Posté : 04 janv.08, 21:32
Et l'avis d'un occidental neutre qui dit:
"Comme le Nouveau Testament et le Talmud, Le Coran, indépendamment de l'usage qu'on a fait de ces trois livres, est un message d'Amour de son prochain, de tolérance et de miséricorde. Mais comment inspirer de tels principes à son peuple qui en était tant éloigné et qui répondit à leur proclamation par des actes de violence et de vengeance.
Dans sa biographie de Mahomet, Maxime Rodinson rappelle deux fois le cas de Hind, cette tigresse de femme d'un des persécuteurs de Muhammad, Abou Sofyan, devenu après la victoire du Prophète un allié et le chef suprême de ses armées victorieuses. Mahomet fut répudié et persécuté par presque toute sa Tribu qui le chassa de La Mecque et n'aspirait plus qu'à sa mort.
Entre Mahomet émigré à Médine et sa tribu Quraysh ce fut la guerre sans merci. Pendant une de ces batailles où il fut vaincu par une armée Quraychite commandée par Abou Sofyan et grièvement blessé, Hind, dans sa rage contre le Prophète, avait ouvert la poitrine d'un oncle de Mahomet nommé Hamza (tombé en combattant pour la cause de son neveu) et en arracha le foie.
C'était ces moeurs que voulut réformer Muhammad, et il y réussit. Son oeuvre ne fut cependant pas une Réforme mais une véritable Révolution. De la persévérance, et de la foi en Allah, il n'en a pas manqué. Il finit par soumettre tous les potentats de sa Tribu Quraysh et en faire ses alliés, parce que ce n'était pas la vengeance qui l'inspirait.
Sa réconciliation systématique servit d'exemple ensuite pour l'Islam envers les peuples qu'il soumit à sa Loi. Tant Hachémites qu'Umayyades de sa Tribu, il fit de tous ses amis et alliés. Mahomet n'aspirait qu'à prêcher pacifiquement la religion d'Allah. A ses prêches les Quraychites opposèrent la force armée et la violence auxquelles il répondit par la violence. Il n'avait pas affaire à un peuple comme celui de Mahatma Gandhi...
"Comme le Nouveau Testament et le Talmud, Le Coran, indépendamment de l'usage qu'on a fait de ces trois livres, est un message d'Amour de son prochain, de tolérance et de miséricorde. Mais comment inspirer de tels principes à son peuple qui en était tant éloigné et qui répondit à leur proclamation par des actes de violence et de vengeance.
Dans sa biographie de Mahomet, Maxime Rodinson rappelle deux fois le cas de Hind, cette tigresse de femme d'un des persécuteurs de Muhammad, Abou Sofyan, devenu après la victoire du Prophète un allié et le chef suprême de ses armées victorieuses. Mahomet fut répudié et persécuté par presque toute sa Tribu qui le chassa de La Mecque et n'aspirait plus qu'à sa mort.
Entre Mahomet émigré à Médine et sa tribu Quraysh ce fut la guerre sans merci. Pendant une de ces batailles où il fut vaincu par une armée Quraychite commandée par Abou Sofyan et grièvement blessé, Hind, dans sa rage contre le Prophète, avait ouvert la poitrine d'un oncle de Mahomet nommé Hamza (tombé en combattant pour la cause de son neveu) et en arracha le foie.
C'était ces moeurs que voulut réformer Muhammad, et il y réussit. Son oeuvre ne fut cependant pas une Réforme mais une véritable Révolution. De la persévérance, et de la foi en Allah, il n'en a pas manqué. Il finit par soumettre tous les potentats de sa Tribu Quraysh et en faire ses alliés, parce que ce n'était pas la vengeance qui l'inspirait.
Sa réconciliation systématique servit d'exemple ensuite pour l'Islam envers les peuples qu'il soumit à sa Loi. Tant Hachémites qu'Umayyades de sa Tribu, il fit de tous ses amis et alliés. Mahomet n'aspirait qu'à prêcher pacifiquement la religion d'Allah. A ses prêches les Quraychites opposèrent la force armée et la violence auxquelles il répondit par la violence. Il n'avait pas affaire à un peuple comme celui de Mahatma Gandhi...