Je suis libre.
Ce que vous avez du mal à comprendre c'est que lorsqu'Adam écoute Dieu et lorsqu'Adam n'écoute plus Dieu, avant et après donc, avant de se saisir du fruit de l'Arbre de la Connaissance et après, nous les hommes nous sommes libres, et si j'ai envie de rire, je ris, non pas que je dois être ennuyeuse par quelque solennité, comme s'il fallait être coincé pour se dire adopté(e) par DIEU.
Au contraire, notre Père nous voit heureux parce que nous rions et tu le sais bien que Jésus n'aime pas les mondanités, que Jésus est l'humilité, que tout ce que vous aimez vous, les paroles précieuses, le snobisme, tout ceci Dieu ne l'aime pas.
Tu assimiles un "vivant pour Dieu en Christ" à l'image de quelqu'un qui fait voeu de ne parler à personne ou alors qui parle du bout des lèvres, qui susurre les mots ? qui chuchote presque ? A chacun sa nature, la mienne elle est méditerranéenne et je parle comme une méditerranéenne, je suis restée telle que j'étais, dans la convivialité.
Tu sais, lorsque DIEU est proche de toi toute la journée et toute la nuit, tu te sens important, et quelquefois je me dis que je fais perdre du temps à DIEU et je me reprends bien vite car lorsque Dieu est avec moi, Dieu est avec chacun de vous, mais avec vous Dieu ne parle pas.
Chacun de nous est très précieux à DIEU.
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Thérèse de Lisieux parle de cette façon :
- « Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme ! Ce fut un baiser d’amour, je me sentais aimée, et je disais aussi : "Je vous aime, je me donne à Vous pour toujours". Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices. Depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris. Ce jour-là, ce n’était plus un regard, mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu, comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, Il était le maître, le Roi (…). Le Ciel n’était-il pas dans mon âme ? » (Manuscrit A, 35e r)
Hormis que Thérèse de Lisieux a vécu au 19ème siècle et qu'à cette époque, le langage était précieux c'est vrai, généralement, moi je me vois mal parler de cette manière ou alors quelquefois je me dis "j'aimerais parler de cette façon, mais cela ne me correspond pas j'ai l'impression d'être ridicule".
Alanguis sur le divan de mon séjour, une main doucement posée sur mon front à faire de doux poèmes, je ne sais pas faire cela moi.
Je voudrais bien trouver des mots mais je n'y arrive pas.
Ajouté 6 minutes 44 secondes après :
Pour la petite histoire....
Je mangeais avec mon père et mon frère chez eux et il y avait des invités à table.
Un couple et un ami de mon frère.
Nous parlions de spiritualité.
L'ami de mon frère qui est orthodoxe venait tout juste de sortir de la messe.
Et il a engagé la conversation sur la Bible.
De fil en aiguille comme je ne pratique pas la langue de bois, je lui dis que ce que je dis c'est par inspiration du Saint Esprit.
Là il se lève, il lève les bras au Ciel, il se met à genoux, et il me dit, en mimant Moise..... Non D.......... (je m'appelle D..........) tu ne peux pas être inspirée par le Saint Esprit car ceux qui le sont ils sont là, à être à genoux, et à lever les bras au Ciel comme je le fais car Moise faisait cela, et les gens à qui DIEU parle ils sont toujours à genoux, toujours à être comme était Moise !!!