Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.
Posté : 01 févr.23, 22:42
New York en 1800agecanonix a écrit : ↑01 févr.23, 12:17 Et c'est ce qu'ils ont fait.. mais quand c'était intelligent !
Plus sérieusement, il aurait été d'une stupidité infinie d'inventer une trottinette ou une draisienne en pleine jungle ou au milieu d'une forêt vierge.
Il est évident que la locomotion avec des roues ne pouvait être imaginée qu'avec l'infrastructure qui lui est indispensable, les routes.
Mais plus important , pour ne pas avoir tort du invoque une raison que tu rejettais il y a peu comme non pertinente ... le cerveau humain étant une machine à inventer ... il y a peu tu nous aurais soutenu qu'il ne pouvait qu'inventer la route puisqu'il se projettait dans l'avenir
Et maintenant la queue entre les jambe tu nous invoque ... mais que cela ne pouvait pas encore exister parce que la route n'existait pas ...
C'est du dernier ridicule !
Ainsi donc tu reconnais qu'une soit "disant invention géniale" produite par tes super cerveau buttent sur la réalité !
Mais Ô curiosité de l'esprit agecanonicien ... homo sapiens aurait du imaginer sitot les silex connu la tronçonneuse pour se faciliter le travail de découpe des carcasses ...
Donc ton super cerveau bloque là ou un cerveau de singe est capable de comprendre ...agecanonix a écrit : ↑01 févr.23, 12:17 Ainsi, l'invention de la roue était extraordinaire, mais son exploitation comme moyen de transport n'était pas possible pendant les milliers d'années qui ont suivi.
Si un singe est capable de comprendre que casser une noix sur une pierre ou mieux entre 2 pierres .. l'homme n'est pas capable de se rendre compte que rouler sur du dur est plus efficace que sur du mou ... .
Foutaise mon ami ... tu n'as juste aucun argument ... et peu être pire tu n'as aucune profondeur dans tes réflexions ... tu lance à l'envie des hypothèses
imaginant qu'il y en aura une qui répondra à la question ...
Pas de routeagecanonix a écrit : ↑01 févr.23, 12:17 Il n'y a donc absolument rien d'anormal à ce que l'invention de la roue ne soit pas suivi de celle d'une draisienne.
ici non plus
C'est quand même ballot que d'avancer des arguments que tu tiens pour vrai, vérifié et digne de foi ... alors que la réalité est à l'opposée de tes déclarations
Bah non ... le bi-face suffisait pour ce qu'il avait à faire ... et cela était largement suffisantagecanonix a écrit : ↑01 févr.23, 12:17 Par contre, il est profondément anormal que l'inventeur des bifaces, qui maîtrisait la taille des pierres, leur dureté, qui comprenait la notion de pénétration dans l'air, ou dans le corps, qui avait intégré l'idée qu'il fallait, pour faire un outil, fabriquer d'autres outils pour les façonner, en soit resté pendant 1,5 millions d'années à cette seule invention.
Mais le même homme n'est pas capable de se projeter pour réaliser qu'une surface dure sous une route est mieux qu'un terrain meuble ou gorgé d'eauagecanonix a écrit : ↑01 févr.23, 12:17 Pour inventer un biface, il faut être capable de se projeter pour comprendre le bénéfice d'un tel outil. C'est un acte pratiqué par une vraie intelligence, la même qui est à la base de toutes les inventions modernes: savoir, à travers un outil, prolonger sa volonté en plus de décupler ses forces ou limiter ses efforts, en y ajoutant augmenter ses chances de réussir.
La bonne blague Agecanonicienne du matin ...
blabla continuel en spoiler
Revenons en maintenant à E. Pouydebat chapitre 8 où l'auteur discute du problème de l'intelligence et de sa définition
ce chapitre commence ainsi
en soulevant le problème de la définition même de l'intelligence , nous voyons poindre ici en filigrane une idée qui semble "acquise" par bon nombre de personne , mais qui est fausse. A savoir "la suprématie de l'intelligence humaine" ou exprimer autrement "l'intelligence humaine serait un summum"L’être humain est plus intelligent qu’une fourmi car celle-ci ne sait pas utiliser un ordinateur. De fait, l’être humain est plus doué en informatique qu’une fourmi. Mais la fourmi du désert est plus intelligente que l’être humain, car elle possède de bien meilleures capacités de navigation. Qui est le plus intelligent des deux ? Utiliser un ordinateur est-il plus important pour survivre que de savoir naviguer ? On ne peut pas répondre. De même qu’il est très difficile de répondre à la question « êtes-vous intelligent ? », tout simplement parce qu’il n’existe pas de définition simple et unique de l’intelligence.
Elle poursuit en rappellant quelque évidence que nos amis Créationnistes refusent de voir et/ou de comprendre
2 évidences qu'il est donc essentiel de rappeller. (1) La non linéarité de l'évolution. (2) celle que l'on présentait du paragraphe précédent la fausse bonne idée de la hierarchisation des intelligencesIl n’existe pas d’évolution linéaire de l’intelligence au même titre qu’il n’existe pas d’évolution linéaire tout court. D’où le choix délibéré d’utiliser une définition large de l’intelligence comme nous l’avons fait tout au long de cet ouvrage et de la considérer comme une stratégie adaptative. Toutes les espèces sont intelligentes, à leur manière, dans leur contexte, pour une ou plusieurs capacités, certes, mais elles le sont toutes. Et vouloir hiérarchiser cette intelligence dans le seul but de montrer la suprématie humaine est chose vaine, car il existera toujours une capacité qui échappe aux humains et que nous trouverons chez d’autres animaux. Il faut, de plus, contempler l’intelligence à l’échelle de l’évolution. Les fourmis, qui ont en partie côtoyé les dinosaures, vivent et survivent depuis 120 millions d’années. Les humains, seulement âgés d’environ 3 millions d’années, seront-ils assez intelligents pour en faire autant ?
Dans la seconde sous partie "Quand la vie apparaît, l’intelligence aussi" l'auteure introduit une notion évidente pour certain
en effet au vu des multiplicité "d'intelligence" vues tout au long de son ouvrage ainsi que de la diversité des notions recouvertes par l'intelligenceIl est très difficile de dire quand l’intelligence est apparue. Une telle réponse serait en effet basée sur des déductions d’observations ou des connaissances du monde actuel. On ne peut donc proposer que des hypothèses. Et l’une d’entre elles semble assez plausible.
la réflexion sur "l'origine" nous mène aux tout premiers être vivant
et de conclure cette partie par l'évidence à nouveau des faits et observationsElle apparaît sans doute au même moment que la vie, avant même les vrais animaux, soit il y a environ 3,5 milliards d’années.
Il n’est donc pas surprenant que des collègues parlent d’intelligence collective pour ces si petits organismes. Les micro-organismes sont ainsi capables d’adaptations complexes, voire de comportements altruistes ou de coopération. Certains savent même choisir la matière première adéquate pour construire leurs coquilles257 et sont dotés de capacités d’apprentissage258… Chez les bactéries, la formation de biofilms nécessite une décision commune à l’ensemble de la colonie et nombreux sont les exemples de réorganisation, de coopération ou d’adaptation en cas de stress nutritif, de déshydratation à cause de la chaleur ou d’attaque par un antibiotique259. Certains parlent même d’intelligence sociale chez les bactéries260 ! Or les bactéries sont les premiers êtres vivants à apparaître sur la planète et elles n’ont ni mains ni cerveau. L’intelligence n’est définitivement pas l’apanage des humains et n’est certainement pas liée à une morphologie ou physiologie particulière. Il est fort probable que les capacités du cerveau humain sont sous-estimées et encore largement inconnues, mais il n’en demeure pas moins que l’intelligence n’a pas attendu l’arrivée des humains pour se propager au cours du temps et de l’espace, apparaissant en divers endroits à diverses périodes.
la troisieme sous partie "Pourquoi l’intelligence apparaît et évolue" pose la question de l'apparition. Emmanuelle Pouydebat
présentera
mais au vu de l'ensemble de son ouvrage et des évidences developpée et étudiées tout du long cela n'est pas suffisantDes recherches récentes montrent que certains gènes pourraient être impliqués dans l’évolution de l’intelligence. Ce serait par exemple le cas du gène FOXP2 qui serait lié au développement du langage et aux capacités d’apprentissage.
elle exprimera également le paradoxe apparent suivant ( remarquons que c'est la citation de notre ami à peu de chose prèsLoin de ces théories généticiennes, d’autres paramètres ont probablement contribué à l’apparition et à l’augmentation des capacités des organismes et de leur intelligence. Ainsi, certains chercheurs mettent en avant des paramètres sociaux, comme la vie en groupe ou l’évitement-affrontement des prédateurs, mais également des paramètres écologiques comme la recherche de nourriture262. Et si l’intelligence apparaît à différentes époques et dans diverses lignées animales, c’est sans doute qu’il y a des bénéfices, pour les organismes, à en tirer. Il est par exemple possible que l’intelligence permette à un organisme de résoudre des problèmes et d’augmenter sa survie, notamment grâce à ce qu’on appelle la flexibilité comportementale, c’est-à-dire la capacité à adapter son comportement à la situation grâce à un large panel de possibilités individuelles263.
)
et qu'alors elle exploite pour expliquerAinsi, leur grand cerveau permettrait aux humains de bénéficier de meilleures performances en termes de mémoire, d’apprentissage, de planification, etc. Mais de tels bénéfices ne sont pas suffisants pour expliquer l’évolution de l’intelligence et du cerveau. Car, a priori, la sélection naturelle ne favorise pas les excès et si une solution peu coûteuse est présente, elle a plus de probabilités d’être sélectionnée. Or l’intelligence est un trait considérablement coûteux. En effet, le cerveau humain est responsable à lui tout seul de la consommation de 25 % du glucose corporel, de 20 % de l’oxygène et de 15 % du débit cardiaque. Le cerveau nécessite 20 % de notre métabolisme de base et ne représente que 2 % environ du poids total du corps. Il représente donc un coût élevé pour le métabolisme, bien plus que les autres tissus du corps humain. Autrement dit, les avantages engendrés par un accroissement de la taille du cerveau ont intérêt à être très pertinents.
ainsi donc notre caractéristique est principalement lié à notre sociabilisationCette vision physiologique de l’intelligence devient encore plus intéressante lorsqu’on sait qu’explorer et apprendre en groupe conduit à une utilisation plus efficace du cerveau. Il y aurait donc un bénéfice réel, mais coûteux, à être intelligent, rendu plus économique en quelque sorte par la vie sociale. Ainsi on peut supposer que les animaux sociaux et ayant un système social tolérant et un développement lent (qui laisse le temps d’apprendre) ont développé les formes les plus étendues d’apprentissage social et ont donc probablement des capacités élevées. C’est le cas des grands singes, des singes capucins, des dauphins, des baleines, des éléphants, des corvidés ou encore des perroquets. L’espèce humaine en tant qu’espèce sociale et bénéficiant d’un long développement intègre parfaitement ce type d’hypothèse dite culturelle. L’apprentissage social chez les humains apparaîtrait ainsi très tôt pendant la croissance, permettant d’acquérir toutes sortes de compétences et de techniques. La pédagogie serait ainsi, pour certains, une adaptation typiquement humaine265 et, pour d’autres, partagée avec les chimpanzés266 et même les fourmis qui, pour certains chercheurs, sont de bonnes « maîtresses267 » ! Par exemple, les mères chimpanzés de Taï enseignent à leurs petits de 6-7 ans comment casser les noix en leur montrant par exemple la position correcte de la noix à adopter sur le support (l’enclume) ou en exécutant parfois les gestes au ralenti268.
et de conclure une fois de plus , remarquons que ce point est important puisque à nouveau il vient logiquement apres la réflexion sous un autre angleLa vie sociale impliquant coopération et compétition a donc probablement favorisé l’apparition et l’évolution de l’intelligence.
La théorie imaginaire qui placerait l'homme au sommet de l'évolution par son intelligence , ou autrement dit la théorie qui voudraitCe qui est également évident, c’est qu’au sein de n’importe quel groupe ou de n’importe quelle espèce, vous observerez des comportements différents, des individus qui échoueront et d’autres qui réussiront, des individus plus efficaces que d’autres, etc. Comme toujours au regard de la biologie et de l’évolution, il existe une très grande diversité entre les espèces, entre les populations et entre les individus. Et cette diversité rend les choses complexes à comprendre, d’autant plus si nous plaçons les humains en haut de cette pyramide évolutive imaginaire.
que l'homme doit forcément être supérieur intellectuellement aux autres animaux est simplement stupide et empêche de bien appréhender la réalité des chose
En gros , c'est une question sans fondement qui empêche la résolution du problème ou du paradoxe posé !
Cette idée sera reprise un peu plus tard
La sous partie suivant "Imaginons que les humains soient tout de même les plus intelligents…"
ici l'auteur nous propose une forme de raisonnement par l'absurde
elle commence ainsi
elle décrit alors ce que l'on attribue à cette intelligence "supérieure"Partons, malgré tout, du postulat que les humains possèdent une intelligence extraordinaire et supérieure aux autres espèces.
mais aussitot , et en s'appuyant sur les faits et les observationleur grande créativité et à leur grande intelligence
...
la résolution de problèmes écologiques comme l’utilisation d’outils, la chasse, le charognage, la vie dans la savane ou en environnements instables, etc.
elle cite ensuite plusieurs observation connues pour illustre le propos et arriver donc à une impasse conceptuelle ... l'hypothèse "premiere" ne mène donc nulle part !!Le problème, c’est que bon nombre d’autres espèces utilisent des outils, vivent dans des environnements instables, chassent, charognent, etc. C’est pour cette raison qu’un autre champ de la recherche propose que les avancées en termes de langage, d’art ou encore de religion aient conduit à l’utilisation de représentations symboliques à l’origine de capacités culturelles élevées269. Mais bien des espèces ont des modes de communication très complexes par les chants, les vocalises, les gestes et même par l’utilisation de symboles. Des expériences ont d’ailleurs confirmé ces capacités élevées.
L'avant derniere sous partie De l’impossibilité de hiérarchiser l’intelligence
résume donc ce qui est présenti depuis le début ... et quelle explique dans cette partie
le paragraphe suivant va dans le même sensQu’y a-t-il eu de si spécial pour que les humains actuels deviennent si intelligents ? La question est probablement en elle-même biaisée et c’est sans doute pour cela que nous ne trouvons pas de réponse fiable. Nous cherchons des causes, voire une cause, à l’intelligence humaine parce que nous la considérons comme extraordinaire. Mais si cette intelligence n’est pas si extraordinaire que nous voulons bien le croire, alors il est normal que nous ne trouvions pas de causes particulières et spécifiques à cette intelligence humaine.
et la derniere sous partie L’humain et la fourmiPour ma part, j’ai beaucoup de mal à comprendre cette hiérarchie de l’intelligence qui est faite et qui place les humains au-dessus des autres animaux. Les humains font des choses que bien d’autres animaux ne savent pas faire. Mais l’inverse est parfois vrai aussi. Il n’existe pas une mais des intelligences. Et les arguments choisis pour hiérarchiser les comportements du plus au moins intelligent sont finalement tous très personnels, voire subjectifs. Un individu qui sait utiliser un ordinateur est-il plus intelligent qu’un individu qui ne le sait pas ? Peut-être, peut-être pas. Et si cet individu qui sait utiliser un ordinateur ne se souvient jamais où il a mis ses clés pendant que l’autre a une mémoire exceptionnelle, lequel devient le plus intelligent ? Ce raisonnement à l’échelle de l’individu peut s’appliquer à l’échelle des espèces. Pourquoi un comportement serait-il plus important qu’un autre ? Quel critère objectif choisir ?
commence par un petit "conte" illustratif ... entre une fourmi et un humain
le chapitre se termine par cette conclusion évidente à présent
Ainsi donc , Emmanuelle Pouydebat , remet l'homme à sa juste place ... un animal ... et rien d'autre , avec certaine capacité mais pas plus que celaAlors oui les humains sont intelligents, capables de découvertes et de créations extraordinaires, mais cessons peut-être cette quête absurde de chercher à comprendre l’émergence de cette intelligence spécifique aux humains si elle ne l’est pas ou si elle est relative ! C’est une évidence : il existe des intelligences, propres à chaque contexte, à chaque espèce, à chaque individu. Et hiérarchiser une telle diversité relève de l’impossible ou d’une volonté consciente ou non de placer à tout prix les humains au sommet.
Et surtout depuis le début de son ouvrage explique que "l'intelligence humaine" n'est pas du tout ce que notre ami nous en dit ...
Alors qu'il nous à pourtant assurer de la pertinence des réflexions de cette auteure ...
Il reste encore un chapitre que je lirais probablement ce soir entre autre chose ... mais je constate une chose
assez amusante dans le fond c'est cette propension à utiliser des auteurs lorsque cela arrange le discours créationniste
mais ou visiblement ceux qui font les citations n'ont pas lu , ni même compris la teneur du propos au point qu'ils nous citerons des auteurs
qui affirment l'exact contraire des propos que les créationnistes tentent de nous faire avaler en présentant les propos , ici de E. Pouydebat, comme pertinent pour défendre la thèse ou une idée créationniste
Cordialement
Ajouté 2 heures 6 minutes 15 secondes après :
Hello,
Et pour faire suite à ce qui précède sur l'intelligence quelques articles récents concernant nos cousins les singes ...
Le premier article de PLOS Biology concerne les grands singes ( chimpanzés et de bonobos )
https://journals.plos.org/plosbiology/ ... io.3001939
et présente une chose à laquelle la théorie de l'évolution apporterait une réponse évidente
L'article intitulé
présente une unité de sens des gestes signifiants pour des espèces différentes laissant entrevoir des sources communes.Towards a great ape dictionary: Inexperienced humans understand common nonhuman ape gestures
Vers un dictionnaire des grands singes : Des humains inexpérimentés comprennent des gestes courants de singes non humains
Ainsi les "humains" ( plus de 5 000 ) ont eu pour taches de comprendre la signification des gestes effectué par les singes.
Les résultats montre que 80 % des gestes étaient compris.
Cela pose la question suivante "Comment explique t on que l'homme comprenne les gestes alors que nous n'utilisons pas ces signes ?"
cela est à rapprocher d'un autre article https://link.springer.com/article/10.10 ... 018-1213-z
qui observe que le répertoire gestuel des enfants de 1 a 2 ans utilisent eux ces fameux gestes.
Un autre article illustre un autre fait concernant l'intelligence animale ici il est question de macaques Japonais (Macaca Fuscata)
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux ... her_169138
article complet que l'on retrouve en anglais ici
https://www.nature.com/articles/s41598-022-23799-1
cordialement