Mais c'est bien ça qu'on t'explique depuis le début. D'une part il existe plusieurs espèces de souris qui est un nom vernaculaire et général (comme il existe plusieurs espèces de chouettes ou de hiboux par exemple).Amelia a écrit :J'ai bien lu mais c'est impossible sinon e ne serait pas interfecond avec A ( F n'est pas une souris en tout cas et si interfecond avec e c'est que e n'est pas une souris non plus )
Mais si, que tu le veuilles ou non, ce cas de deux groupes de souris non-inter-féconds reliés par des groupes avec lesquels ils sont respectivement inter-féconds existe. Là, ce n'est plus un problème de réflexion, mais de négation de la réalité.
Là tu t'empêtres dans une explication à la noix avec des hommes et des singes. Mais cette démonstration est bien là pour t'expliquer que la notion d'espèce, même si elle est très bien définie, a des limites floues puisque deux groupes peuvent être d'une espèce différente et pourtant respectivement de la même espèce qu'un troisième groupe.Amelia a écrit :Bien si du coup si E est interfecond avec F il ne peut pas l'etre aussi avec A c'est comme si tu me disais que l'homme A est interfecond avec la femme E mais aussi avec le singe F par contre la femme A ne le serait pas avec le singe .
C'est bien parce que ce cas existe qu'il est nécessaire de se poser la question suivante "Comment ça se fait? Comment l'expliquer? Qu'en déduire par la suite et pour le reste du règne animal?"
Ce n'est pas une gentille histoire. Si tu t'étais interessé un tant soit peu à ce que te disaient tes interlocuteurs, tu aurais compris que c'est bien ce qu'ils t'expliquaient depuis au moins 5 pages.Amelia a écrit :Non c'est parce que ton histoire est impossible pour moi
Ce cas est un fait, il a été démontré dans le cas de la souris sylvestre, c'est le cas de salamandres en Californie, c'est le cas du goéland argenté et du goéland brun.
C'est parce que ce cas, qui est techniquement une anomalie dans la conception créationniste, existe que tu devrais remettre en question certains de tes préjugés. Mais je pense qu'on touche au but, tu as enfin compris où on voulait en venir, même si tu ne l'acceptes pas.
Oui, ces intermédiaires ont été trouvés, on se tue à te l'expliquer, donc non, pas première nouvelle. La première nouvelle, c'est que tu as appris à nous lire correctement (au prix de grands efforts de reformulation). Cinq Pages nécessaires pour que tu comprennes ce qu'on t'expliquais. Faudra-t-il 5 pages supplémentaire pour que tu les admettes comme des faits?Amelia a écrit :Les intermédiaires entre deux espèces différentes non interfecondes (donc A et F) ont été trouvés ? Première nouvelle
Là tu parles de changements. Je ne te parle même pas de changements physiques. C'est une notion qu'on peut introduire plus tard.Amelia a écrit :Oui surtout non la micro dit que c'est au sein d'une même espèce qu'il y a changement , poil plus long ou plus court , couleurs , taille , poids ... nous sommes donc toujours dans la même espèce et non une espèce différente
La raison pour laquelle j'ai dit oui et non, c'est parce que pour les évolutionnistes, la micro et la macro, c'est la même chose. C'est le même mécanisme. La micro désigne des modifications génétiques au sein d'une même espèce, aboutissant à plusieurs variétés. La macro désigne une séparation entre ces variétés sur une période suffisamment longue pour que ces variétés se séparent génétiquement au point de ne plus pouvoir se reproduire (et parfois, en passant par un état intermédiaire, en donnant des hybrides stériles), aboutissant à l'apparition de plusieurs espèces distinctes à partir d'une seule. Cette nomenclature est pratique, mais, comme pour la notion d'espèce où on ne sait pas encore que dire (A et F étant encore reliés par ces intermédiaires, sont-ils d'une espèce différente? Doit-on attendre que ces intermédiaires disparaissent, scellant leur séparation définitive pour qu'on les considère comme des espèces distinctes?) pour la micro et la macro (à quel moment on est toujours dans la micro, à quel moment passe-t-on dans la macro vu que cet événement n'est pas brutal mais se situe sur une période de temps assez longue?).
Voila pourquoi il est nécessaire d'utiliser ces concepts avec parcimonie.
Mettons la notion parasite de créateur commun de coté veux-tu? On n'en a pas besoin et ça ne fait que brouiller les pistes.Amelia a écrit :Ben non si je me dis qu'un couple de cheval produit des chevaux que des zèbres font des Zèbres et que les ânes font des ânes , je ne vois pas ou j'ai besoin d'un ancêtre communs mais bien d'un créateur commun
Tu maintiens donc qu'ils sont d'une espèce différente. C'est déjà ça de gagné. Mais cela n'explique pas pourquoi ils arrivent à avoir une descendance entre eux, même stérile. Cet élément n'es pas anodin.
Je vois, je comprends. Le soucis, c'est que je ne parle pas de changements physiques et on ne parle pas de variation dans ce cas précis (même si ça peut venir). Effectivement, on détermine qu'un changement au niveau des gènes peut aboutir à un changement physique. On y reviendra si tu veux. La variation, ce n'est pas que des changements physiques.Amelia a écrit :C'est un changement au sein d'une même espèce , un changement de taille de pattes, de couleurs de poils ... les changements survenu entre croisement de race différentes mais toujours de la même espèces aussi.
Je voulais être sûr que l'on était d'accord sur la notion d'espèce, que tu n'employais pas un mot avec une définition personnelle. Je reprends mon raisonnement après.Amelia a écrit :Non ce n'est pas moi mais la définition communément admise pour l'espèce en bio , je n'ai pas besoin de barrière restreinte, personnellement ,même si je les connais , parce que la barriére de l'espece s'arrete là où s'arrête la fecondité
Tu as tout compris, ce n'est pas si simple. Le problème est que que deux individus donnent des hybrides stériles est un phénomène qui atteste que les espèces ne sont pas aussi strictement séparées les unes des autres qu'elles n'en paraissent.Amelia a écrit :Ben oui la science arrive à cette conclusion en effet mais ce n'est pas si simple
Soit l'âne, le cheval et le zèbre sont d'une espèce différente, et ne devraient pas donner de descendance, même stérile
Soit l'âne, le cheval et ne zèbre sont de la même espèce, et devraient dans ce cas donner une descendance fertile.
La théorie de l'évolution explique que ce cas est une phase intermédiaire, que les espèces sont en cours de séparation, mais cette séparation n'est pas encore suffisante pour que ces trois groupes ne donnent plus rien. Le créationnisme, lui, n'arrive pas à l'expliquer.
Ben dans le contexte alors, ça ne veut pas dire grand chose. Et c'est surtout en contradiction avec ce que tu disais plus tôt, car s'il y a variation, c'est bien qu'on considère que le cheval, l'âne et le zèbre sont des variétés. Relis-toi. Relis le moment où tu disais ça.Amelia a écrit :Je te l'explique plus haut
Pas dans ce cas, sauf dans un cas extrême que je vais donner là: que ce créateur ait créé l'âne, le cheval et le zèbre séparément mais en leur donnant la possibilité de donner des hybrides stériles. Eh ben si c'est ça, alors le créateur joue à un jeu dangereux de brouillage de pistes.Amelia a écrit :Ben pour moi si
Tu arrives à une autre conclusion pour les raisons suivantes:Amelia a écrit :Oui mais voilà je n'arrive pas à la même conclusion quand même
-Dans le cas des souris parce que tu ne comprenais pas que la notion d'espèce, si le mot a une définition précise, n'est pas si stricte. Et maintenant, ce n'est pas parce que tu ne le comprends pas, c'est parce que tu refuses de l'admettre. Pourtant ce cas existe, le nier revient à me traiter ou à traiter les biologistes évolutionnistes d'inventer des cas qui n'existent pas, de mentir. Et c'est une accusation très grave.
-Dans le cas des ânes, des chevaux et des zèbres, parce que tu ne comprends pas que ce cas atteste d'une séparation progressive de groupes issus d'un seul. Comme je l'ai dit plus haut, d'après le créationnisme où les espèces sont fixes, il ne peut y avoir que deux cas stricts. Pas un troisième cas bizarroïde où les groupes donnent des hybrides stériles, créateur commun ou pas. Après tout, il est aussi commun aux chiens, pourtant le chien ne se reproduit pas avec le cheval. Ce n'est pas parce que le créateur est commun que ça explique ce cas étrange.
On n'en a pas besoin, c'est juste la seule explication au problème. Ton concepteur commun ne peut expliquer l'existence de ces hybrides (à part comme je l'ai dit plus tôt si le concepteur s'est amusé à brouiller la notion d'espèce en créant cette anomalie).Amelia a écrit :Si ils sont interfeconds oui et non je ne conçois pas d'ancêtre commun pas besoin puisque j'ai un concepteur commun , par contre vous vous en avez besoin
Et une contradiction. Tu dis plus haut que le cheval, l'âne et le zèbre appartiennent à une espèce différente puisque tu admets que dans une même espèce, on n'obtient qu'une descendance viable et capable de se reproduire (selon sa définition communément admise), maintenant tu viens me dire qu'ils appartiennent à la même espèce parce qu'ils sont inter-féconds. Mais le problème, c'est que leur produit entre eux est stérile. Donc non, ils ne sont pas de la même espèce.
Par contre, s'ils ne sont pas de la même espèce, ils ne devraient même pas former d'hybrides, même stérile. Rien du tout, concepteur commun ou pas. Et ce raisonnement n'admet pas 36 possibilités.
Je dis et je répète ce que j'ai dit plus haut:
Soit l'âne, le cheval et le zèbre sont d'une espèce différente, et ne devraient pas donner de descendance, même stérile
Soit l'âne, le cheval et ne zèbre sont de la même espèce, et devraient dans ce cas donner une descendance fertile.
Si tu viens m'expliquer que Dieu les a créé comme des espèces distinctes mais capables de donner des hybrides stériles dès le départ, alors on aura fait un bond en avant dans la discussion. Par contre, ta position deviendra rapidement intenable.