Jean, tu dis que ceux qui dénoncent l'islam sont ignorants et haineux? Lis ça et dis moi où est la haine et l'ignorance, toi qui es si avisé, et si sage :
Un appel aux Musulmans du monde
De FFI (Faith Freedom International)
Par Ali Sina (publié le 9 juillet 2003).
Traduit et adapté par French.
La plupart des Musulmans pensent : « l’Islam ne défendrait jamais le meurtre d’innocents. Allah du Saint Coran n’a jamais prescrit le meurtre. Tout ceci est l’oeuvre de quelques désaxés en marge de la société. Le véritable Islam est consacré contre la violence. Nous dénonçons toute violence. L’Islam signifie la paix. L’Islam signifie la tolérance. »
Mais est-ce vrai ? L’Islam enseigne-t-il vraiment la paix, la tolérance et la non-violence ? Ces Musulmans qui commettent des crimes au nom d’Allah pensent différemment. Ils pensent que ce qu’ils font est un Jihad. Ils disent que le meurtre d’innocents est obligatoire pour tout Musulman. Ils ne tuent pas en croyant enfreindre les règles divines, mais en croyant au contraire que c’est ce qu’un vrai Musulman ferait. Ces gens qui font exploser leur propre corps pour tuer encore plus d’innocents le font parce qu’ils pensent qu’ils seront récompensés au Paradis. Ils espèrent être bénis par Allah, manger des nourritures célestes, boire du vin pur et profiter de l’agréable compagnie de leurs consoeurs divines.
Sont-ils complètement dans l’erreur ? Où ont-ils trouvé cette idée tordue ? Comment en sont-ils arrivés à croire que le meurtre d’innocents plaît à Dieu ?
Ou bien est-ce nous qui sommes dans l’erreur ? L’Islam prêche-t-il la violence ? Appelle-t-il les croyants à tuer les incroyants ? Nous dénonçons ceux qui commettent des actes de violence et les qualifions d’extrémistes. Mais sont-ils vraiment extrémistes ou bien font-ils simplement ce que le Saint Coran leur ordonne de faire ? Qu’est-ce le Coran enseigne réellement ? Avons-nous lu le Coran ? Savons-nous quelles sortes d’enseignements s’y trouvent ? Examinons certains d’entre eux et regardons de plus près à ce que nous dit Allah.
Ce que le Coran enseigne :
Le Coran nous dit de « ne point prendre pour alliés les Juifs et les Chrétiens » (5,51) et de les combattre « jusqu’à ce qu’ils versent la capitation, après s’être humiliés » (9,29), « tuez-les, où que vous les rencontriez » (2,191), de les tuer et qu’ils trouvent « de la dureté en vous. » (9,123) : « tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. » (9,5).
Selon le Coran, tous les mécréants vont en enfer (5,10), ils sont impurs (9,28). Le Coran nous ordonne de battre les infidèles jusqu’à ce qu’il ne reste aucune autre religion que l’Islam (2,193). Il interdit à tout Musulman d’être l’ami d’un infidèle, même si cet infidèle est le père ou le frère d’un Musulman ((9,23), (3,28)).
Il dit que tout infidèle va en enfer où « il sera abreuvé d’une eau purulente » (14,16). Ils seront « tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays (5,33) ». « Un douloureux châtiment les attend » dans l’au-delà (16,117). Et il nous dit aussi que « A ceux qui ne croient pas, on taillera des vêtements de feu, tandis que sur leurs têtes on versera de l’eau bouillante qui fera fondre ce qui est dans leurs ventres de même que leurs peaux. Et il y aura pour eux des maillets de fer. » (22,19) et qu’ils ne seront pas seulement les objets d’une « opprobre » de leur vivant, puisque « Nous Lui ferons goûter le Jour de la Résurrection, le châtiment de la fournaise » (22,9).
Le Coran dit que « Aux hypocrites, hommes et femmes, et aux mécréants » « il y aura un châtiment permanent » (9,68).
Quant à celui qui ne croit pas en l’Islam le Prophète prévoit ce sort après la mort : « Saisissez-le ! Puis, mettez-lui un carcan ; ensuite, brûlez-le dans la Fournaise ; puis, liez-le avec une chaîne de soixante-dix coudées, car il ne croyait pas en Allah, le Très Grand. et n’incitait pas à nourrir le pauvre. Il n’a pour lui ici, aujourd’hui, point d’ami chaleureux [pour le protéger], ni d’autre nourriture que du pus, que seuls les fautifs mangeront » (69,30).
Le Prophète nous prescrit le combat même si nous ne l’aimons pas car « C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas » (2,216). Ensuite il nous conseille de « frappez-en [les mécréants] les cous », et après les avoir abattus, d’« enchaîner solidement » les captifs (47,4). Notre Dieu a promis de « jeter l’effroi dans les coeurs des mécréants » (8,12).
Il fait du Jihad un acte obligatoire et nous prévient que « Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d’un châtiment douloureux et vous remplacera » (9,39). Dieu parle à notre Saint Prophète et dit « ô Prophète, lutte contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude avec eux ; l’Enfer sera leur refuge, et quelle mauvaise destination ! » (9,73)
Il nous promet que le combat pour Sa cause, que nous soyons bourreaux ou victimes, nous conduira au Paradis (9,111). Au Paradis se trouveront des houris aux grands et beaux yeux (56,22) auxquelles Dieu nous unira. Là-bas on nous promet de boire et manger toutes les bonnes choses que nous voulons (56,19). Et de faire l’amour avec des « garçons éternellement jeunes » (56,17), comme des « perles éparpillées » (76,19).
Comme vous le voyez, Dieu a promis toutes sortes de récompenses, la gloutonnerie et le sexe sans limites aux Musulmans qui tuent les infidèles en son nom, sans oublier ceux qui ont des inclinations pédophiles. Nous serons admis au Paradis.
En Occident nous jouissons de la liberté de conscience, mais nous ne sommes pas censés donner une telle liberté à qui que ce soit car il est écrit que « quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants » (3,85).
Quant aux femmes, le livre d’Allah dit qu’elles sont inférieures aux hommes et que leurs maris ont le droit de les battre si elles font preuve de désobéissance : « frappez-les. » (4,34). Il conseille de prendre une branche verte, parce qu’une branche verte est plus flexible et fait plus mal. (38,44) Il enseigne que les femmes iront en enfer si elles sont désobéissantes envers leurs maris (66,10). Il affirme que les Hommes ont prédominance sur les femmes (2,228). Il ne se contente pas de dénier aux femmes des droits égaux, il décrète que leur témoignage n’est pas admissible dans un tribunal (2,282). Cela signifie qu’une femme qui est violée ne peut pas accuser son violeur à moins qu’elle ne produise le témoignage d’un homme. Notre Saint Prophète nous autorise à épouser jusqu’à quatre femmes et nous permet de coucher avec nos esclaves et autant de femmes « esclaves » que nous pourrions avoir (4,3) même si ces femmes sont déjà mariées. Lui-même a agi ainsi.
[Un mot d’avertissement pour ceux qui pourraient découvrir que leur version du Coran est traduite différemment de ce qui apparaît dans cet article : presque tous les traducteurs du Coran ont délibérément essayé d’adoucir le Coran. Yusufali (traduction en anglais) surtout se surpasse pour contourner la signification des mots et cacher la dureté du texte. Par exemple, la traduction du verset (38,44) qui dit "prend une branche verte et frappe ta femme" devient "prend une petite herbe verte bats-la avec". La version de Masson (traduction en français) transforme la branche verte en... touffe d’herbe ! Ou quand Yusufali traduit le verset (4,34) qui dit "frappez-les" il ne peut rien faire, sauf ajouter le mot « légèrement » entre parenthèses.
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Chers frères et soeurs musulmans : est-ce l’Islam auquel vous croyez ? Est-ce là le Très Miséricordieux, Très Compatissant Allah que vous priez chaque jour ? Dieu pourrait-il nous inciter à tuer d’autres personnes ? Comprenez qu’il n’y a pas de gène terroriste, mais qu’il pourrait y avoir une tournure d’esprit terroriste. Cette tournure d’esprit trouve sont terrain le plus fertile dans les principes de l’Islam.
Le nier et présenter l’Islam au grand public comme une religion de paix similaire au bouddhisme est une entreprise de contrevérité. L’Histoire de l’Islam entre les 7ème et 14ème siècles est traversée de violences fratricides et de guerres d’agression, qui commencent à la mort du Prophète et continuent pendant le califat orthodoxe, soi-disant « pur ». Et Mohamed lui-même a hissé l’étalon du meurtre, du pillage, des massacres et du sang versé. Comment pouvons-nous nier l’histoire toute entière ? Le comportement de notre Saint Prophète tel qu’il est inscrit dans les sources islamiques authentiques est quelque peu douteux d’un point de vue moderne. Le prophète était un homme charismatique mais il avait peu de vertus. L’imiter dans tous les aspects de la vie (suivre la Sunna) est premièrement impossible et deuxièmement dangereux au 21ème siècle. Pourquoi sommes-nous si désespérément dans le déni de cette simple évidence ?
Quand le prophète était à la Mecque et qu’il n’était pas encore assez puissant, il appelait à la tolérance. Il a dit « A vous votre religion, et à moi ma religion » (109,6). Cette fameuse phrase est souvent mal utilisée pour prouver que le principe général du Coran est la tolérance. Il conseillait au disciple de parler en bien des hommes (2,83), l’exhortait à la patience (20,103) et disait qu’il n’y avait « nulle contrainte en religion » (2,256). Mais tout cela a changé drastiquement quand il est arrivé au pouvoir. A ce moment-là, tuer et assassiner les infidèles a été justifié dans d’innombrables versets, avec dureté et sans pitié. Les versets cités pour prouver la tolérance de l’Islam, le sont dans l’ignorance de bien d’autres versets qui ne comportent aucune trace de tolérance ou de pardon. Est-il normal qu’un livre révélé par Dieu comporte autant de contradictions sérieuses ?
Le prophète lui-même a montré l’exemple d’une violence débridée en envahissant les habitations juives, rompant les traités qu’il avait signés avec eux, bannissant certains d’entre eux après avoir confisqué leurs biens, en massacrant d’autres et prenant leurs femmes et enfants pour esclaves. Il passait les plus jeunes à l’inspection, pour massacrer ensuite tous ceux qui avaient des poils pubiens, avec les hommes, et il prit les jeunes pour esclaves. Il distribua les prisonnières ainsi capturées à ses soldats, en gardant les plus jolies pour lui. (33,50). Il fit des avances sexuelles à Safiah, une fille juive, le jour même où il avait pris sa ville, Kheibar, et tua son père, son mari, et beaucoup de ses autres parents. Reyhana était une autre femme juive de Bani Quraiza qu’il utilisa comme esclave sexuelle après avoir tué tous ses parents masculins. Durant les dix dernières années de sa vie il accumula nombre d’épouses, de concubines et d’esclaves sexuelles, incluant la jeune Aicha, âgée de 9 ans.
Ce ne sont pas histoires, mais des faits rapportés par l’histoire islamique authentique et les Hadiths. On objectera que ces comportements n’étaient ni inconnus ni inhabituels pour des conquérants et chefs du monde médiéval, mais ce ne sont pas des activités correspondant à celles d’un Saint paisible, et certainement pas à quelqu’un qui se revendiquait de la miséricorde de Dieu.
Des meurtres connus d’adversaires sont rapportés au temps du Prophète, qui ont été commis sur son ordre. Parmi ceux-ci, il y avait un homme de 120 ans, Abu Afak, dont le seul crime était de composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Bin Sa’d, page 32) Puis quand une poétesse, une mère de 5 petits enfants, ’Asma’ Bint Marwan, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mohamed assassiner un vieil homme, notre saint prophète ordonna qu’elle fût tuée elle aussi, en pleine nuit ; l’ordre fut exécuté alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant. (Sirat Rasul Allah, traduction anglaise de A. Guilaume : The Life of Muhammad pages 675, 676).
Chers Musulmans consciencieux : interrogez-vous : n’est-ce pas ce dogme compulsif, qui consiste à suivre un homme qui a vécu voilà 1400 ans, qui nous conduit à l’échec dans ce monde changeant ? Qui avons-nous ? Regardez notre Oumma : elle a coulé dans la pauvreté, et comment nous traînons derrière le reste du monde. N’est-ce parce que nous suivons une religion dépassée et impraticable ? A ce moment crucial de l’histoire, quand une catastrophe extraordinaire comme le 11 septembre s’est abattue sur nous, et qu’une autre bien pire nous attend, ne devrions-nous pas nous réveiller de 1400 ans de sommeil et regarder ce qui a cloché ?
La haine remplit l’atmosphère et le monde se prépare à des jours sombres. Ne devons-nous pas nous interroger : avons-nous contribué, sans le vouloir, à la tragédie terroriste ?
Malheureusement la réponse à cette question est oui. Oui, nous avons contribué à la montée du fondamentalisme simplement en affirmant que l’Islam est une religion de paix, simplement en étant un Musulman et en disant notre Shahada. Par la Shahada nous avons reconnu Mohamed comme le véritable messager de Dieu et son livre comme la parole de Dieu. Mais comme vous l’avez vu, cette parole n’a rien de divin. Elle appelle au meurtre, elle prescrit la haine et fomente l’intolérance. Et quand les ignorants parmi nous lisent ces versets chargés de haine, ils agissent en les respectant à la lettre et le résultat est le terrorisme partout : le 11 septembre, les bombes humaines en Israël, les massacres au Timor Oriental et au Bengladesh, les enlèvements et les meurtres aux Philippines, l’esclavage et le génocide au Soudan, les crimes d’honneur au Pakistan et en Jordanie, la torture en Iran, la lapidation et les mutilations en Afghanistan et en Iran, la violence en Algérie, le terrorisme en Palestine et la misère, la mort, dans tous les pays musulmans. Nous sommes responsables parce que nous avons appuyé l’Islam et l’avons salué comme religion de Dieu. Et nous sommes tout autant coupables que ceux qui mettent les enseignements du Coran en application, tout comme nous en sommes ironiquement les premières victimes.
Si nous ne sommes pas terroristes, si nous aimons la paix, si nous pleurons avec le reste du monde pour ce qui est arrivé à New York ou ailleurs, alors pourquoi défendons-nous le Coran qui prêche le meurtre, qui prescrit la guerre sainte, qui appelle au meurtre des non-Musulmans ? Ce ne sont pas les extrémistes qui comprennent mal l’Islam. Ils font littéralement ce que le Coran leur dit de faire. C’est nous qui ne comprenons pas l’Islam. Nous sommes les désorientés. Nous sommes ceux qui supposons à tort que l’Islam est une religion de paix. L’Islam n’est pas une religion de paix. Dans sa forme soi-disant pure, il peut très bien être compris comme une doctrine de haine. C’est tout simplement ce que font les terroristes et nous les intellectuels, apologistes de l’Islam, le justifions.
Nous pouvons arrêter cette folie. Oui nous pouvons éviter le désastre qui plane sur nos têtes. Oui nous pouvons dénoncer les doctrines qui promeuvent la haine. Oui nous pouvons embrasser le reste de l’humanité avec amour. Oui, nous pouvons prendre part à un monde unifié, membres d’une seule famille humaine, fleurs d’un seul jardin. Nous pouvons lâcher le dogme de l’infaillibilité de notre Livre et l’héritage douteux de notre Prophète.
Chers amis, nous n’avons pas de temps à perdre. Mettons fin à ce mensonge. Ne nous mentons pas à nous-mêmes. L’Islam n’est pas une religion de paix, de tolérance, d’égalité ou d’unité de l’humanité. Lisons le Coran. Faisons face à la réalité même si cela nous fait mal. Tant que nous maintenons ce mensonge en vie, tant que nous cachons nos têtes dans le sable d’Arabie, nous nourrissons le terrorisme. Tant que vous et moi continuons d’appeler le Coran le livre infaillible de Dieu, nous ne pouvons pas blâmer ceux qui en suivent les enseignements. Tant que nous payons nos Khums et Zakat, notre argent va à la promotion de l’expansionnisme islamiste qui signifie terrorisme, Jihad et guerre.
L’Islam divise le monde en deux parties : Darul Harb (terre de guerre) et Darul Islam (terre d’Islam). Darul Harb est la terre des infidèles, aux Musulmans il est demandé d’infiltrer ces terres, de faire du prosélytisme et de procréer, jusqu’à ce que notre nombre augmente, et de commencer la guerre, combattre et tuer les gens, et imposer la religion de l’Islam, pour convertir cette terre en Darul Islam.
En toute sincérité nous dénonçons cette trahison. Ceci est un abus de confiance. Comment pouvons-nous faire la guerre dans des pays qui nous accueillent ? Comment pouvons-nous tuer ceux qui sont devenus nos amis ? Pourtant, volontairement ou non, nous sommes devenus les pions de cet impérialisme. Si cela vous semble exécrable, nous vous demandons : comment pouvez-vous soutenir une doctrine si trompeuse, si rusée, si cruelle ? Lisons ce que les grands lettrés musulmans ont dit à ce propos :
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Docteur KHAN, traducteur de Sahih Bukhari et du Coran en Anglais a écrit :
« Allah a révélé dans Le Repentir (IX) l’ordre d’abandonner (toutes) les obligations (accords, etc.), et a commandé aux Musulmans de combattre contre tous les païens aussi bien que les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) s’ils n’embrassaient pas l’Islam, jusqu’à ce qu’ils paient la Jeziya par soumission volontaire et qu’ils se sentent humiliés. Ainsi les Musulmans n’avaient pas le droit d’abandonner le combat contre eux (païens, Juifs et Chrétiens) et de se réconcilier avec eux et de suspendre les hostilités à leur encontre pour une période indéterminée tant qu’ils étaient FORTS et avaient la capacité de combattre contre eux. Donc au début le « combat » était interdit, puis il a été autorisé, et après cela il a été rendu obligatoire. » (Introduction à Bukhari, p.xxiv)
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Docteur Sobhy as-Saleh, un académicien contemporain de l’Islam, citant l’imam Syuti (auteur de Itqan Fi’Ulum al-Quran) a écrit :
« L’ordre de combattre les infidèles a été repoussé jusqu’à ce que les musulmans deviennent forts mais quand ils étaient faibles, on leur ordonnait d’endurer et d’être patients. » (Sobhy as-Saleh, Mabaheth Fi’ Ulum al-Quran, Dar al-’Ilm Lel-Malayeen, Beyrouth, 1983, p.269)
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Le docteur Sobhy, dans une note de bas de page, recommande l’opinion d’un lettré nommé Zarakashi qui a dit :
« Allah est le très haut dans sa sagesse révéla à Mohamed dans sa faible condition ce qui était adapté à la situation, en raison de sa compassion pour lui et ses disciples. Car s’il leur avait donné l’ordre de combattre tant qu’ils étaient faibles cela aurait été embarrassant et de la plus grande difficulté, mais quand le Très Haut rendit l’Islam victorieux Il lui recommanda ce qui était adapté à la situation, c’est-à-dire demander aux gens du livre de devenir Musulmans ou de payer le tribut, et aux infidèles de devenir Musulmans ou d’affronter la mort. Ces deux options, se battre ou être en paix reviennent selon la force ou la faiblesse des Musulmans. » (Ibid. P270).
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D’autres lettrés musulmans (Ibn Hazm al-Andalusi, Ga’far ar-Razi, Rabi’ Ibn ’Ons, ’Abil ’Aliyah, Abd ar-Rahman Ibn Zayd Ibn ’Aslam, etc.) s’accordent sur le verset « tuez les associateurs où que vous les trouviez » (9,5), en ce qu’il annule les versets antérieurs qui appelaient à la tolérance dans le Coran et qui ont été révélés quand l’Islam était faible.
Pouvez-vous toujours dire que l’Islam est une religion de paix ?
Conclusion :
Nous ne savons que trop bien qu’il n’est pas facile de dénoncer notre foi, en ce que cela signifie dénoncer une partie de nous-mêmes. Nous sommes un groupe de libres penseurs et d’humanistes avec des racines musulmanes. La découverte de la vérité, et l’abandon de la religion de nos pères et de nos aïeux a été une douloureuse expérience. Mais après avoir appris ce que défendait l’Islam, nous n’avions pas d’autre choix que de la quitter. Après nous être familiarisés avec le Coran, le choix est devenu clair : c’est l’Islam ou l’humanité. Que l’Islam prospère, et l’humanité meurt. Nous avons décidé de nous ranger du côté de l’humanité. Nous sommes toujours musulmans culturellement mais nous ne croyons plus que l’Islam est la religion vraie. Nous sommes des humanistes. Nous aimons l’humanité. Nous consacrons nos efforts à l’unité du genre humain. Nous travaillons à l’égalité entre les hommes et les femmes. Nous luttons pour la laïcisation des pays musulmans, pour la démocratie et la liberté de pensée, de croyance et d’expression. Nous avons décidé de ne plus vivre dans le mensonge à soi-même mais d’embrasser l’humanité, d’entrer dans le nouveau millénaire main dans la main avec des hommes d’autres cultures et croyances en amitié et en paix. Nous dénonçons la violence, portée au pinacle par le Coran en tant que Jihad. Nous condamnons le meurtre au nom de Dieu. Nous croyons au caractère sacré de la vie humaine, non à l’inviolabilité des croyances et des religions. Et nous vous invitons à nous rejoindre, avec le reste de l’humanité, et à prendre part à la famille du genre humain avec amour, camaraderie et paix.
Fondation Faith Freedom.
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Les versions françaises ne sont pas en reste. Les traductions de D.Masson et Jacques Berque mentionnent... une touffe d’herbe ! Quant à la traduction de la sourate (4,34), Jacques Berque l’édulcore en remplaçant "frappez-les" par "corrigez-les".
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