J'm'interroge a écrit : ↑24 mars21, 07:34
Je pense cependant que que le concept de possible en soi n'est généralement pas bien compris étant généralement confondu avec celui aristotélicien de potentialité ou avec celui de possibilité hypothétique.
BenFis a écrit : ↑24 mars21, 10:47
Oui, au vu de tes réponses, je dois dire que je ne comprends pas vraiment ton concept de
possible en soi; en tout cas, je ne m'en fait pas la même idée que toi.
Que tu ne t'en fasses pas la même idée n'est pas bien grave.
Le concept par contre est précis : un possible en soi est un "réellement possible", autrement dit : ce n'est pas un possible hypothétique qui peut ne pas être "possible en réalité".
C'est le concept de possible des éléates et des mégariques qui donnaient l'équivalence suivante :
Possible en soi <=> nécessité en soi <=> être en soi
Je ne conçois rien de tel pour ma part.
Ni un être personnel, ni un être infini, ni une substance, ni la réalité en soi...
Perso je parle d'une instance intelligente multi-universelle, ramifiée, non centralisée de structure, pluri-originelle, non centralisatrice, transversale, de laquelle tout esprit et conscience procèdent, en laquelle ils trouvent leur capacités et accèdent à d'autres, que tout esprit, toute conscience informe comme elle les informe aussi premièrement et en conséquence, collectrice de données, inspiratrice, média entre les esprits, coordinatrice, productrice d'idées, opératrice, investigatrice, prospectrice, innovatrice, régulatrice, etc...
BenFis a écrit : ↑24 mars21, 10:47
Tu dresses là une liste de propriétés du divin avec lesquelles je suis globalement d'accord, à condition de restreindre certains termes. Par ex. le terme de conscience, telle que tu l'emploies, a l'air de désigner une existence objective avant même que le support permettant son expression soit opérationnel!?
Alors non, selon ma compréhension la conscience n'est pas une réalité objective comme le serait par exemple un électron, une planète, une cellule vivante, un fossile, un circuit intégré, un écosystème, etc.., elle ne peut pas l'être ou le devenir pour la bonne raison que ce n'est pas une réalité physique, mesurable, c'est une réalité qualitative, un ensemble de pures apparences mentales, de ressentis, de perceptions, etc.. et si bien évidemment elle nécessite un esprit, autrement dit : une structure cognitive et tout un dispositif structural pour la produire, son support n'est en revanche pas une structure organique ou physique située dans le domaine accessible par des capteurs ou instruments de laboratoires. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, son support n'est pas le cerveau organique physique, ce dernier n'étant qu'une annexe cognitive secondaire dissociable, mais pas exactement ce qui produit la conscience. Le cerveau dans nos boîtes crâniennes fait tout ce que l'on sait qu'il fait et il fait bien d'autres choses encore qui restent à découvrir, mais il ne fournit que du "prêt à mâcher" pour l'esprit lequel génère d'après ces données la conscience ordinaire (d'association corporelle). Il reçoit en retour des feedbacks et des informations qu'il est capable de traiter, mais chez nous normalement uniquement de manière subconsciente.
J'ai précisé ailleurs ce que ni l'esprit ni la conscience ne s' "in-carnent" à proprement parler et qu'il s'établit seulement ici ou là, en un temps ou un autre, une connexion entre un corps et un esprit-conscience qui s'interrompt et reprend parfois, et cesse définitivement à un moment donné. J'ai expliqué que quand un esprit-conscience se connecte à un corps il perd généralement certaines de ses fonctions et "accès" (au pluriel) par la "Source", vivant ainsi une expérience humaine qui dure en apparence un certain temps, relatif : "le temps" d'une vie corporelle.
J'ai dit que du point de vue de l'esprit-conscience intégré à la Source avec toutes ses capacités retrouvées, ayant retrouvé ses mémoires et "accès" (au pluriel) aux connaissances et contacts par la Source, contacts notamment avec les autres esprits-consciences de son collectif spirituel, les expériences humaines et autres en association avec des corporéités physiques, sont vues dans une globalité comme autant d'expressions personnelles, des mises en perspectives de qualités et de principes que nous esprits-consciences avions besoin d'expérimenter, ou mieux dit : de visiter ou de manifester sous ces formes, afin de les intégrer aussi à ce niveau, lequel permet des rapports conflictuels enrichissants et une certaine créativité. J'ajoutais qu'intégré à sa Source et en pleine capacité, l'esprit-conscience n'est plus soumis aux mêmes lois et nécessités : temporalité, entropie, besoins vitaux... (qui sont celles de la biologie en réalité), ni aux mêmes restrictions que celles que nous connaissons dans notre présente condition.
Le champ des possibles en soi comporte bien d'autres structures de possibilités que celles qui s'abordent par la mesure et des instruments de laboratoires, nos esprits et ce en quoi ils s'insèrent notamment, en font partie.
Normal. Et je ne t'invite certainement pas à me croire sur parole.
BenFis a écrit : ↑24 mars21, 10:47J'ai écouté une émission qui présentait une femme occidentale devenue shamane et qui propose dans son livre, une méthode permettant de développer une interactivité avec d'autres niveaux de conscience. Est-ce que c'est de ce genre d'approche dont tu parles ?
Oui. C'est de ce genre d'approches dont je parle en effet.
La conscience ordinaire (conscience d'association corporelle) n'est qu'une modalité de la conscience parmi une multitude d'autres.
En désactivant certaines zones cérébrales, l'esprit se déconnecte partiellement du corps et retrouve ainsi d'autres de ses fonctionnalités et capacités normalement inhibées, accède par ce que j'ai appelé la Source à d'autres canaux et sources d'information, il se retrouve à nouveau en communication "médiumnique" par la Source avec son collectif d'esprits.
Quand c'est le cas une conscience élargie est retrouvée.
.