Posté : 22 févr.07, 11:52
mais tu as lu ces textes au moins ?
tu nous ressort les mutations de Morgan, mais c'est vieux comme le monde ça, ce n'est pas de ça dont je te parle.
Je recopie donc je que je disais ( et qui était en gros une synthèse des articles ) :
posté le 27 janvier :
ça fait presque un mois, et tu confonds toujours avec une banale mutation délétère.
Les mouches qui portent l'élément P ( la modification apparue naturellement, c'est un transposon, plus un élément de contrôle ) sont morphologiquement exactement comme les autres mouches, celles qui ne l'ont pas.
Mais si on croire un mal porteur de l'élément P, et une femelle qui ne l'a pas, on obtient ensuite une lignée stérile, ou complètement mutée au point de ne pas être viable.
En gros, incompatibilité sexuelle.
On trouve aussi le cas plus classique chez des fleurs de mutations qui décalent la période de floraison, ou qui changent l'insecte pollinisateur, ce qui rend la reproduction avec les individus non porteurs de la modification impossible.
Ce sont des exemples de différenciation d'espèces superbe, observés "en live", et tels que prédits par la théorie de l'évolution. Sympa, non ?
Mais bon, ça fait jamais que trois fois que je le dis.
tu nous ressort les mutations de Morgan, mais c'est vieux comme le monde ça, ce n'est pas de ça dont je te parle.
Je recopie donc je que je disais ( et qui était en gros une synthèse des articles ) :
posté le 27 janvier :
et posté le 28 janvier :Il arrive même qu'on observe en "live" la disjonction d'espèces.
On parle d'apparition d'espèces quand au sein d'une population, on fini par trouver deux groupes, qui ne sont plus interféconds, n'est-ce pas ?
Et bien quant on croise des individus mâle actuels de Drosophila Melanogaster avec des individus femelles provenant d'anciennes souches, capturées il y a longtemps, on obtient des rejetons presques tous stériles, et ceux qui ne sont pas stériles ont des rejettons présentant des mutations anarchiques !
Pourquoi cela ? parceque entre le moment ou les souches anciennes ont été capturées, et aujourd'hui, les populations de mouches dans le monde ont changés...leur génome a connu des évolutions qui provoquent cette incompatibilité.
non, je parle d'une modification qui a eu lieu dans la nature, et qui a rendu dans le monde entier des variétés de Drosophila Melanogaster sexuellement incompatibles avec celles n'ayant pas reçu cette modification.
En gros, on a gardé en labo des mouches en les soustrayant à la nature, en conservant leur génome fixé, et on se rends compte aujourd'hui que quand on veux les croiser avec des mouches capturées maintenant aux mêmes endroits, ça ne marche plus.
C'est dans la nature que les mouches ont changé, et elles ne sont plus capable de se reproduire normalement avec celles qui n'ont pas changé.
Quant est-ce qu'on parle d'une nouvelle espèce déjà ?
Quand les individus mutants ne peuvent plus se reproduire avec ceux qui n'ont pas muté...
C'est bien le cas ici.
Au fait, on trouve encore des souches non mutantes de Melanogaster dans la nature ; on n'en trouve pas que dans les élevages de labo.
ça fait presque un mois, et tu confonds toujours avec une banale mutation délétère.
Les mouches qui portent l'élément P ( la modification apparue naturellement, c'est un transposon, plus un élément de contrôle ) sont morphologiquement exactement comme les autres mouches, celles qui ne l'ont pas.
Mais si on croire un mal porteur de l'élément P, et une femelle qui ne l'a pas, on obtient ensuite une lignée stérile, ou complètement mutée au point de ne pas être viable.
En gros, incompatibilité sexuelle.
On trouve aussi le cas plus classique chez des fleurs de mutations qui décalent la période de floraison, ou qui changent l'insecte pollinisateur, ce qui rend la reproduction avec les individus non porteurs de la modification impossible.
Ce sont des exemples de différenciation d'espèces superbe, observés "en live", et tels que prédits par la théorie de l'évolution. Sympa, non ?
Mais bon, ça fait jamais que trois fois que je le dis.