à la nature de Dieu soit le plus répandu parmi ceux qui se considèrent chrétiens !
En fait, le terme « trinité » n’apparaît pas même une seule fois dans la Bible. Dans ces conditions, quelle est l’origine de cet enseignement, et comment en est-il arrivé à être universellement adopté ?
Environ trente ans après la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, Jude, le plus jeune parmi les demi-frères de Jésus (fils de Joseph et de Marie), exhorta les frères « à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).
Il est donc manifeste que la véritable foi chrétienne avait déjà été dispensée, avant la rédaction de l’Epître de Jude.
Jude expliqua, que des hommes impies s’étaient introduits secrètement dans l’Eglise, et qu’ils avaient déjà commencé à tordre les véritables doctrines données par Jésus-Christ à Ses disciples.
Des érudits catholiques admettent même que Tertullien (150-225 apr. J.-C.) fut le premier écrivain à utiliser le terme de « trinité ». Si cet enseignement fondamental concernant la nature de Dieu était exact, pourquoi ne fut-il pas révélé 150 ans plus tôt, après la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ ?
Pour quelle raison cette doctrine ne fut-elle pas enseignée et expliquée par les premiers disciples du Christ, y compris l’apôtre Paul ? Comme nous le verrons plus loin, ceux-ci donnaient, en réalité, une explication tout à fait différente de la nature du véritable Dieu !
Au cours des IIème et IIIème siècles, il n’y avait pas seulement une seule hérésie en cours, mais plusieurs qui se contredisaient. Il semblerait qu’à cette époque, il y eut presque autant d’idées différentes qu’il y avait d’écoles de philosophie et de professeurs. La pensée catholique prédominante, de laquelle l’enseignement orthodoxe et protestant relatif à ce sujet a jailli, n’est que l’héritière de l’hérésie qui a triomphé en supplantant toutes les autres.
L’arrière-plan de l’orthodoxie relative à la Trinité, qui a vu le jour au troisième siècle, ne vient pas du texte biblique, mais
des écrits des philosophes grecs. A ce propos, The Roman Catholic New Theological Dictionary, en se référant à l’enseignement biblique traitant de la nature du Saint-Esprit,
au chapitre « Trinité », admet ceci : « En tant que tel, l’Esprit n’a jamais fait l’objet d’un culte explicite dans le Nouveau Testament, et n’a jamais été non plus décrit dans les discours du Nouveau Testament, comme une entité entretenant des relations réciproques et personnelles avec le Père et le Fils » .
Plus loin, dans ce même article, des érudits catholiques modernes, discutant du fond de l’orthodoxie relative à la Trinité, reconnaissent que des influences païennes ont marqué leur théologie :
Des chrétiens […] versés dans la philosophie devenue dominante à l’époque du moyen platonisme saisirent l’occasion de déclarer et d’expliquer le message chrétien selon une façon de raisonner, qui était familière aux classes éduquées de la société hellénistique implantée partout […]
Persuadés que le Dieu qu’ils (les philosophes grecs) enseignaient était le Père de Jésus-Christ, et que le salut qu’ils proclamaient était celui de Jésus, les apologistes adoptèrent un grand nombre de points de vue hellénistes [… Tertullien] est connu pour avoir été le premier à employer le terme « trinité ».
Origène s’appropria la philosophie du moyen platonisme de façon plus systématique que les apologistes et que Tertullien ne l’avaient fait. Mais son
« concept de la génération éternelle » n’était qu’une adaptation de la doctrine du moyen platonisme, selon laquelle le monde spirituel tout entier était éternel.
Le Fils est éternellement issu (ou engendré) de la toute existence de Dieu et, par conséquent, de l’essence même du Père, mais en second après le Père […]
Origène, comme Tertullien, inventèrent un terme générique pour les « trois » de la divine triade. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont « trois hypostases » […]
La contribution majeure d’Origène, dans le formulation de la doctrine de la Trinité, fut la notion d’éternelle génération. Ce terme générique désignant les « trois » (hypostases) fut ensuite adopté et affiné au quatrième siècle (page 1054).
Tertullien vécut à Carthage, en Afrique du Nord, et rompit plus tard avec Rome pour devenir Montaniste. Autrement dit,
il croyait aux déclarations de deux femmes, qui prétendaient être des prophétesses. Elles entraient en transe, et saisies de gesticulations frénétiques, elles « parlaient en langues » en prétendant être le Paraclet (un terme désignant le Saint-Esprit dans l’Evangile de l’apôtre Jean),
et enseignaient un message appelé la « Nouvelle Prophétie ».
Tertullien et Origène firent partie des théologiens catholiques, qui prospéraient durant la dernière partie du deuxième siècle et le début du troisième. Aucun d’eux n’avait vu le jour moins d’un siècle après la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, lors du jour de la Pentecôte.
Ce sont eux qui établirent le fondement de l’enseignement catholique (et plus tard protestant) relatif à la Trinité et à la nature de Dieu – ce fondement ne vient pas des apôtres du Nouveau Testament tels que Pierre, Paul ou Jean.
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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.
Posté : 12 juil.13, 06:22
par Arlitto
Le Nouveau Testament n’enseigne pas la Trinité
Ayant vu que l’origine de l’orthodoxie « chrétienne » avait pris forme de nombreuses années après la rédaction du Nouveau Testament, considérons maintenant ce que nous apprend réellement le Nouveau Testament. Pour commencer, il serait utile d’examiner deux passages des Ecritures, qui sont parfois cités par les Trinitaires pour tenter d’accréditer leurs enseignements.
Premièrement, notez que certaines traductions, comme la version Osterwald et la version Segond Révisée (Colombe) en français, ou la Bible King James en anglais, contiennent un passage dans 1 Jean 5 :7, qui dit : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »
A première vue, ce verset semble enseigner la doctrine de la Trinité. Cependant, ce qu’il faut savoir, c’est que ce verset n’a jamais figuré dans aucun des plus anciens manuscrits grecs inspirés.
Ce verset, à l’origine, est une insertion introduite dans le texte en latin, que presque tous les spécialistes bibliques reconnaissent ! The Interpreter’s One Volume Commentary on the Bible, publié par Abingdon Press, explique qu’au cours des controverses du quatrième siècle, au sujet de la doctrine de la Trinité, le texte fut rajouté – d’abord en Espagne vers l’an 380 apr. J.-C., puis repris dans la Vulgate, qui est la version officielle de l’Eglise catholique romaine, écrite en latin (page 939).
A propos de ce verset, Bullinger’s Companion Bible note en marge du texte : « Ces mots ne figurent dans aucun manuscrit grec antérieur au seizième siècle. Ils furent d’abord trouvés en marge de certaines copies en latin. De là, ils migrèrent dans le texte ». Dans son commentaire, The New Bible Commentary Revised déclare simplement que, « ces mots ont été rajoutés, et ont été carrément exclus de certaines versions, y compris des notes en marge » (page 1269)
Il est évident que les premiers Trinitaires, de l’Eglise catholique, étaient tellement à court d’arguments bibliques pour étayer leur doctrine, qu’ils ajoutèrent tout simplement ces mots au texte original ! Ce qui, en fin de compte, n’est qu’un aveu de la nature non biblique de ce qu’ils enseignaient !
Le discours de Jésus, transcrit dans Jean 14 et 15, est une autre partie des Ecritures qui est souvent tordue, en vue de démontrer que le Saint-Esprit est une personne, au même titre que le Père et le Christ. Dans la nuit de Sa dernière Pâque, Jésus-Christ révéla à Ses disciples qu’il allait retourner auprès du Père : « Et il vous donnera un autre consolateur ». Le terme grec utilisé ici est paracletos, dont le sens se réfère à quelqu’un qui apporte de l’aide ou un support. Selon le contexte, il est clair que cela se rapporte au Saint-Esprit, que Jésus avait promis d’envoyer à Ses disciples, après Son ascension vers le Père.
Certains ont prétendu que le Saint-Esprit devrait être considéré comme une « personne » divine, parce que le pronom « il » est utilisé dans ces versets.
Cependant, la langue grecque (dans laquelle fut rédigé le Nouveau Testament), de même que de nombreuses autres langues modernes (comme l’anglais ou l’allemand, par exemple), assignent trois genres aux noms : le masculin, le féminin et le neutre. Le genre d’un nom est fixé par la langue et n’a que peu, ou rien à voir, avec le sexe ou la nature du nom.
Par exemple, le nom grec pour « petite fille » est du genre neutre, tandis que le mot « main » est du genre féminin, indépendamment du fait que cela se rapporte à une partie d’un corps de femme (en français, le mot main est également féminin et non pas masculin, même s’il s’agit de la main d’un homme). D’autre part, le mot « pied » est toujours du genre masculin. Selon les règles de la grammaire, le pronom utilisé – « il » ou « elle » en français – doit toujours s’accorder avec le nom auquel il se réfère. Il est à noter que, dans la langue française, il n’y a que le genre masculin et le genre féminin ; le genre « neutre » n’existe pas. En grec, le nom pneuma, traduit par esprit, est neutre, et prend toujours un pronom neutre dans les langues où le neutre existe, tandis que paracletos est masculin et demande un pronom masculin. En résumé, il faut retenir que le pronom qu’on utilise, n’est en rien une preuve que le nom auquel il est rattaché désigne une personne !
Le Saint-Esprit est une puissance qui sort de Dieu (Luc 1 :35). Il est le moyen par lequel Il créa et amena à l’existence l’univers tout entier (Psaume 104 :30). Il est la puissance par laquelle Dieu agit dans l’esprit des êtres humains, créés à Son image (Genèse 6 :3). C’est également la puissance par laquelle des boiteux remarchèrent miraculeusement, des aveugles recouvrèrent la vue, des sourds entendirent et des morts ressuscitèrent de la tombe, au cours du ministère terrestre de Jésus-Christ (Luc 5 :15-17).
La Bible décrit le Saint-Esprit de diverses façons. Le Saint-Esprit est comparé au vent. Après tout, le mot grec qui est traduit par esprit est pneuma, qui signifie « vent » ou « souffle ». Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu équivalent est ruach, qui a exactement le même sens.
Le Saint-Esprit est aussi comparé à des eaux vives (Jean 7 :38-39). Comme l’air et l’eau sont indispensables à la vie, de même le Saint-Esprit est la source de la vie éternelle pour les chrétiens (Romains 8 :11). L’air et l’eau peuvent se mouvoir tous les deux et dégager une force, qui affecte et transforme les éléments avec lesquels ils entrent en contact, comme le Saint-Esprit.
Dieu nous accorde Son Saint-Esprit à dessein ! Il est le moyen par lequel nous pouvons participer à la puissance de Dieu, à Son attitude et à Sa pensée. L’Esprit de Dieu est destiné à transformer notre vie, par le renouvellement de notre esprit (Tite 3 :5 ; Romains 12 :2). Nous avons la faculté de devenir une nouvelle création parce que Dieu nous transforme en écrivant Ses lois dans nos cœurs et nos pensées (Hébreu 8 :10).
Quoique le Saint-Esprit joue un rôle vital en accomplissant le but divin, il n’a jamais été décrit comme une personne, contrairement à ce que sont le Père et le Christ.
Par exemple, dans les versets d’introduction de presque toutes les Epîtres de l’apôtre Paul, il y a une salutation identique à celle qui est utilisée dans Romains 1 :7 : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » 1 et 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, et Philémon commencent tous par cette formule identique. 1 et 2 Timothée et Tite commencent par une phrase, dont la tournure est légèrement modifiée. En outre, 2 Pierre, 2 Jean et Jude commencent de la même façon. Le point à relever est le suivant : aucun des livres du Nouveau Testament ne commence par une allusion, même de loin, de salutations qui émaneraient d’une Trinité, associant le Saint-Esprit aux personnes du Père et du Christ, en tant que personnage séparé et distinct.
Dans son introduction au premier chapitre de 1 Jean, l’apôtre bien-aimé parle de l’importance de notre communion avec Dieu, et des uns envers les autres. Notez la façon dont cela est exprimé : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (verset 3). La Bible ne dit nulle part que notre communion est avec le Saint-Esprit, comme elle l’est avec le Père et avec le Christ. Au contraire, le Saint-Esprit émane du Père et du Christ, et il est à l’origine de notre communication à Dieu et des uns envers les autres. Il est le moyen par lequel le Christ vit Sa vie en nous (Galates 2 :20).
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