philippe83 a écrit : ↑30 nov.20, 02:19
Sauf que homere..après le chapitre 19.un peu plus au ch 20 verset 3 il y a encore pendant mille ans des nations qui ne sont pas égarées par le diable . Ces nations elles viennent d'où?
Le chapitre 19 ne laisse pas entrevoir qu'il y ait eu des survivants à la destruction :
"De sa bouche sort une épée acérée avec laquelle il doit frapper les
nations ; c'est lui qui les fera paître avec un sceptre de fer ; c'est lui qui foule la cuve du vin de la colère ardente de Dieu, le Tout-Puissant. Il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs Je vis un ange debout dans le soleil. Il cria à tous les oiseaux qui volaient au milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand dîner de Dieu, afin de manger les chairs des rois, les chairs des chefs militaires, les chairs des puissants, les chairs des chevaux et de ceux qui les montent, les chairs de
tous,
hommes libres et esclaves, petits et grands. " (19,15-18).
Le récit introduit vraisemblance des hiatus narratifs, entre l'extermination de la fin du chapitre 19 et le millénium sur une terre visiblement peuplée au chapitre 20.
En effet le "règne" pose un problème, le lecteur a l'impression que tout le monde est mort à la fin du chapitre 19. Il y a là un hiatus narratif, mais le chapitre 20 suppose un autre enchaînement, puisqu'il y a encore des "nations" qui vivent sous le joug des "saints" et se rebellent contre eux à la fin du millenium. Notons qu'il est questions "nations" et non d'une humanité bénie ou de la grand foule.
Le chapitre 20 ne fournit aucune indication sur le déroulement de ce règne et ni de sa mise en œuvre, il n'est jamais question de conditions paradisiaques, ni de perfection et encore moins de vie éternelle (avec notamment la destruction totale des nations au v 9).
Les mille ans sont vus comme un "règne intermédiaire" qui vise uniquement à récompenser les fidèles martyrs. Si nous comparons le chapitre 20 et 22, nous constatons que nous passons d'un "règne" limité dans le temps au fait de "régner" éternellement, "pour les siècles des siècles" (22,5), d'autre part il n'est plus question d'une catégorie particulière (notamment des "fidèles et/ou martyrs" qui "règnent), puisqu'il s'agit de tous les "esclaves" de Dieu (22,3).
En rapport avec ce "règne" de mille ans, il est plus juste de parler de "dignité" que de "fonction" royale, car on n'a nulle part l'impression que cette royauté, ou ce règne serve à quelque chose : c'est une "récompense", envisagée du point de vue de celui qui la reçoit et partage ainsi la royauté (ou le trône) de Dieu et de l'Agneau, non d'une utilité ou d'un effet quelconque sur des "sujets" (le chapitre 20 ne décrit à aucun moment les bienfaits éventuels sur des supposés sujets).