a écrit :"Entre le Ps 42-89 on retrouve plus de 90 fois le Nom de Dieu ce n'est donc pas très rare."
Philippes,
Certaines questions vous font fuir et d'autres vous incitent à reprendre la discussion.
Votre lecture est partielle et superficielle, comme d'habitude.
Vous noterez que j'avais précisé "si on y regarde bien", manifestement c'est ce que vous n'avez pas fait.
Les Ps 42-83 présentent la caractéristique de privilégier le nom divin 'Elohîm (200 occurrences, contre seulement 43 du tétragramme), alors que, dans le reste du Psautier, le nom divin yhwh est largement prépondérant (642 occurrences, contre 29 pour 'Elohîm). Ce fait dénote une prise de distance vis-à-vis du tétragramme.
a écrit :"Dans le livre de Job on peut le trouver 22 fois et y compris selon certaines notes"
Philippes,
Encore une fois, vous me lisez très mal et vous êtes aveuglé par votre défense (sans réflexion) de la position de la WT.
J'avais précisé concernant le livre de Job : "une seule fois dans tous les dialogues de Job". Il est surprenant de le trouver de nombreuses fois dans les autres parties du livre de Job et UNE SEULE FOIS, dans les dialogues qui couvrent une grande partie du livre de Job (
chapitres 13 à 37 ou Dieu est nommé "eloah" ou "Sadday"). Qu'en pensez-vous ?
a écrit :"Qu'il soit rare dans le cantique des cantiques (8:6) voir Darby, Chouraqui, Annotée ok. Dans le livre d'Ester il apparait en acrostiche dans au moins 4 passages. Et dans l'Ecclesiaste on peut le trouver en 2:24 (Targ Syr). Même dans la période du retour d'exil on le trouve de très nombreuses fois dans les livres de Zacharie et Malachie. Il semble que la superstition n'a pas influencée ni Zacharie, ni Malachie
"
Philippes,
Je vous encourage à faire l'effort de lire attentivement afin de ne pas déformer mes propos et de me proposer une réponse digne de ce nom.
Dans mon précédent post j'avais précisé que la coutume ("de certains courants du judaïsme") qui consistait à éviter de désigner Dieu par le tétragramme avait "déjà" influencé le livre d'Esther, de l'Ecclésiaste et du Cantiques des cantiques. Vous noterez que ces livres
ne désignent JAMAIS Dieu par le tétragramme, ce fait est à mettre en contraste avec le fait que dans les autres livres de l'AT, le tétragramme est utilisé abondamment.
Philippes, êtes-vous capable de vous extraire de votre doctrine et d'apprécier à sa juste valeur ce contraste et d'en tirer les bonnes conclusions ???
Dans l’ensemble des douze chapitres du livre de l'Ecclésiaste Dieu n’est désigné que sous le nom commun d’Elohîm, jamais sous le nom propre du Dieu d’Israël : Yhwh. Cette constations traduit bien le fait que l'auteur de l'Ecclésiaste se conformait déjà la tradition qui demandait de ne pas désigner Dieu par le tétragramme.
Concernant Ecc 2,24 : « Il n’y a rien de bon pour l’homme (ha’adam) sinon de manger, de boire et de goûter au bonheur dans la peine. Cela aussi, je vois, moi, que cela vient de la main de (du) Dieu (ha’elohîm) »
Le livre d’Esther ne contient pas une seule fois le nom Yhwh et
Dieu n' est JAMAIS désigné par le tétragramme, il est
caché en acrostiche à 5 reprises dans le texte hébreu, dans les passages suivants: Esther 1:20, 5:4, 5:13, 7:7 et 7:5. Le fait que le tétragramme soit caché et qu'il ne serve JAMAIS a nommé Dieu est révélateur.
Philippes, Comment expliquez vous que dans les livres d'Esther, de l'Ecclésiaste et du Cantique des Cantiques, Dieu n'y soit JAMAIS
désigné et ou
nommé Yhwh ?????
a écrit :"Concernant l'usage du mot "Seigneur" que penses-tu du passage de 2 Tim 1:18 ou il est dit:"que le Seigneur reçoive miséricorde auprès du Seigneur. Tu peux nous dire ici qui sont les deux Seigneurs?"
Philippes,
Je trouve que vos arguments sont d'une faiblesses effarantes et reposent sur des textes nébuleux qui prêtent à interprétations mais rien de concret du vide abyssal.
Première remarque: ce n'est pas parce que des textes sont "bibliques" qu'ils sont forcément bien écrits, ni bien pensés !
La formulation de 2 Timothée 1,18 est en effet confuse: elle sous-entend probablement un "jeu de rôles" entre le Père et le Fils, mais il peut fonctionner dans les deux sens. A première vue j'inclinerais pour l'interprétation: que le Seigneur-Fils lui accorde de trouver compassion auprès du Seigneur-Père, peut-être parce qu'il y a un article dans le premier cas et pas dans le second (ce qui correspond mieux à l'usage dominant de la Septante, kurios sans article = Yahvé).
Pour expliciter un peu en quoi consiste le "jeu de rôles", la structure de la phrase implique
1) un Seigneur-providence ou un Seigneur-grâce (qui accorde ou donne de...) et
2) un Seigneur-juge (devant qui on trouve ou non compassion "en ce jour-là"). Mais comme le Père et le Fils sont également susceptibles de jouer les deux rôles, on interprète, en fait, comme on veut: ou bien a) que le Père-providence lui accorde d'être gracié par le Fils-juge, ou bien b) que le Fils-grâce lui accorde de l'être par le Père-juge. L'attribution du jugement au Fils en 4,1 pourrait faire pencher la balance vers le premier sens (a), au contraire de ce que je suggérais plus haut; mais il ne faut pas non plus trop présumer de la cohérence de l'auteur (qui, en l'occurrence, a vraisemblablement beaucoup moins réfléchi que nous à ce qu'il écrivait !).
a écrit :"Enfin j'ai beau chercher dans les pages précédentes...mais je n'ai pas trouvé ou tu reconnais franchement que le Père et le Dieu de Jésus à pour Nom: Yhwh."
Philippes,
Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Votre question est idiote et absurde, vous voulez à tout prix que le Dieu et Père de Jésus ait un nom, alors que Jésus lui-même a refusé de le nommer par un NOM mais a choisi l'appellation "Père".
Réalisez vous que même dans la TMN, Jésus n'emploie JAMAIS le tétragramme quand il prie Dieu ???
Philippes, Comment considérez vous le fait que Jésus (même dans la TMN) a privilégié l'appellation "Père" pour nommer Dieu ????