[quote="eric121"
Mes arguments, je te les soumets à chaque fois, personne ne peut comprendre tes inepties surtout pour un musulman qui ne connaît meme pas l'arabe et qui prétend corriger le coran[/quote]
soumets-les par des éléments (source, écriture, référence) et non pas avec du vent.
Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 07 oct.16, 22:47Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 07 oct.16, 23:34Islam : Déviance judéo-chrétienne ou imposture historique ?
INFOCOM-Net / 15 mai 2015
Pour découvrir le grand secret de l’islam, son imposture historique et la vérité sur ses origines véritables, il convient de s’intéresser à l’Histoire, au Coran et à la biographie islamique de Mahomet. Les différentes recherches conduisent à devoir constater que l’islam est le résultat d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans des croyances juives et chrétiennes dévoyées, et manipulé par les califes pour satisfaire leurs visées de domination politique.
Qui sont les judéo-nazaréens, ancêtres des musulmans ?
Les travaux historiques ont permis de mieux comprendre l’influence de ce groupe dès la fin du premier siècle, dans des milieux et sous des formes très diverses. Groupe ethniquement juif (et de langue araméenne, comme les Hébreux), il s’est accaparé l’appellation de « nazaréen » (donc « judéonazaréen »). Ces judéonazaréens se considèrent comme les Juifs véritables et comme les seuls vrais disciples de Jésus. En tant que Juifs, ils conservent scrupuleusement les coutumes et la loi ancestrale articulées dans la révérence aux écritures saintes, à la Torah. Ils conservent aussi la vénération du temple, bien que détruit pour le moment, la vénération de la terre promise et du peuple « ethnique » juif, du peuple élu par Dieu. Ils s’opposent néanmoins au mouvement pharisien qui donnera la réforme rabbinique. En effet, contrairement aux autres, ils ont reconnu en Jésus le messie annoncé par les écritures, venu pour libérer la terre sainte, rétablir la royauté, rétablir la vraie foi (en chassant les autorités juives corrompues par le truchement des Romains) et le vrai culte du temple (ce qu’il n’avait pu faire), bref, libérer et sauver le monde. Ils se considèrent aussi comme les vrais chrétiens et accusent les judéochrétiens de s’être trompés, de s’être dévoyés. Ils nient fondamentalement la dimension divine de Jésus. Ils accusent les judéochrétiens d’avoir « associé » à Dieu un Fils et un Esprit Saint. Au contraire, ils affirment : « Je témoigne de ce que Dieu est un et il n’y a pas de dieu excepté lui » ! La distance est donc énorme entre ce que les apôtres ont enseigné et la contrefaçon messianiste que les judéonazaréens en ont faite. Et il apparaît déjà une certaine parenté entre cette contrefaçon et ce qu’affirme la profession de foi musulmane… Vrais Juifs et vrais Chrétiens, ils se considèrent comme les héritiers uniques et véritables d’Abraham, les « purs ».
Leur installation en Syrie, sur le plateau du Golan, puis par la suite jusqu’au Nord d’Alep – toujours à l’écart des païens et des impurs – est vécue comme une forme de nouvel exode au désert. A l’image du peuple hébreu sortant d’Egypte et conduit par Moïse, il s’agit d’un temps de purification et de préparation. Le vin sera ainsi interdit à tous les consacrés à Dieu jusqu’au jour du retour du Messie. Leurs « messes » seront célébrées par leurs prêtres avec de l’eau et non du vin.
Se purifier soi-même n’est qu’un préalable dans le projet des judéonazaréens de purifier le monde pour le sauver de son mal et de son injustice. Leur « recette du monde parfait sur terre » inclut la reconquête et la purification de la terre sacrée (Israël), de la ville sacrée (Jérusalem), pour que les purs puissent accéder aux lieux saints, rebâtir le temple saint dans les conditions de pureté requises et y réaliser les rites et sacrifices. C’est comme cela que sera alors provoqué le retour du messie. Et avec le messie à leur tête, les judéonazaréens sauveront le monde de son mal, de son injustice, contre lui-même s’il le faut.
Dans cette vision, on voit que s’affrontent deux parties de l’humanité : celle qui travaille au salut et celle qui s’y oppose. Les purs et les impurs. A l’aune de cette vision idéologique, de cette surréalité, la morale se transforme : est jugé bon, juste, vrai, noble tout ce qui contribue au projet ; est jugé mauvais, exécrable, blâmable, faux, à anéantir tout ce qui y fait obstacle. Est également jugé mauvais tout ce qui dévie du projet. Les femmes, par exemple, considérées comme tentatrices, détourneraient les justes de leur combat. De la même manière, tout mouvement divergeant de la foi pure, toute pensée dissidente sont donc à combattre absolument. Si les Juifs rabbiniques et les chrétiens, les deux ennemis de leur vraie religion, s’étripent sous leurs yeux dans des guerres incessantes et stériles, c’est bien que Dieu les y conduit. Voilà qui conforte les judéonazaréens : eux seuls pourront libérer la Terre et Jérusalem, eux seuls pourront relever le temple.
Avec le temps, les judéonazaréens finiront par persuader les tribus arabes nomades voisines de rentrer dans leur projet messianiste de reconquête de Jérusalem et de la « terre promise ». Ces arabes auraient été les descendants d’Abraham (de la Bible) par son fils Ismaël, qu’Abraham eut dans des temps immémoriaux avec sa servante Agar. Selon l’histoire musulmane, ils vivaient selon un système de clans et de tribus, avaient pour religion une sorte de polythéisme mal connu, des cultes païens anciens, et obéissaient à des coutumes rustiques – par exemple, ils maltraitaient leurs femmes et il se raconte même qu’ils enterraient vives leurs petites filles. De plus, la région était en proie à l’anarchie, à de nombreuses guerres entre clans plus ou moins régies par ces coutumes religieuses troubles. C’était le temps de la jahiliya, de l’ignorance, de l’obscurantisme propre aux temps païens.
Mahomet : prophète ou gourou manipulateur ?
C’est dans ce contexte que serait né Mahomet, en 570, à La Mecque, petite ville caravanière de cette région, au sein de la tribu des Qoréchites. Orphelin très tôt, il est recueilli par son grand père, puis par son oncle, les chefs de la tribu. Vers l’âge de 9 ans, alors qu’il accompagne son oncle lors d’une expédition caravanière en Syrie, un moine chrétien, Bahira, reconnaît en lui un futur prophète. Mais en attendant qu’il le devienne, Mahomet doit subvenir à ses besoins. Il trouve à s’embaucher comme caravanier et sillonne l’Arabie et le Moyen Orient. Il épouse sa patronne Khadija, une riche veuve. Il aura d’elle quatre filles.
Vers 610, alors qu’il s’était retiré pour méditer dans une grotte à l’écart, une voix se fait entendre, l’ange Gabriel apparaît. Il lui révèle la parole d’Allah, c’est-à-dire quelques versets du Coran qu’il lui enjoint de réciter (les premiers versets de la sourate 96). Gabriel est le messager d’Allah (« le dieu », c’est-à-dire Dieu), le dieu unique, le créateur du monde et du premier homme Adam. Il s’était révélé par la suite à Abraham et à toute une série de prophètes – Noé, Moïse, Jésus pour les principaux… Mais ceux qui avaient écouté ces prophètes prêcher la parole divine, c’est-à-dire les Juifs et les chrétiens, s’étaient égarés. Ils avaient reçu de leurs prophètes des livres sacrés (la Torah et l’Evangile), et auraient dû suivre leurs commandements. Toutefois, ils avaient falsifié leurs écritures et s’étaient dévoyés. D’où la nécessité pour Allah de parachever sa révélation en envoyant un dernier prophète pour rappeler le monde à l’ordre et fonder à nouveau la vraie religion. Celle qui corrige toutes les révélations précédentes dévoyées, judaïsme et christianisme, en donnant aux nouveaux croyants les justes et ultimes commandements pour vivre selon le plan d’Allah. Et dans ce plan figure notamment la mission de convertir la terre entière pour que lui, Allah, soit enfin satisfait de voir toute l’humanité se soumettre et se conformer à sa divine volonté, lui obéir en tout, du lever au coucher, entre époux et entre amis, dans la paix et dans la guerre, dans tous les actes de la vie quotidienne.
Mahomet s’en ouvre à sa femme. Celle-ci le présentera à son cousin Waraqa, un prêtre présenté comme chrétien, et tous deux conforteront Mahomet dans la validité de sa révélation. Convaincu de la nécessité de la proclamer – illettré comme la plupart de ses contemporains, il ne pouvait pas l’écrire – il devient prédicateur. Il prêche alors le dieu unique aux polythéistes de La Mecque.
Le Coran céleste lui est révélé mais Mahomet finira par être chassé de La Mecque. Accompagné de ses adeptes, il trouve refuge à Yathrib, une cité prospère établie dans une oasis du désert à 400 km environ au nord de La Mecque, peuplée de tribus juives et arabes. Ainsi prend fin la période mecquoise de la vie de Mahomet. La date de sa fuite est retenue pour le début du calendrier musulman : l’année 622 sera le début de l’ère de l’Hégire (l’exil, l’émigration), la première année des nouveaux temps islamiques.
Sa nouvelle ville d’accueil sera rebaptisée par la suite Médine. S’y ouvre donc la période médinoise de la vie de Mahomet. Il conclut un pacte avec ses hôtes arabes et juifs (également appelé « Constitution de Médine »), et s’entend bien avec eux, comme le montre leur conduite bienveillante initiale à son égard. Il continue de prêcher en divulguant verset après verset la révélation d’Allah, parole qui l’établit alors comme chef politique. Durant tout ce temps, l’ange Gabriel continue en effet de se manifester régulièrement à lui. Pour subvenir aux besoins de la communauté et face à l’hostilité des Mecquois et des sceptiques, Mahomet, le prophète pacifique devenu maître religieux de Médine, se mue désormais en chef de guerre : malgré ses premières réticences, la révélation de nouvelles sourates lui enjoint d’user de toutes les violences, de prôner la guerre sainte, et de faire mener expédition sur expédition contre les caravanes de La Mecque (des razzias). Il élimine ses adversaires politiques, ses contradicteurs et ses caricaturistes.
S’étant ainsi renforcé, Mahomet peut s’emparer de La Mecque. Il y entre en 629 à l’occasion de la trêve d’Hudaybayyiah, puis prend définitivement la ville en 630. La Kaaba est nettoyée des idoles païennes et devient ce cube vide orné de cette pierre noire que nous voyons encore aujourd’hui. La Mecque gagne définitivement son statut de ville sainte. Les conquêtes continuent dans le Hedjaz, de nouveaux territoires sont gagnés, des populations se convertissent à cette nouvelle religion, l’islam, Juifs et chrétiens conservant cependant une certaine liberté de culte. L’Arabie s’unifie dans une même langue, une même religion et s’identifie peu à peu à l’oumma, la communauté des croyants musulmans. La conquête et les conversions continuent ainsi de s’étendre jusqu’au Moyen Orient. En 632, Mahomet meurt le 8 juin 632, à Médine, et y sera enterré.
Le Coran révélé à Mahomet : une supercherie ?
Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé pour eux de petits manuels, des florilèges des principaux textes de leur Torah, de leur évangile, de leurs coutumes, de leurs lois, de leurs rites de pureté, de leur circoncision… Il fallait en effet des aide-mémoires à cette époque où l’enseignement était essentiellement su et transmis par cœur : les aide-mémoires capitaux ont été constitués par des traductions en arabe des lectionnaires utilisés par les judéonazaréens eux-mêmes. Un lectionnaire est un livre liturgique qui présente des lectures et commentaires de textes sacrés, comme en ont toujours les chrétiens. Le lectionnaire judéonazaréen présentait donc des extraits de la Bible, ancien et nouveau testament – du moins ce que les judéonazaréens en acceptaient – en fonction du calendrier (samedi, dimanche, jours de fête). En langue syro-araméenne, les chrétiens appelaient ce lectionnaire « qor’ôno » (ce qui se transpose en arabe par «qur’ân », c’est-à-dire « coran »). S’est donc constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit comme aide-mémoire. Cette propagande visait en particulier la foi chrétienne des Arabes en l’attaquant sous l’accusation d’associationnisme, c’est-à-dire en prétendant que les chrétiens donnent à Dieu des « adjoints » (la trinité).
Le Coran si compliqué s’éclaire. La compréhension des mécanismes de manipulation du texte par le discours musulman permet effectivement de décrypter la signification alambiquée que la tradition s’efforce de lui donner. Sa lecture « judéonazaréenne » est nettement plus simple et l’on voit ainsi une tout autre histoire apparaître : l’endoctrinement des Arabes par les judéonazaréens, l’explicitation de la religion judéonazaréenne aux néophytes arabes, l’embrigadement dans le projet messianiste, les exhortations pour la conquête de Jérusalem, les aléas des batailles, la reprise en main dans les moments de découragement … Pour qui sait le lire, le Coran reflète encore, partiellement, l’histoire authentique de ses origines. Le grand secret de l’islam est encapsulé dans le Coran. Il faut toutefois relativiser la portée du Coran dans l’islam : bien qu’il soit dit représenter le pivot de la foi musulmane, sa révélation (révélation qui se partage en réalité entre Coran et personne de Mahomet, par l’exemple de sa conduite relatée par les hadiths et la sîra), il faut bien comprendre qu’il n’est qu’un élément contributif de cette foi. La plupart des musulmans au cours de l’Histoire n’ont jamais lu le Coran (et c’est toujours aussi vrai aujourd’hui). Sa diffusion de masse n’est qu’un phénomène récent. D’ailleurs, les premiers conquérants « islamiques » ne le connaissaient pas. Rappelons que les Maures débarqués en Espagne au 8e siècle semblaient ignorer le Coran.
Comment les Arabes ont « inventé » l’islam moderne ?
Forts de leurs positions en Syrie, les Emigrés [alliance de judéo-nazaréens et d’Arabes endoctrinés] avancent vers la Palestine et approchent de Jérusalem. Prenant Jérusalem, ça y est, le projet va se réaliser, le temple va être reconstruit, le messie va revenir… le temple est enfin relevé, les sacrifices et les rites vont pouvoir avoir lieu. Les judéonazaréens invoquent la figure du messie, appellent son retour. Mais le messie ne revient pas. Les prêtres judéonazaréens tentent de temporiser avec les guerriers arabes, impatients de devenir les élus du nouveau royaume du « Messie Jésus », comme dit le Coran. En 640, les chefs arabes ont compris : le messie ne reviendra pas, il n’y a pas de royaume pour les élus, ils ont été trompés. Les maîtres judéonazaréens sont des escrocs et des traîtres qui les ont entraînés pour rien dans près de 40 années de fausses promesses, d’efforts, d’exil, de sacrifices, de guerres… En éliminant les chefs judéonazaréens, Omar a fait d’une pierre deux coups : non seulement il s’approprie la conquête, mais il récupère aussi le commandement religieux. L’islam moderne commence à se structurer.
Aujourd’hui, alors que les technologies et l’alphabétisation ont permis de le rendre accessible à tous, de très nombreux musulmans ne connaissent pas vraiment le Coran et n’osent même le lire tant ils ont peur du sacré qui l’auréole. Dans les faits, l’islam est avant tout un discours. Le texte coranique, tout comme les autres sources de la foi musulmanes, tout comme les hadiths, la sîra, l’histoire musulmane et même la personne du prophète Mahomet ne servent qu’à justifier quelque chose de bien plus important qu’eux-mêmes : ils fondent cette conscience des musulmans d’avoir été choisis par Dieu pour établir sa loi sur le monde entier. Selon cette conviction messianiste, l’avenir du monde serait islamique, l’islam serait son salut, ce salut devant s’établir à jamais avec le retour du « Messie Jésus » à la fin des temps (et/ou celui du dernier imam pour les Chiites).
SOURCES :
https://bibliothequedecombat.files.word ... islam2.pdf
http://legrandsecretdelislam.com/
INFOCOM-Net / 15 mai 2015
Pour découvrir le grand secret de l’islam, son imposture historique et la vérité sur ses origines véritables, il convient de s’intéresser à l’Histoire, au Coran et à la biographie islamique de Mahomet. Les différentes recherches conduisent à devoir constater que l’islam est le résultat d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans des croyances juives et chrétiennes dévoyées, et manipulé par les califes pour satisfaire leurs visées de domination politique.
Qui sont les judéo-nazaréens, ancêtres des musulmans ?
Les travaux historiques ont permis de mieux comprendre l’influence de ce groupe dès la fin du premier siècle, dans des milieux et sous des formes très diverses. Groupe ethniquement juif (et de langue araméenne, comme les Hébreux), il s’est accaparé l’appellation de « nazaréen » (donc « judéonazaréen »). Ces judéonazaréens se considèrent comme les Juifs véritables et comme les seuls vrais disciples de Jésus. En tant que Juifs, ils conservent scrupuleusement les coutumes et la loi ancestrale articulées dans la révérence aux écritures saintes, à la Torah. Ils conservent aussi la vénération du temple, bien que détruit pour le moment, la vénération de la terre promise et du peuple « ethnique » juif, du peuple élu par Dieu. Ils s’opposent néanmoins au mouvement pharisien qui donnera la réforme rabbinique. En effet, contrairement aux autres, ils ont reconnu en Jésus le messie annoncé par les écritures, venu pour libérer la terre sainte, rétablir la royauté, rétablir la vraie foi (en chassant les autorités juives corrompues par le truchement des Romains) et le vrai culte du temple (ce qu’il n’avait pu faire), bref, libérer et sauver le monde. Ils se considèrent aussi comme les vrais chrétiens et accusent les judéochrétiens de s’être trompés, de s’être dévoyés. Ils nient fondamentalement la dimension divine de Jésus. Ils accusent les judéochrétiens d’avoir « associé » à Dieu un Fils et un Esprit Saint. Au contraire, ils affirment : « Je témoigne de ce que Dieu est un et il n’y a pas de dieu excepté lui » ! La distance est donc énorme entre ce que les apôtres ont enseigné et la contrefaçon messianiste que les judéonazaréens en ont faite. Et il apparaît déjà une certaine parenté entre cette contrefaçon et ce qu’affirme la profession de foi musulmane… Vrais Juifs et vrais Chrétiens, ils se considèrent comme les héritiers uniques et véritables d’Abraham, les « purs ».
Leur installation en Syrie, sur le plateau du Golan, puis par la suite jusqu’au Nord d’Alep – toujours à l’écart des païens et des impurs – est vécue comme une forme de nouvel exode au désert. A l’image du peuple hébreu sortant d’Egypte et conduit par Moïse, il s’agit d’un temps de purification et de préparation. Le vin sera ainsi interdit à tous les consacrés à Dieu jusqu’au jour du retour du Messie. Leurs « messes » seront célébrées par leurs prêtres avec de l’eau et non du vin.
Se purifier soi-même n’est qu’un préalable dans le projet des judéonazaréens de purifier le monde pour le sauver de son mal et de son injustice. Leur « recette du monde parfait sur terre » inclut la reconquête et la purification de la terre sacrée (Israël), de la ville sacrée (Jérusalem), pour que les purs puissent accéder aux lieux saints, rebâtir le temple saint dans les conditions de pureté requises et y réaliser les rites et sacrifices. C’est comme cela que sera alors provoqué le retour du messie. Et avec le messie à leur tête, les judéonazaréens sauveront le monde de son mal, de son injustice, contre lui-même s’il le faut.
Dans cette vision, on voit que s’affrontent deux parties de l’humanité : celle qui travaille au salut et celle qui s’y oppose. Les purs et les impurs. A l’aune de cette vision idéologique, de cette surréalité, la morale se transforme : est jugé bon, juste, vrai, noble tout ce qui contribue au projet ; est jugé mauvais, exécrable, blâmable, faux, à anéantir tout ce qui y fait obstacle. Est également jugé mauvais tout ce qui dévie du projet. Les femmes, par exemple, considérées comme tentatrices, détourneraient les justes de leur combat. De la même manière, tout mouvement divergeant de la foi pure, toute pensée dissidente sont donc à combattre absolument. Si les Juifs rabbiniques et les chrétiens, les deux ennemis de leur vraie religion, s’étripent sous leurs yeux dans des guerres incessantes et stériles, c’est bien que Dieu les y conduit. Voilà qui conforte les judéonazaréens : eux seuls pourront libérer la Terre et Jérusalem, eux seuls pourront relever le temple.
Avec le temps, les judéonazaréens finiront par persuader les tribus arabes nomades voisines de rentrer dans leur projet messianiste de reconquête de Jérusalem et de la « terre promise ». Ces arabes auraient été les descendants d’Abraham (de la Bible) par son fils Ismaël, qu’Abraham eut dans des temps immémoriaux avec sa servante Agar. Selon l’histoire musulmane, ils vivaient selon un système de clans et de tribus, avaient pour religion une sorte de polythéisme mal connu, des cultes païens anciens, et obéissaient à des coutumes rustiques – par exemple, ils maltraitaient leurs femmes et il se raconte même qu’ils enterraient vives leurs petites filles. De plus, la région était en proie à l’anarchie, à de nombreuses guerres entre clans plus ou moins régies par ces coutumes religieuses troubles. C’était le temps de la jahiliya, de l’ignorance, de l’obscurantisme propre aux temps païens.
Mahomet : prophète ou gourou manipulateur ?
C’est dans ce contexte que serait né Mahomet, en 570, à La Mecque, petite ville caravanière de cette région, au sein de la tribu des Qoréchites. Orphelin très tôt, il est recueilli par son grand père, puis par son oncle, les chefs de la tribu. Vers l’âge de 9 ans, alors qu’il accompagne son oncle lors d’une expédition caravanière en Syrie, un moine chrétien, Bahira, reconnaît en lui un futur prophète. Mais en attendant qu’il le devienne, Mahomet doit subvenir à ses besoins. Il trouve à s’embaucher comme caravanier et sillonne l’Arabie et le Moyen Orient. Il épouse sa patronne Khadija, une riche veuve. Il aura d’elle quatre filles.
Vers 610, alors qu’il s’était retiré pour méditer dans une grotte à l’écart, une voix se fait entendre, l’ange Gabriel apparaît. Il lui révèle la parole d’Allah, c’est-à-dire quelques versets du Coran qu’il lui enjoint de réciter (les premiers versets de la sourate 96). Gabriel est le messager d’Allah (« le dieu », c’est-à-dire Dieu), le dieu unique, le créateur du monde et du premier homme Adam. Il s’était révélé par la suite à Abraham et à toute une série de prophètes – Noé, Moïse, Jésus pour les principaux… Mais ceux qui avaient écouté ces prophètes prêcher la parole divine, c’est-à-dire les Juifs et les chrétiens, s’étaient égarés. Ils avaient reçu de leurs prophètes des livres sacrés (la Torah et l’Evangile), et auraient dû suivre leurs commandements. Toutefois, ils avaient falsifié leurs écritures et s’étaient dévoyés. D’où la nécessité pour Allah de parachever sa révélation en envoyant un dernier prophète pour rappeler le monde à l’ordre et fonder à nouveau la vraie religion. Celle qui corrige toutes les révélations précédentes dévoyées, judaïsme et christianisme, en donnant aux nouveaux croyants les justes et ultimes commandements pour vivre selon le plan d’Allah. Et dans ce plan figure notamment la mission de convertir la terre entière pour que lui, Allah, soit enfin satisfait de voir toute l’humanité se soumettre et se conformer à sa divine volonté, lui obéir en tout, du lever au coucher, entre époux et entre amis, dans la paix et dans la guerre, dans tous les actes de la vie quotidienne.
Mahomet s’en ouvre à sa femme. Celle-ci le présentera à son cousin Waraqa, un prêtre présenté comme chrétien, et tous deux conforteront Mahomet dans la validité de sa révélation. Convaincu de la nécessité de la proclamer – illettré comme la plupart de ses contemporains, il ne pouvait pas l’écrire – il devient prédicateur. Il prêche alors le dieu unique aux polythéistes de La Mecque.
Le Coran céleste lui est révélé mais Mahomet finira par être chassé de La Mecque. Accompagné de ses adeptes, il trouve refuge à Yathrib, une cité prospère établie dans une oasis du désert à 400 km environ au nord de La Mecque, peuplée de tribus juives et arabes. Ainsi prend fin la période mecquoise de la vie de Mahomet. La date de sa fuite est retenue pour le début du calendrier musulman : l’année 622 sera le début de l’ère de l’Hégire (l’exil, l’émigration), la première année des nouveaux temps islamiques.
Sa nouvelle ville d’accueil sera rebaptisée par la suite Médine. S’y ouvre donc la période médinoise de la vie de Mahomet. Il conclut un pacte avec ses hôtes arabes et juifs (également appelé « Constitution de Médine »), et s’entend bien avec eux, comme le montre leur conduite bienveillante initiale à son égard. Il continue de prêcher en divulguant verset après verset la révélation d’Allah, parole qui l’établit alors comme chef politique. Durant tout ce temps, l’ange Gabriel continue en effet de se manifester régulièrement à lui. Pour subvenir aux besoins de la communauté et face à l’hostilité des Mecquois et des sceptiques, Mahomet, le prophète pacifique devenu maître religieux de Médine, se mue désormais en chef de guerre : malgré ses premières réticences, la révélation de nouvelles sourates lui enjoint d’user de toutes les violences, de prôner la guerre sainte, et de faire mener expédition sur expédition contre les caravanes de La Mecque (des razzias). Il élimine ses adversaires politiques, ses contradicteurs et ses caricaturistes.
S’étant ainsi renforcé, Mahomet peut s’emparer de La Mecque. Il y entre en 629 à l’occasion de la trêve d’Hudaybayyiah, puis prend définitivement la ville en 630. La Kaaba est nettoyée des idoles païennes et devient ce cube vide orné de cette pierre noire que nous voyons encore aujourd’hui. La Mecque gagne définitivement son statut de ville sainte. Les conquêtes continuent dans le Hedjaz, de nouveaux territoires sont gagnés, des populations se convertissent à cette nouvelle religion, l’islam, Juifs et chrétiens conservant cependant une certaine liberté de culte. L’Arabie s’unifie dans une même langue, une même religion et s’identifie peu à peu à l’oumma, la communauté des croyants musulmans. La conquête et les conversions continuent ainsi de s’étendre jusqu’au Moyen Orient. En 632, Mahomet meurt le 8 juin 632, à Médine, et y sera enterré.
Le Coran révélé à Mahomet : une supercherie ?
Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé pour eux de petits manuels, des florilèges des principaux textes de leur Torah, de leur évangile, de leurs coutumes, de leurs lois, de leurs rites de pureté, de leur circoncision… Il fallait en effet des aide-mémoires à cette époque où l’enseignement était essentiellement su et transmis par cœur : les aide-mémoires capitaux ont été constitués par des traductions en arabe des lectionnaires utilisés par les judéonazaréens eux-mêmes. Un lectionnaire est un livre liturgique qui présente des lectures et commentaires de textes sacrés, comme en ont toujours les chrétiens. Le lectionnaire judéonazaréen présentait donc des extraits de la Bible, ancien et nouveau testament – du moins ce que les judéonazaréens en acceptaient – en fonction du calendrier (samedi, dimanche, jours de fête). En langue syro-araméenne, les chrétiens appelaient ce lectionnaire « qor’ôno » (ce qui se transpose en arabe par «qur’ân », c’est-à-dire « coran »). S’est donc constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit comme aide-mémoire. Cette propagande visait en particulier la foi chrétienne des Arabes en l’attaquant sous l’accusation d’associationnisme, c’est-à-dire en prétendant que les chrétiens donnent à Dieu des « adjoints » (la trinité).
Le Coran si compliqué s’éclaire. La compréhension des mécanismes de manipulation du texte par le discours musulman permet effectivement de décrypter la signification alambiquée que la tradition s’efforce de lui donner. Sa lecture « judéonazaréenne » est nettement plus simple et l’on voit ainsi une tout autre histoire apparaître : l’endoctrinement des Arabes par les judéonazaréens, l’explicitation de la religion judéonazaréenne aux néophytes arabes, l’embrigadement dans le projet messianiste, les exhortations pour la conquête de Jérusalem, les aléas des batailles, la reprise en main dans les moments de découragement … Pour qui sait le lire, le Coran reflète encore, partiellement, l’histoire authentique de ses origines. Le grand secret de l’islam est encapsulé dans le Coran. Il faut toutefois relativiser la portée du Coran dans l’islam : bien qu’il soit dit représenter le pivot de la foi musulmane, sa révélation (révélation qui se partage en réalité entre Coran et personne de Mahomet, par l’exemple de sa conduite relatée par les hadiths et la sîra), il faut bien comprendre qu’il n’est qu’un élément contributif de cette foi. La plupart des musulmans au cours de l’Histoire n’ont jamais lu le Coran (et c’est toujours aussi vrai aujourd’hui). Sa diffusion de masse n’est qu’un phénomène récent. D’ailleurs, les premiers conquérants « islamiques » ne le connaissaient pas. Rappelons que les Maures débarqués en Espagne au 8e siècle semblaient ignorer le Coran.
Comment les Arabes ont « inventé » l’islam moderne ?
Forts de leurs positions en Syrie, les Emigrés [alliance de judéo-nazaréens et d’Arabes endoctrinés] avancent vers la Palestine et approchent de Jérusalem. Prenant Jérusalem, ça y est, le projet va se réaliser, le temple va être reconstruit, le messie va revenir… le temple est enfin relevé, les sacrifices et les rites vont pouvoir avoir lieu. Les judéonazaréens invoquent la figure du messie, appellent son retour. Mais le messie ne revient pas. Les prêtres judéonazaréens tentent de temporiser avec les guerriers arabes, impatients de devenir les élus du nouveau royaume du « Messie Jésus », comme dit le Coran. En 640, les chefs arabes ont compris : le messie ne reviendra pas, il n’y a pas de royaume pour les élus, ils ont été trompés. Les maîtres judéonazaréens sont des escrocs et des traîtres qui les ont entraînés pour rien dans près de 40 années de fausses promesses, d’efforts, d’exil, de sacrifices, de guerres… En éliminant les chefs judéonazaréens, Omar a fait d’une pierre deux coups : non seulement il s’approprie la conquête, mais il récupère aussi le commandement religieux. L’islam moderne commence à se structurer.
Aujourd’hui, alors que les technologies et l’alphabétisation ont permis de le rendre accessible à tous, de très nombreux musulmans ne connaissent pas vraiment le Coran et n’osent même le lire tant ils ont peur du sacré qui l’auréole. Dans les faits, l’islam est avant tout un discours. Le texte coranique, tout comme les autres sources de la foi musulmanes, tout comme les hadiths, la sîra, l’histoire musulmane et même la personne du prophète Mahomet ne servent qu’à justifier quelque chose de bien plus important qu’eux-mêmes : ils fondent cette conscience des musulmans d’avoir été choisis par Dieu pour établir sa loi sur le monde entier. Selon cette conviction messianiste, l’avenir du monde serait islamique, l’islam serait son salut, ce salut devant s’établir à jamais avec le retour du « Messie Jésus » à la fin des temps (et/ou celui du dernier imam pour les Chiites).
SOURCES :
https://bibliothequedecombat.files.word ... islam2.pdf
http://legrandsecretdelislam.com/
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Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 07 oct.16, 23:38merci yacoub, tres intéressant
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 07 oct.16, 23:49J'ai toujours soumis mes éléments (source, écriture, référence) lorsqu'on me le demandeMundus a écrit : soumets-les par des éléments (source, écriture, référence) et non pas avec du vent.
Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 09 oct.16, 07:11Bahhous ton post est beaucoup beaucoup beaucoup trop long. Il faut aussi penser a celui qui lit.
J'essaierai de répondre a 1 ou 2 éléments quand j'aurai le temps
J'essaierai de répondre a 1 ou 2 éléments quand j'aurai le temps
Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 09 oct.16, 21:57yacoub a écrit :
tu confonds mon post avec celui de l’islamophobe - ignorant yacoub !!Bahhous ton post est beaucoup beaucoup beaucoup trop long. Il faut aussi penser a celui qui lit.
J'essaierai de répondre a 1 ou 2 éléments quand j'aurai le temps
l’islam est la religion qui est en harmonie constante avec la nature humaine ; qu’Allah a originellement donné aux êtres humains.
Re: Qui sont : les Mouslimouns - Mouminouns ???
Ecrit le 09 oct.16, 22:17Chère et Noble Bahhous, tu me confonds avec Jacki, c'est sûrement Satan le lapidé qui t'a égarée.
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