Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament.
Posté : 19 nov.15, 02:45
Combien de fois les Tdj utilisent-ils le mot " seigneur" dans leur culte ?
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Alors homère...
Comment se fait-il que dans deux épitres du NT le terme "seigneur" est TOTALEMENT ABSENT en 1 Jean et 3 Jean Pourtant l'usage du mot "seigneur" est une habitude et un usage dans le NT n'est-ce pas?
Comment se fait-il que ces spécialistes l'on comprise ?!!!!Je ne demande pas mieux que de comprendre votre démarche MAIS je ne trouve pas un seul argument valable qui justifie l'insersion de l'occurence "Jéhovah".
Et bien moi rarement je nomme soit Jéhovah soit Jésus.papy a écrit :Gnosis ,combien de fois par an utilise-tu le mot " seigneur " dans ton culte ?
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le nom divin a figuré dans les toutes premières copies du Nouveau Testament, et surtout dans dans les sifrei ha-Minim qu’évoque le Talmud
– Un historique du Nom divin; p. 105. Dans sa traduction du Talmud Babylonien, M. L. Rodkinson rapporte ce fait dans les termes suivants: " Les Gilyonim et les livres des Sadducéens [minim; " hérétiques "] ne doivent pas être sauvés d'un incendie. R. José dit que, les jours en semaine, le Saint Nom doit être détaché de l'endroit où il apparaît, et [ainsi] être préservé, le reste devant être brûlé. Mais R. Tarphon dit: ' Que j'enterre mes enfants si je ne brûlais pas de tels livres avec le Saint Nom chaque fois qu'ils en viendraient à se trouver dans mes mains'. " – The Babylonian Talmud, Livre I, Vol. II, chap. XVI. Que représentaient ces "Gilyonim" qui contenaient le " Saint Nom " de Dieu? A ce propos, une encyclopédie déclare: " [le ] terme [Gilyonim est ] utilisé par les scribes (...) entre 100 et 135 [de notre ère] pour désigner les Évangiles (...) non pas plusieurs recensions, c'est à dire trois ou quatre Évangiles différents, mais seulement plusieurs copies d'un seul et même ouvrage [, l'Évangile selon Matthieu rédigé initialement en hébreu]. " Jewish Encyclopedia; entrée " Gilyonim ". Un peu plus loin, identifiant les 'minim', cités dans le Talmud de Babylone (Shabbat 116a), aux Judéo-Chrétiens , cette même encyclopédie précise: " Dans les passages se référant à la période chrétienne, " minim " désigne habituellement les Judéo-Chrétiens, les Gnostiques, et les Nazaréens, qui souvent conversèrent avec les Rabbis à propos de l'unité de Dieu, de la création, de la résurrection, et de sujets similaires (comp. Sanh. 39b) (...) Durant le premier siècle du Christianisme, les Rabbis vécurent amicalement avec les minim. (...). Ces sentiments amicaux, toutefois, firent place graduellement à une haine violente, alors que les minim se séparaient eux-mêmes de toute relation avec les Juifs, et propageaient des écrits que les Rabbis considéraient plus dangereux pour l'unité du Judaïsme que ceux des païens. ". – Jewish Encyclopedia; entrée " min "." Il est d'ailleurs intéressant de noter que Rabbi Tarphon (Shabbat 116a) relate, entre 90 et 130, le problème de la destruction de textes hérétiques (chrétiens) avec le Tétragramme "
Merci médico d'avoir répondu avec franchise à ma question.medico a écrit : En plus seigneur c'est impersonnel .
Les Talmuds qui mentionnaient les sifrei ha-Minim datent des Vème et VIème siècle. A une époque où aucun Evangile contenant le Tétragramme ne circulait.medico a écrit :Que les premiers chrétiens utilisaient le nom de Dieu, cela ressort apparemment du Talmud de Babylone dont la première partie Shabbath rapporte les paroles d'un certain Rabbi à propos duquel Gérard Gertoux fait remarquer:
" Il est d'ailleurs intéressant de noter que Rabbi Tarphon (Shabbat 116a) relate, entre 90 et 130, le problème de la destruction de textes hérétiques (chrétiens) avec le Tétragramme "
– Un historique du Nom divin; p. 105. Dans sa traduction du Talmud Babylonien, M. L. Rodkinson rapporte ce fait dans les termes suivants: " Les Gilyonim et les livres des Sadducéens [minim; " hérétiques "] ne doivent pas être sauvés d'un incendie. R. José dit que, les jours en semaine, le Saint Nom doit être détaché de l'endroit où il apparaît, et [ainsi] être préservé, le reste devant être brûlé. Mais R. Tarphon dit: ' Que j'enterre mes enfants si je ne brûlais pas de tels livres avec le Saint Nom chaque fois qu'ils en viendraient à se trouver dans mes mains'. " – The Babylonian Talmud, Livre I, Vol. II, chap. XVI. Que représentaient ces "Gilyonim" qui contenaient le " Saint Nom " de Dieu? A ce propos, une encyclopédie déclare: " [le ] terme [Gilyonim est ] utilisé par les scribes (...) entre 100 et 135 [de notre ère] pour désigner les Évangiles (...) non pas plusieurs recensions, c'est à dire trois ou quatre Évangiles différents, mais seulement plusieurs copies d'un seul et même ouvrage [, l'Évangile selon Matthieu rédigé initialement en hébreu]. " Jewish Encyclopedia; entrée " Gilyonim ". Un peu plus loin, identifiant les 'minim', cités dans le Talmud de Babylone (Shabbat 116a), aux Judéo-Chrétiens , cette même encyclopédie précise: " Dans les passages se référant à la période chrétienne, " minim " désigne habituellement les Judéo-Chrétiens, les Gnostiques, et les Nazaréens, qui souvent conversèrent avec les Rabbis à propos de l'unité de Dieu, de la création, de la résurrection, et de sujets similaires (comp. Sanh. 39b) (...) Durant le premier siècle du Christianisme, les Rabbis vécurent amicalement avec les minim. (...). Ces sentiments amicaux, toutefois, firent place graduellement à une haine violente, alors que les minim se séparaient eux-mêmes de toute relation avec les Juifs, et propageaient des écrits que les Rabbis considéraient plus dangereux pour l'unité du Judaïsme que ceux des païens. ". – Jewish Encyclopedia; entrée " min ".
Tout les manuscrits du NT que nous avons ne sont pas contemporains à Jésus, de plus ils sont helléniste et nous sommes face à des récessions.Je débat avec vous à partir du témoignage INTERNE du NT. Vous comprenez le sens du mot INTERNE.
TOUS mes arguments repose sur l'analyse littéraire et rhétorique du NT.
Ce genre de phrase «Il n'y a aucune raison de penser que…» pose les fondements de la croyance en une continuité dans l'emploi du Nom Divin entre l'avant et l'après JC.Les chrétiens en Palestine jusqu’à l'an 70 étaient considérés comme des juifs, les judeo-chrétiens continuèrent à pratiquer la circoncision et d'autre coutumes de la loi, il n'y a aucune raison de penser que dans les écrits ils ne puisse continuer à utiliser le nom divin.
Il n'y a pas que dans l'Evangile de Matthieu que le non-emploi du Nom Divin par Jésus est constatable.medico a écrit :Matthieu à dans un premier temps écrit son évangile en hébreu donc le tétragramme était utilisé dans les textes qu'il citait de l'ancien testament.