Posté : 31 janv.06, 06:12
<img src="http://images-eu.amazon.com/images/P/29 ... ZZZZZZ.jpg" align="left">************************************************************ahasverus a écrit : Les pourris
voici une preuve suplémentaire sur la perfidie du sionisme il n' a pas seulement spolié les non-juifs palestiniens de leur terre mais il a aussi spolié sans vergogne les juifs victimes de l'holocauste
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Biens des victimes de la shoah :
Le scandale n’épargne pas israel
OUI L'EUT CRU ? :Les travaux menés par une commission d'enquête parlementaire ont révélé que les banques israéliennes détiennent elles aussi des comptes dormants et que le Trésor public contrôle des biens acquis en Palestine avant la Seconde Guerre mondiale par des Juifs européens.
le sort réservé aux biens des Juifs tués pendant la Shoah a fait couler
beaucoup d'encre et de salive au cours des dernières années. Les banques suisses ont été contraintes de mettre à la disposition dès héritiers et du monde juif 1,25 milliard de dollars enprovenance de comptes dormants, la commission Mattéoli a publié des recommandations sur la restitution des biens dont les Juifs avaient été spoliés pendant l'Occupation, des poursuites ont été engagées contre la Deutsche Bank et des représentants de la communauté juive hongroise d'avant-guerre tentent actuellement de récupérer les trésors qui leur avaient été confisqués par les nazis et qui avaient été récupérés par les Américains à la Libération.Mais qui aurait pu penser que les banques israéliennes et l'Etat hébreu détenaient aussi des biens ayant appartenu à des Juifs européens qui avaient investi en Palestine durant les années précédant la Seconde Guerre mondiale avant d'être tués par les nazis ? On entendait certes parfois les réclamations de rescapés qui n'avaient pas pu remettre la main sur les capitaux ou les biens ayant appartenu à des membres de leur famille ou qui avaient touché des sommes insignifiantes par rapport à la valeur réelle des comptes bancaires en 1939. Mais aucun organisme officiel n'avait jamais vraiment fait le point sur l'étendue de ce phénomène et sur l'importance des montants en jeu. La publication au début de 2005 du rapport de la commission parlementaire spéciale, présidée par la députée travailliste Colette Avital, est venue combler cette lacune et révéler des faits gênants tant pour les banques que pour les pouvoirs publics de l'Etat hébreu. En effet, selon ce document dont la préparation a demandé quatre ans, la valeur actualisée des biens des juifs européens décédés pendant le conflit et n'ayant pas été restitués à leurs proches dépasserait 900 millions de shekels, et atteindrait environ 165 millions d'euros. La commission a publié une liste de quelque 9.000 victimes de la Shoah qui avaient investi en Palestine durant la première moitié du XXe siècle et dont les héritiers n'ont jamais récupéré le patrimoine. La majeure part du capital concerné est détenue par l'Etat, en la personne du Conservateur général,responsable entre autres de la gestion des biens ayant appartenu à des personnes disparues, dont les services siègent au ministère de la Justice. Il s'agit selon la commission d'enquête de 586,9 millions de shekels, soit environ 105 millions d'euros.
Quant aux banques, elles détiendraient environ un tiers des 910 millions de shekels évoqués par la commission et devraient aux rescapés et à leurs héritiers, si tant est qu'ils puissent tous être localisés, la bagatelle de 322,7 millions de shekels. Cinq établissements financiers seraient concernés mais la plus grande partie de la some serait entre les mains
De la banque Leumi,Anciennement dénommée Anglo-Palestine Bank.
Certains affirment que ces établissements ainsi que les pouvoirs publics ont manqué "de sensibilité et de bonne volonté". Mais des membres de la commission et des rescapés vont plus loin. Ils reprochent aux services du Conservateur général de ne s'être pas toujours montrés très coopératifs. Ils accusent également les banques d'avoir traîné les pieds et tenté d'échapper à leurs responsabilités dans cette affaire. Certains vont jusqu'à affirmer que ces établissements ont délibérément détruit une partie des documents relatifs à ces comptes. Plus diplomate, Colette Avital soutient qu'à son avis, la disparition de cet argent ne résultait pas d'un projet délibéré: "Tout au long de notre enquête, de vives discussions nous ont opposés aux banques, et le Conservateur général s'est toujours montré persuadé que nos affirmations étaient dénuées de fondement. Pourtant, s'il avait fait convenablement son travail, la constitution d'une commission d'enquête n'aurait pas été nécessaire. Il n'y a pas eu là un effort délibéré visant à faire disparaître l'argent, mais il y a eu des lenteurs bureaucratiques, des com portements inadmissibles et une réelle négligence dans la destruction de certains documents."
Le directeur du bureau israélien du Centre Simon Wiesenthal, Ephraïm Zuroff le déplore: "C'est un bien triste jour pour l'Etat d'Israël. Ce pays, qui a si souvent critiqué l'attitude de la Suisse, n'est hélas pas non plus à l'abri des reproches. C'est un jour de fête pour les Suisses". L'attitude des banques reste ambiguë tout en af firmant qu'elle a coopéré avec la commission et qu'elle continuera de le faire, la banque Leumi maintient qu'elle ne possède pas de comptes dormants ayant appartenus à des victimes de la Shoah. « nous nous sommes pas d"accord sur ces conclusions mais nous n'avons pas l'intention de les contester », a déclaré l'un de ses représentants.
Les banques critiquent également la manière dont la commission a actualisé la valeur des comptes et ne se montrent pas disposées pour le moment à appliquer ses recommandations. Un avocat de la banque Leumi a indiqué que si les conclusions de l'enquête n'étaient pas confirmées par l'adoption d'une loi, son établissement n'effectuerait pas le moindre remboursement. Il semble donc qu'un processus législatif sera néces saire pour permettre l'application des recommandations de la commission, qui appelle à restituer aux rescapés ou à leurs héritiers les sommes qui leur sont dues et à consacrer le solde à l'aide aux survivants et à la perpétuation du souvenir de l'Holocauste.
Plusieurs propositions de loi en ce sens sont en cours de préparation mais il ne faut pas oublier que la majeure partie des sommes en cause est actuellement détenue par le Conservateur général, c'est-à-dire par l'Etat Iui même. Autant dire que l’adoption de cette législation
Risque de ce heurter à de nombreux obstacles.
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La banque Leumi tente de limiter les dégâts
Les dirigeants de cet établissement financier, qui nient depuis des anées l'existence de comptes dormants, déclaraient jusqu'à présent que seule une loi ou une décision de justice pourraient les obliger à verser le moindre sou aux victimes de la Shoah ou à leurs héritiers. Pourtant, ils ont fait savoir à la fin du mois de mai, qu'ils étaient prêts à allouer sans conditions 35 milliôns de shekels aux rescapés de l'Holocauste, sur simple demande du président de la Knesset Les responsables tentent ainsi de limiter les dégâts car ce montant çorrespond a l'estimation minimale de leur dette, établie par la comnission parlementaire. Suivant le mode de calcul adopté, les sommes dues oscillent en effet entre 35 et 301 millions de shekels. cette annonce visè aussi à alléger les pressions exercees sur la banque et a redresser son Image affectée par les récentes publications sur les comptes dorrnants.
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Julie Braun
actualité juive hebdo N°894 DU 16/06/05