La pérennité de la vie sur Terre est assurée par la combinaison du hasard et d'un grand nombre d'occurrences pour chaque situation de reproduction.
Pour qu'un chêne enfante un nouveau chêne, il produit des milliers de gland à un moment donné. Tous ces glands quittent l'arbre avec des destinations aléatoires. Les uns restent par terre au pied de l'arbre, d'autres sont déposés un peu plus loin par le vent, certains sont mangés par des animaux et rejetés, plus ou moins digérés, dans des lieux improbables...Finalement très peu germent et, parmi ceux-là, un petit nombre finira par se développer.
L'expérience montre que dans la nature (si l'homme n'intervient pas avec ses gros sabots
) de nouveaux chênes apparaissent chaque année.
Chez les humains, la femme produit une douzaine d'ovules par an dans sa vie adulte. L'homme dans le même temps produit des milliards de spermatozoïdes. Parmi ceux-ci, rares sont ceux qui viendront au contact d'un ovule en état d'être fécondé. Tous les ovules fécondés ne donneront pas une naissance. Tous les bébés n'atteignent pas l'âge adulte pour se reproduire
Dans chaque cas de reproduction, la probabilité de réussite est très faible. Mais le grand nombre d'éléments concernés rend le résultat assez sûr pour que l'espèce survive et même prolifère.
Faut-il s'étonner que la vie soit née du hasard et d'une multitude de rencontres entre des composants élémentaires de la vie ?