L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Science et religion ne sont plus considérées comme incompatibles. The Daily Telegraph, Londres, 26 mai 1999.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 28 févr.23, 02:16

Message par Leb »

prisca a écrit : 28 févr.23, 01:18 Je ne suis pas d'accord car autant nous pouvons dire que nous sommes tous porteurs d'une signature ADN ainsi que tout ce qui vit, qu'autant rien ne pousse à croire que la girafe a un long cou parce qu'elle a dû avoir accès à sa nourriture qui se trouvait à une hauteur qu'elle ne pouvait pas atteindre. Je trouve ce raisonnement très très grotesque, voire humoristique.
Donc tu trouve grotesque une chose observée à maintes reprises. À savoir que si au sein d'une espèces les individus les plus grands se reproduisent davantage sur plusieurs générations, alors au final tu auras une populations plus grande. Si on prend le plus proche cousin de la girafe, à savoir l'okapi, on s'aperçoit que les seuls changements majeurs qu'il y a eu depuis leur dernier ancêtre commun, est un changement de taille et de proportion des membres, vertèbres et autres.

Image

En quoi cela serait impossible par simple différentiel reproductifs des individus ayant de plus longues pattes et un plus long cou? Je ne veux pas te gâcher la surprise en amenant dès maintenant un exemple, mais sache par simple sélection d'individus au sein d'une espèce, et cela sans la moindre manipulation du génome, simplement via un différentiel reproductif, on peut obtenir des changements de taille, de proportions des os et même de pelage, bien plus impressionnant que celles qui diffèrent entre la girafe et l'okapi. :face-with-hand-over-mouth:

Ajouté 1 heure 50 minutes 19 secondes après :
agecanonix a écrit : 28 févr.23, 01:28Or, la courbe de la complexité des inventions humaines n'est pas calquée sur celle de l'évolution du cerveau. En - 30 000, le cerveau était capable de calculer et comprendre les mathématiques. Un enfant de l'époque aurait suivi un parcours identique à celui de nos enfants à l'école.
Tu réponds déjà à ta question, à partir du moment qu'on a compris que le niveau technologique n'est pas strictement calquée sur les capacités cognitives, et que de fait la technologie peut stagner, voir même régresser selon les circonstances, sans que cela ne témoigne d'une moindre intelligence ou d'un déclin de cette dernière, alors tout est claire. Les facteurs sociaux, culturels et environnementaux permettant le développement technologique sont complexes, et une grande intelligence ne suffit pas, ni ne débouche forcément sur un plus grand développement technologique. :smiling-face-with-smiling-eyes:
Modifié en dernier par Leb le 28 févr.23, 07:59, modifié 1 fois.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 28 févr.23, 04:49

Message par prisca »

Leb a écrit : 28 févr.23, 04:07 Donc tu trouve grotesque une chose observée à maintes reprises. À savoir que si au sein d'une espèces les individus les plus grands se reproduisent davantage sur plusieurs générations, alors au final tu auras une populations plus grande.
C'est une gageure.


a écrit : Si on prend le plus proche cousin de la girafe, à savoir l'okapi, on s'aperçoit que les seuls changements majeurs qu'il y a eu depuis leur dernier ancêtre commun, est un changement de taille et de proportion des membres, vertèbres et autres.
Image


Oh le beau okapi.

Qui a toujours été okapi.

Depuis qu'il est apparu en okapi.

Pied de nez de Notre Père qui lui a donné des caractéristiques pour s'amuser de vous en lui mettant un peu de tout dans son anatomie.

Comme si vous diriez que ce papillon est nostalgique de l'automne Image

Que ce papillon veut effrayer la chouette effraie Image

Que cette orchidée a voulu se jouer de la mort Image
ImageImageImage
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 28 févr.23, 05:35

Message par Leb »

prisca a écrit : 28 févr.23, 04:49Qui a toujours été okapi.
Ben non d'ailleurs tu restes bien silencieuse sur le fait qu'on peut obtenir des variations morphologiques bien plus impressionnante au sein d'une espèce, que celles séparant l'Okapi de la Girafe. De fait tu as bien qualifié d'absurde des changements pourtant banales et constitutifs de l'évolution biologique.
prisca a écrit : 28 févr.23, 04:49Comme si vous diriez que ce papillon est nostalgique de l'automne. Que ce papillon veut effrayer la chouette effraie. Que cette orchidée a voulu se jouer de la mort.
Non pour les insectes mentionné, c'est l'exemple même du camouflage ou du mimétisme, visant respectivement à ne pas se faire voir des prédateurs ou à l'inverse à les effrayé, les processus sélectifs expliquent parfaitement cela. Quand à l'orchidée simple structure symétrique arrondi avec des ouvertures donnant vaguement l'aspect d'un crâne si l'on ne l'observe pas en détail. De fait les structures symétriques des orchidée lorsqu'en fleurs attirent passablement bon nombre d'insecte pollinisateurs, les graines et structures portant les graines conservant simplement la structure symétrique de base de la fleur après la fleuraison. :smiling-face-with-smiling-eyes:

De fait on peut même étudier l'évolution du mimétisme chez les insectes, cela fut fait et cela a confirmé les mécanismes sélectifs à leurs origines.

Ecological Niche Dimensionality and the Evolutionary Diversification of Stick Insects

Bref sous l'effet de la sélection le camouflage change, et un processus de spéciation, apparition de nouvelles espèces, se met en place. :smiling-face-with-smiling-eyes:

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 00:14

Message par keinlezard »

Hello,
agecanonix a écrit : 28 févr.23, 00:10 La vidéo est un cours donnée dans l'université Nice-Sophia-Antipolis où ce scientifique enseignait, c'est donc un enseignement et non pas une simple présentation orale.
Si tu avais mit les pieds dans une université .. tu ne raconterais pas n'importe quoi ... il s'agit ici d'une conférence pas d'un cours

Un cours dans une université ressemble à ceci

Image
ou ceci
Image

La au mieux nous sommes dans une salle de réunion ... et encore, nous n'avons pas une seule prise de note pas plus que d'ordinateur sur des tables poure les prises de note ...

donc vraiment rien à avoir avec un cours !

agecanonix a écrit : 28 févr.23, 00:10
Un fois encore, tu essais de t'attaquer à l'homme, en minimisant ses explications car il est évident, en regardant la vidéo, que ce scientifique sait ce dont il parle, et surtout qu'il est convaincu de ce qu'il dit.
Ce serait un comble si en plus Alexandre Meinesz n'était pas convaincu par se qu'il croit :)
:)

Lui sait ce dont il parle mais visiblement pas toi ... alors reprenons donc ses propres mots que l'on peut voir dans sont livre

Continuons par le chapitre 2 "Au commencement…Quand ?"
Le mystère de l’origine de la vie sur Terre représente un thème particulièrement fécond en hypothèses scientifiques.
Il s'agit de la première phrase du chapitre ...

La sous section "Quand la vie est-elle apparue sur Terre ?"
Toutes ces données laissent penser qu’à la fin de cette époque reculée (jusqu’à 3,9 milliards d’années),
lorsqu’enfin les cataclysmes embrasant de manière récurrente notre planète ont cessé, la Terre est devenue
petit à petit hospitalière pour des organismes mêmes minuscules et fragiles. Tout semble indiquer que la vie
serait alors apparue en mer.
Nous avons ici a faire avec des mots valises "laissent à penser" , "Semble indiquer" ... qui reflète l'absence de certitude
ce sont les bases "communément" admises mais non démontrée que Meinesz , comme d'autre utilisera pour sa démonstration.

Mais il suffit que l'on démontre le contraire pour que la démonstration soit à reprendre ...

Et de cela Alexandre Meinesz contrairement à toi en est parfaitement conscient.

Il continue néamoins

Pour trouver des preuves en réponse à la question « quand ? », les paléontologues se heurtent à
un problème technique lié à l’instabilité de l’épiderme terrestre sans cesse remodelé (en raison de la tectonique des plaques).

...

Ces affleurements les plus anciens, datés entre 4 et 3 milliards d’années, sont très rares et peu étendus. Malgré ces difficultés, les progrès récents sur les connaissances des débuts de l’apparition de la vie sur Terre sont considérables.

...

En revanche, à cause des multiples et importantes altérations subies au cours des temps par ces roches les plus anciennes, les traces physiques laissées par les premières bactéries (des fossiles) sont rarement convaincantes et leur nature biologique est souvent contestée. Aussi, pour fixer l’âge de l’apparition de la vie sur Terre, les paléontologues cherchent des traces indirectes, des indices chimiques laissés par des organismes vivants.
Nous lisons donc bien , contrairement à ce que tu affirmes qu'Alexandre Meinesz ne parle non pas de certitude mais bien de conclusions qui correspondent à un état des lieux et à une réflexion qui repose sur cet état des lieux actuel.

Réflexion qui pourra donc être remise en cause par une série de nouvelle découverte.


continuons la sous section suivante "L’oxygène, gaz d’origine biologique"
Pendant la période de l’apparition de la vie sur Terre, tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il n’y avait pas d’oxygène dans l’atmosphère ni dans l’eau. Aucune réaction minérale ne pouvait dissocier l’eau (composée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène) ou le gaz carbonique (composé d’un atome de carbone et de deux atomes d’oxygène) de telle façon à donner de l’oxygène libre dissous dans l’eau. L’absence d’oxygène dans l’eau et dans l’atmosphère impliquait qu’il ne pouvait pas exister de couche d’ozone (trois atomes d’oxygène réunis) : de ce fait, toutes les terres émergées étaient stérilisées en permanence par les rayons ultraviolets (aujourd’hui en grande partie filtrés par la couche d’ozone). La vie ne pouvait alors qu’apparaître dans l’eau.
A nouveau ici Meinesz parle d'un consensus de la communauté scientifique et non de l'avis d'une seule personne.

Il continue
Parmi les premières bactéries apparues dans l’eau, certaines étaient végétales. Elles étaient équipées de chlorophylle, un pigment vert qui permet une réaction chimique extraordinaire : la photosynthèse.
...
La bactérie arrive ainsi à se nourrir sans avoir besoin d’ingérer comme nous de la matière organique provenant d’autres organismes : elles sont, en ce qui concerne la nourriture, autonomes. Les scientifiques utilisent le terme d’autotrophe (du grec trophe = nourriture) pour décrire ce mode alimentaire. À l’époque de l’apparition de la vie sur Terre, l’eau des mers et océans ne contenait pas d’oxygène, mais était riche en fer dissous : elle était donc ferrugineuse. Le développement de bactéries végétales a eu pour conséquence une réaction en chaîne : leur déchet, l’oxygène, a réagi immédiatement sur le fer dissous, formant de l’oxyde de fer (de la rouille) qui a coulé et s’est déposé sur les fonds marins. Il en a résulté des accumulations de plus en plus importantes de fer sur le fond des mers et des océans. Les montagnes de minerai ferreux exploitées aujourd’hui ne sont que les vestiges de réactions datant de ce passé lointain.

...
Tous s’accordent à constater que c’est entre 2,45 et 2,2 milliards d’années que presque tout le fer dissous dans les eaux du globe s’est précipité et a formé les dépôts exploités aujourd’hui. Sous l’effet de l’oxygénation de l’eau et de la précipitation de la grande majorité du fer dissous, la composition de l’eau s’est considérablement modifiée. Pour arriver à ce résultat, il fallait que les océans, mers et lacs soient, à l’échelle planétaire, des soupes denses de bactéries végétales
Il nous décrit à nouveau le consensus ... puis rajoute
À quand remontent les premières traces d’oxydation du fer ? Comme pour toutes les premières traces du vivant, elles sont rares, localisées et donc parfois contestables.
A nouveau il note que les résultats sont constestables, qu'ils ne sont pas surs ... et qu'il va cependant appuyer son raissonnement sur cela ...

Ici nous voyons à nouveau que tu n'as pas lu ni même compris la démarche scientifique .. Alexandre Meinesz propose simplement une hypothèse alternative à la naissance de la vie sur Terre ... parce que simplement , il n'existe pas de consensus clair et de preuve suffisante et que sa démarche concernant la "panspermie" à de fait autant de valeur que celle d'une naissance sur Terre ...

Mais autant de valeur uniquement dans la mesure ou au moment où il rédige, il n'existe pas de preuves suffisante pour éliminer une hypothèse vis à vis de l'autre ...


Mais continuons
D’autres auteurs stipulent qu’il est possible que les rares traces les plus anciennes d’oxydation proviennent de réactions minérales liées au volcanisme très actif de cette période et ne seraient donc pas liées à l’activité bactérienne.
A nouveau Meinesz note que les preuves d'activité bactérienne peuvent avoir une autre explication ... une activité simplement chimique
et comme , c'est un scientifique et non un apprenti sorcier ... il n'a aucun mal à énoncé que ce qu'il va présenté ensuite pourra un jour à la lumière de nouvelle découverte s'avérer faux ...

Car en effet si les traces anciennes attribuée à des bactéries s'avèrent être le résultat de simple réaction chimique .. cela repoussera d'autant l'apparition des premières bactéries , et donc d'autant les premières trace de vie ...


Et c'est donc très logiquement qu'il termine cette sous partie par
Bref, la date de l’apparition de l’oxygène sur Terre initiée par des réactions biologiques reste une piste sérieuse pour fixer l’arrivée des bactéries équipées de chlorophylle. Elle doit encore être unanimement admise. D’autres datations avec d’autres preuves devraient permettre d’étayer les résultats fournis par les roches oxydées.
Encore une fois, Meinesz explique qu'il faut confirmer les découvertes , que la communauté doit encore s'attacher à étudier et critiquer et remettre en question ce qu'elle sait ...


La sous section suivante "Le carbone : élément fondamental du vivant"

et à nouveau Alexandre Meinesz explique cette fois ci sur le carbone
En 1998, une équipe de chercheurs fit sensation en publiant ses résultats d’analyse de carbone trouvé au Groenland. Sensation, puisque les chercheurs ont décelé la signature biologique dans du carbone inséré dans des roches datées de 3,85 milliards d’années5. Cette observation, témoignant à ce jour de la plus ancienne trace du vivant, est unique. Elle a été contestée en 20026. La contestation ne porte pas sur une erreur d’analyse, ni de datation ou de contamination, mais il a été démontré qu’un processus chimique minéral peut aboutir au même résultat qu’une signature biologique. Les deux interprétations font donc jeu égal. Depuis, de nombreux chercheurs se succèdent pour explorer le gisement de roches très anciennes du Groenland et tenter de déceler d’autres éléments en faveur ou en défaveur d’une origine biologique du carbone.
la sous section suivante "Les stromatolithes : des « tapis de pierre » formés par des bactéries"
Soyons clairs : un stromatolithe n’est pas un fossile, terme réservé à des restes (coquille, os, dent, graine, pollen, feuille…) ou à un simple moulage d’un animal ou d’un végétal conservé dans une roche sédimentaire. Ainsi l’expertise de telles roches minérales formées par un processus biologique mais sans reste du vivant n’est pas toujours aisée.
...
Près d’une cinquantaine de gisements de ce type, datés entre 3,5 et 2,5 milliards d’années, a été inventoriée sur divers continents et les découvertes récentes sont nombreuses10. Cependant, la cause biologique de formation de certaines de ces roches sédimentaires très anciennes a été contestée par quelques auteurs11. Les plus sceptiques considèrent un stromatolithe comme étant formé par des bactéries à condition de pouvoir déceler en son sein d’autres traces indiscutables laissées par des bactéries
Même ici donc, le doute est permis pour Alexandre Meinesz ...
L’examen des stromatolithes les plus anciens ne permet pas de déduire la nature du film bactérien ayant piégé les sédiments.
A-t-il été formé par des bactéries végétales élaborées (des cyanobactéries) possédant une chlorophylle semblable à celle présente dans tous les végétaux aujourd’hui ou bien par d’autres types de bactéries végétales, vivant encore de nos jours dans des milieux sans oxygène, possédant une chlorophylle plus archaïque ? Des données convaincantes recueillies sur des stromatolithes de l’Ontario (Canada) (incluant des mesures d’isotopes de carbone), permettent de fixer avec certitude la présence de bactéries photosynthétiques vivant dans un milieu oxygéné vers 2,9 milliards d’années15.
Donc ... Meinesz explique "qu'on ne connait pas les bactéries à l'origine" ... juste une date permette de dater à 2.9 milliards d'années ...

mais avant pour les plus anciens le doute est permit ... même si des arguments proposent que la vie est apparue plus tot ...

La sous partie suivante "Les microfossiles"

Commence ainsi

Les plus anciens vestiges fossilisés de vie identifiables au microscope électronique ayant été décrits sont datés entre 3,5 milliards et 3,2 milliards d’années et ont été trouvés dans deux régions (en Australie et en Afrique du Sud). C’est dans ces gisements que les stromatolithes et les roches oxydées datées de la même époque ont également été découverts.
puis Alexandre Meinesz à nouveau explique
En 1985, des filaments attribués à des vestiges de bactéries ont été décrits au sein de roches siliceuses, de la même région d’Afrique du Sud ; ils ont été datés de 3,5 milliards d’années17. Ces anciennes découvertes ont été contestées18.
et conclu que malgré un faisceau de présomption, il n'y a pas de réel consensus sur le sujet ...
Les nombreuses publications sur le sujet laissent perplexe. Même si certaines publications ont été contestées et font toujours l’objet de débats passionnés, force est de constater que le flux de nouvelles données sur la présence de vie entre 3,85 et 3 milliards d’années s’amplifie. De nombreuses équipes de paléontologues travaillent de nos jours dans les zones où les roches les plus anciennes ont été identifiées. Ces recherches sont en plein essor et de nouvelles données sont attendues en grand nombre. Les paléontologues les plus réputés, parfois opposés sur la nature de certaines traces, s’accordent pour estimer que la vie existait sur Terre à cette époque.
Cela est ce que l'on appelle de la recherche scientifique ... on publie des découvertes , on rétudie les traces , on remet en question les conclusions et on améliore les techniques.

enfin il note
Ainsi l’ensemble des données exposées ci-dessus amène aux deux constats suivants :

– la trace unique évoquant du carbone issu d’un processus biologique trouvé dans un grain de Zircon et daté de 4,1 milliards d’années laisse perplexe ;

– les traces de vie, décrites et datées entre 3,85 milliards d’années et 3,7 milliards d’années (rares et trouvées uniquement dans une région très restreinte, celle du Groenland), sont probables ;

– les nombreuses traces de vie et les microfossiles, décrits et datés entre 3,5 et 3,2 milliards d’années (nombreux dans deux régions d’Australie et d’Afrique du Sud), valident la présence de micro-organismes dans l’eau à cette époque. Ils témoignent d’une étonnante biodiversité de formes et de fonctionnements.
"probable" , "perplexe" ... autrement dit ... une seule certitude à ce niveau "3.5 milliards d'année" pour les plus vieille trace ... soit 1 milliards d'années apres la formation ... de la Terre

et il conclue son chapitre par
La réponse à la question « Quand ? » serait donc la suivante : la vie est sans doute apparue sur Terre bien « avant » 3,5 milliards d’années. Et pourquoi pas avant 3,85 milliards d’années comme le suggèrent les premières traces, objets d’âpres discussions.
C'est assez balot ... de constater que le discours de Meinesz est bien plus nuancé que le tiens. A croire que tu ne retiens que ce que tu veux ...
agecanonix a écrit : 28 févr.23, 00:10 Il aura beau dire que c'est le résultat de ses recherches et que cela demande à être vérifié, sur l'échelle de la conviction, cet homme, dans sa vidéo, ne semble pas douter une seul seconde.
Ce serait un comble ... mais le fait qu'il ne doute pas de ce qu'il avance n'en fait pas une réalité et c'est pour cela que dans son livre qui sert de support à sa conférence il n'hésite pas à rappeler qu'il n'existe pas de consensus sur le Sujet ...

En tant que Scienitique, il apporte sa pierre à l'édifice avec une autre hypothèse à envisager , mais jamais il ne dit ni n'affirme que c'est la seule voie possible.

Bien au contraire , il appelle de tout ses voeux que l'on se penche sur cette hypothèse pour en étudier la validité !! ce qui est tout le contraire de ta démarche !

agecanonix a écrit : 28 févr.23, 00:10 Une vidéo est d'ailleurs le meilleur moyen qui existe pour juger de la conviction d'un homme. Pour ceux qui ont vu cette vidéo, A. Meinesz fait ben plus que dire que la vie ne pouvait pas naître sur la terre, par sa gestuelle, son vocabulaire, sa force d'expression, il montre qu'il est persuadé de son hypothèse.

D'où le fait qu'il faille le flinguer en le décrédibilisant.
Je crois bien qu'ici tu es celui qui flingue le plus la Science et ses représentants en leur faisant dire ce qu'il ne disent pas et en suggérant que se sont des imbéciles puisqu'ils n'auraient pas compris ce que toi à compris du haut de tes diplomes de scientifique nobélisable s'il l'on en croit ta prose !
agecanonix a écrit : 28 févr.23, 00:10 Mais qu'en est il de son raisonnement ? Mystère !!
et de ton résonnement ?

Cordialement
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 00:53

Message par Estrabosor »

Merci Keinelezard pour tes recherches.

Au final, le seul qui porte atteinte à Alexandre Meinesz et à son honnêteté scientifique, c'est Agécanonix.

Mais bon, c'est ce qu'a toujours fait l'Organisation des Témoins de Jéhovah dans ses références scientifiques, en faisant des citations hors contexte trahissant la pensée de leur auteur....

Au final, le mieux c'est de faire comme tu l'as fait à l'époque avec le livre Création ou comme tu viens de le faire, prendre les références et aller constater par soi même ce qui est écrit.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 01:44

Message par keinlezard »

Estrabosor a écrit : 01 mars23, 00:53 Merci Keinelezard pour tes recherches.
De rien ... en même temps ... j'ai le livre sous la main et l'avais déjà lu.
Contrairement à notre ami diplômé.
Estrabosor a écrit : 01 mars23, 00:53 Au final, le seul qui porte atteinte à Alexandre Meinesz et à son honnêteté scientifique, c'est Agécanonix.
Comme je suis un grand naif et que j'ai confiance dans l'humanité, je pense surtout que notre ami s'illusionne.

Il s'autopersuade avoir compris de quoi il retourne et n'hésites pas pour sa "tranquilité d'esprit" à bâtir un fantasme dans lequel
il a raison.
Estrabosor a écrit : 01 mars23, 00:53 Mais bon, c'est ce qu'a toujours fait l'Organisation des Témoins de Jéhovah dans ses références scientifiques, en faisant des citations hors contexte trahissant la pensée de leur auteur....
La WT a une finalité ... qu'elle réussi plutot bien : manipuler et mentir à ses adeptes ...
La responsabilité des adeptes est de ne jamais remettre en cause les déclarations du CC ... et pourtant depuis le temps, ils devraient se poser un certain nombre de question
Estrabosor a écrit : 01 mars23, 00:53 Au final, le mieux c'est de faire comme tu l'as fait à l'époque avec le livre Création ou comme tu viens de le faire, prendre les références et aller constater par soi même ce qui est écrit.
Le Prof Meinesz continue ainsi jusqu'au 4 eme chapitre en donnant des faits et des références et en précisant chaque fois ou presque que c'est un domaine de recherche en effervescence qui pour avoir des courants "mainstream" n'a pas néamoins de consensus établi.

Pour ce qui est du livre lui même , un reproche qui lui est fait c'est parfois de parler trop de lui même et ne pas être suffisament dissert sur des figures de la sciences qu'il cite pourtant comme référence, ou de trop privilégier , puisque l'auteur reconnait lui même qu'il n'y a pas assez de preuve pour l'un ou l'autre, la panspermie et de releguer au second plan voir de ne citer que dans la bibliographie des approches concurente qui semble tout aussi prometteuse et sur Terre
comme ( je cite une critique ) :
la thèse de Cairns-Smith et Hartman sur la structuration de l'ADN à partir des argiles et notamment de la Montmorillonite est non seulement pertinente mais constitue encore tout un pan de recherches très actives.
Mais à la limite, comme nous sommes ici dans un ouvrage de vulgarisation et un essais , le défaut est mineur en rapport avec la piste de réflexion ouverte ,
tout en reconnaissant que Meinesz admet que la panspermie , n'est que "repousser le problème de l'apparition de la vie"


Cordialement
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 02:51

Message par agecanonix »

a écrit :a thèse de Cairns-Smith et Hartman sur la structuration de l'ADN à partir des argiles et notamment de la Montmorillonite est non seulement pertinente mais constitue encore tout un pan de recherches très actives.
C'est pas comme si on n'arrivait pas à créer la vie à la pelle en laboratoire en suivant toutes ces thèses. :zany-face:

Car a force d'être pertinente, on se demande comment il se fait que pour l'instant la vie n'est pour vous apparue qu'une seule fois au monde, sans savoir comment, où et quand puisque avec raison K.... vient de concéder que les recherches de Mr Meinesz repousse ce moment là à plus tard.

C'est déjà une belle victoire que d'avoir instillé le doute sur ce point précis !

A la prochaine bactérie un peu plus ancienne, on en reparlera ... :thinking-face:

Au fait, j'ai correspondu avec A. Meinesz et croyez moi, ces explications sur le fait que d'autres hypothèses sont possibles ne reflètent vraiment pas le fond de sa pensée profonde.
C'est d'ailleurs hyper évident dans la vidéo où il s'exprime librement, en dehors d'un texte écrit qui l'oblige à des compromis.

En fait, l'expression orale est toujours beaucoup plus sincère que le texte écrit, pensé, mesuré pour ne choquer personne.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 03:37

Message par Erdnaxel »

keinlezard a écrit :Comme je suis un grand naif et que j'ai confiance dans l'humanité, je pense surtout que notre ami s'illusionne.
:interroge: Il vaut mieux ne pas être un grand naïf ou se voiler la face quant à l'existence de la désinformation et de la manipulation.

Une technique de manipulation qui cartonne c'est la fausse présentation. Si pour exemple Claude Vorilhon présente en appelant son livre _Le livre qui dit le mensonge : La fake news du message donné par les extra-terrestres_ en théorie vous n'êtes pas assez (...) pour vous faire avoir en sa désinformation car tout de même il vous a averti de l'infox dès le départ donc Claude Vorilhon utilise la magie de la fausse présentation en appelant son livre _Le livre qui dit la vérité : Le message donné par les extra-terrestres_ pour que ça se fasse avoir.
Et il vaut mieux aussi jauger les individus parce que pour exemple Claude Vorihon ce n'est pas genre un gentil croyant honnête et de bonne foi qui s'illusionnerait mais plutôt un dangereux manipulateur d'une secte dont il en est le Gourou.

keinlezard

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 03:44

Message par keinlezard »

agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51 C'est pas comme si on n'arrivait pas à créer la vie à la pelle en laboratoire en suivant toutes ces thèses. :zany-face:
Il faut savoir de quoi tu parles exactement mon ami ... si c'est de l'origine de la Vie .. c'est l'abiogenèse ... si c'est la Théorie de L'Evolution
il s'agit du vivant et uniquement du vivant ...
agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51 Car a force d'être pertinente, on se demande comment il se fait que pour l'instant la vie n'est pour vous apparue qu'une seule fois au monde, sans savoir comment, où et quand puisque avec raison K.... vient de concéder que les recherches de Mr Meinesz repousse ce moment là à plus tard.
Parce que toi tu le sais si la vie est apparue qu'une seule fois ?

Les "recherches de Mr Meinesz" ???? tu as lu cela où ?

Parce que ni dans son livre, ni dans sa Bibliographie Alexandre Meinesz n'a jamais effectué la moinde recherche en Abiogenèse !!

Au mieux, tout ce que tu peux dire c'est que le Prof Meinesz pense, estime, à pour conviction, que la Vie n'est pas née sur Terre. Mais il n'a
jamais travaillé sur le sujet.


agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51 C'est déjà une belle victoire que d'avoir instillé le doute sur ce point précis !
Tu es le seul super scientifique diplômé à comprendre ici un doute quelconque ... surement ton prochain prix Nobel avec ton fiston :) :)
agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51 A la prochaine bactérie un peu plus ancienne, on en reparlera ... :thinking-face:
Encore faudrait il qu'on ai jamais trouver la moindre bactérie ancienne :) ... Et cela même Meinesz le dit ... "on observe des traces d'activité" que l'on
"attribue à une activité bactérienne" ...


agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51 Au fait, j'ai correspondu avec A. Meinesz et croyez moi, ces explications sur le fait que d'autres hypothèses sont possibles ne reflètent vraiment pas le fond de sa pensée profonde.
C'est d'ailleurs hyper évident dans la vidéo où il s'exprime librement, en dehors d'un texte écrit qui l'oblige à des compromis.
Mais personne ne remet en cause sa "pensée profonde" ou ses "convictions".

Nous t'expliquons seulement que son avis c'est son avis et qu'il n'est pas un "paradigme" il fait tout au plus parti d'un courant de pensée
qui à son propre aveux doit être exploré pour être confirmé ou infirmé ...


T'en rate pas une décidément mon pauvre ami

Il écrit un texte qui est un "essais" qui ne sera jamais tenu pour une recherche et qui en plus n'influera jamais sur sa carrière ... et il aurait été obligé à des compromis ?

De quels compromis parles tu donc que l'on rigole un bon coup ?

agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51 En fait, l'expression orale est toujours beaucoup plus sincère que le texte écrit, pensé, mesuré pour ne choquer personne.
Venant d'un créationniste qui s'affirme non créationniste ... j'avoue que celle là aussi est assez drole :)


Toujours à inventer et à vivre chez les bisounours mon pauvre !

Alors explique nous ce passage dans une recherche Scientifique, puisque le discours et le livre de Meinesz sont pour toi de la recherche scientifique


chapitre 5
À l’école biblique, ma fille Coralie, qui avait alors 12 ans, venait d’écouter le pasteur évoquer la Genèse, les premières pages de l’ancien testament. L’histoire est extraordinaire car elle concerne tous les éléments du puzzle de la vie que Dieu met en place. Dans beaucoup de religions (christianisme, judaïsme et islamisme), ceux qui ont écrit la Genèse, à une époque où les connaissances étaient rudimentaires, avaient certainement reçu une illumination divine.
Tout en valorisant cette description mystique de l’origine de la vie, j’ai évoqué les hypothèses scientifiques de l’apparition de la vie sur la Terre… je lui ai parlé des bactéries.
Pour le coup c'est sur que cela ne risque de choquer aucun Scientifique d'invoquer l'hypothèse Dieu dans un travail de recherche ...

Tu es vraiment une pauvre truffe ... et un véritable clown ... dire que tu es un scientifique diplomé nobélisable si on t'en crois ... cela laisse songeur ...

et donc toujours pas un article à paraitre dans une vraie revue ? Tu reste donc coincé ici .. incapable de publier tes découvertes ailleurs , et ce même dans les publications créationnistes ... décidément .... doit pas faire recette ta théorie loufoque ....
et pour bolloré. .toujours pas de texte non plus à produire :) :)

:rolling-on-the-floor-laughing: :rolling-on-the-floor-laughing: :rolling-on-the-floor-laughing:

Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Daniel_Crocker

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 08:00

Message par agecanonix »

K... a écrit :Tu es vraiment une pauvre truffe ... et un véritable clown ...
Moi aussi je t'aime... :rolling-on-the-floor-laughing: :face-with-tears-of-joy: :winking-face-with-tongue: :zany-face:

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 10:24

Message par Estrabosor »

agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51C'est déjà une belle victoire que d'avoir instillé le doute sur ce point précis !
Bonsoir à tous,

On ne peut instiller le doute que chez quelqu'un qui a des certitudes or, en la matière, aucune personne sérieuse, s'appuyant sur des sources scientifiques ne peut avoir de certitude sur l'apparition de la vie sur Terre !
Au mieux, on aura des gens comme Alexandre Meinesz ayant une opinion sur le sujet, à imaginer un scénario possible comme d'autres.

Je me répète mais, en science, on peut reconnaître ne pas savoir ou avoir plusieurs possibilités (ce qui revient au fond à ne pas savoir)
agecanonix a écrit : 01 mars23, 02:51A la prochaine bactérie un peu plus ancienne, on en reparlera ...
Il y a peu de chance, en effet, les bactéries les plus anciennes qui nous sont parvenues étaient conservées dans de l'ambre d'il y a 230 millions d'années ce qui est très, très loin des origines de la vie.
Ce qui intéresse tout le monde, c'est le début de la vie, début de la vie qui est apparu dans l'eau or, de par leur taille et leur nature, les bactéries ne peuvent se fossiliser.
On ne peut donc trouver que des traces supposées d'activité biologique et en déduire la présence potentielle de bactéries.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 12:03

Message par agecanonix »

estra a écrit :Il y a peu de chance, en effet, les bactéries les plus anciennes qui nous sont parvenues étaient conservées dans de l'ambre d'il y a 230 millions d'années ce qui est très, très loin des origines de la vie.
Ce qui intéresse tout le monde, c'est le début de la vie, début de la vie qui est apparu dans l'eau or, de par leur taille et leur nature, les bactéries ne peuvent se fossiliser.
On ne peut donc trouver que des traces supposées d'activité biologique et en déduire la présence potentielle de bactéries
.
Donc les bactéries les plus anciennes dont on aurait identifié les fossiles auraient 230 millions d'années ?

Voici le titre d'un article : Des microfossiles récemment découverts au Canada, dans des couches de quartz, ont mis au jour une bactérie datant de quatre milliards d'années.

https://www.bfmtv.com/animaux/la-plus-v ... %20pensait.
K... ou Leb, donnez un cours sur les bactéries à Estra parce que là, il se ridiculise.

Voici le texte de ce lien:
  • La vie sur Terre pourrait être apparue encore plus précocement qu'on ne le pensait. Des chercheurs ont découvert des micro-organismes fossiles qui auraient entre 3,77 et 4,29 milliards d'années, soit seulement quelques centaines de millions d'années de moins que notre planète. Les scientifiques ont mis en évidence ces microfossiles dans des couches de quartz du site géologique de la ceinture de Nuvvuagittuq, au nord-est du Québec (Canada). Leurs travaux sont publiés mercredi dans Nature.

    "Grâce à des images laser des échantillons prélevés, nous avons pu identifier des microfossiles, qui sont les plus vieux connus au monde", a déclaré Matthew Dodd, de University College London (UCL), dans une vidéo postée sur le site de la revue.

    En diamètre ils font la moitié de celui d'un cheveu humain. En longueur, ils mesurent jusqu'à un demi-millimètre, précise-t-il.

    Où la question d'une vie extraterrestre est relancée

    "Le plus excitant dans ces découvertes", c'est que la vie ait réussi à démarrer sur Terre de façon précoce - "ce qui soulève d'intéressantes questions" sur ce qui s'est passé sur Mars et ailleurs dans l'Univers, considère Matthew Dodd. "Si la vie est arrivée si vite sur Terre", "a-t-elle pu faire de même sur d'autres planètes?", s'interroge-t-il.
    La Terre s'est formée il y a 4,567 milliards d'années. Ces microfossiles ont été repérés dans la Ceinture de Nuvvuagittuq, un affleurement situé le long des côtes du Québec, qui est réputée abriter la plus vieille roche connue (4,29 mds d'années). "Elle a été datée selon une méthode robuste mais cela reste toutefois controversé", précise Dominic Papineau, de l'UCL, principal auteur de l'étude.

    Une vie formée à proximité des "cheminées hydrothermales"

    "Pour rester prudents", les scientifiques ont donné aux micro-organismes "un âge minimum de 3,77 milliards d'années", ajoute-t-il. C'est déjà 300 millions d'années plus ancien que les plus vieux microfossiles connus jusqu'à présent, qui ont été trouvés en Australie et sont âgés de 3,460 mds d'années, souligne Dominic Papineau. Les microfossiles se sont formés au fond de la mer, à proximité de "cheminées hydrothermales", qui réchauffent les eaux et sont le fruit de l'activité volcanique, soulignent les chercheurs.

    Dominic Papineau s'est rendu au Québec pour choisir les échantillons de jaspe rouge qui ont ensuite été analysés. Il fallait démontrer que les structures étaient bien d'origine biologique. De minuscules filaments et des tubes formés par des sortes de "bactéries" qui vivaient sur du fer ont été retrouvés encapsulées dans des couches de quartz, souligne UCL dans un communiqué.


Ainsi, des bactéries peuvent se fossiliser et les plus anciennes, selon un article de "Nature" auraient plus de 4 milliards d'années.

A. Meinesz a de plus en plus raison.

En effet, l'Hadéen est le premier éon de l'histoire de la Terre. Il commence avec la formation de la Terre il y a environ 4,6 milliards d'années (Ga) pour se terminer autour de −4 Ga, et dure donc approximativement 600 millions d'années (Ma).

Cet éon correspond à la formation et à la stabilisation de la Terre primitive (en)2,3.
  • L'Hadéen n'est pas découpé en ères comme les autres éons, mais peut se résumer en deux phases majeures :

    de −4,568 à −4,4 Ga : présence d'un océan magmatique et différenciation du noyau métallique.
    Genèse probable de la Lune, probablement par impact géant d'un planétoïde (dénommé Théia) avec la Terre, il y aurait environ 4,450 Ga.
    de −4,4 à −4,00 Ga : formation d'une protocroûte continentale.
    Grand bombardement tardif, qui serait responsable d'un accroissement significatif de la présence d'eau sur la Terre (ainsi que de la présence de la plupart des cratères résiduels de la Lune).
Ainsi, si la fourchette haute de la datation des bactéries du Québec s'avère réelle, c'est en -4,29 Ga que ces bactéries existaient déjà alors que jusqu'il y a 4,4 Ga, la terre était un océan magmatique .

Cela nous laisse à peine 110 millions d'années pour que la vie apparaisse sur la terre, se développe et évolue pour former les premières bactéries.

Je rappelle au passage, comme le signalait A. Meinesz dans sa vidéo qu'on n'a aucune preuve à ce jour d'une évolution des premières formes de vie vers les bactéries, que ce soit dans les registres fossiles ou en laboratoire.

D'ailleurs, aujourd'hui, la plus petite forme de vie connue, qu'elle soit vivante ou fossilisée, est une bactérie. Il ne reste absolument rien de la vie qui serait apparue avant les bactéries et avant d'évoluer pour en devenir une.

C'est assez curieux car la somme d'évolutions nécessaires pour atteindre la bactérie le plus simple est assez phénoménale et il apparaît curieux que la vie qui serait née dans les conditions aussi cataclysmique (océan magmatique) n'ait pas survécu jusque maintenant alors que les bactéries ont envahi le monde, jusqu'à nos intestins.

En fait, les conditions pour que la vie apparaisse sur la terre sont tellement uniques et mathématiquement improbables que mêmes les évolutionnistes n'imaginent pas que cela ait pu se produire 2 fois en 4,4 Ga. C'est dire si ce qui s'est passé tient déjà du miracle.

Puis je espérer une réponse qui ne soit pas une insulte ? Là aussi, la probabilité ne me pousse pas à l'optimisme... :thinking-face:

Estrabosor

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 21:46

Message par Estrabosor »

Bonjour à tous,

Ma prophétie à la fin du post ci-dessous (en rouge) c'est réalisé plus tôt que prévu :winking-face:
Estrabosor a écrit : 27 févr.23, 09:45 Voici une autre référence pour la même info :

De minuscules filaments et tubes formés par des bactéries qui vivaient sur du fer ont été découverts, encapsulés dans des couches de quartz de la ceinture de Nuvvuagittuq (NSB) au Québec.
Toute la question est de confirmer que leur origine est bien biologique car de nombreux débats agitent encore la communauté scientifique à ce propos, certains spécialistes remettant en cause la nature organique des structures présentes dans les stromatolites.
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo- ... rre_111016
Dans cet article on confirme donc
1) qu'il s'agit de formations faites par des bactéries et non des bactéries fossilisées
2) qu'il y a débat sur l'origine organique

Allons plus loin, le Monde cite celui qui signe cette découverte dans Nature et que dit-il ?
« Notre découverte renforce l’idée que la vie a émergé de sources hydrothermales chaudes au fond des océans, peu de temps après la formation de la Terre [il y a environ 4,5 milliards d’années]. Cette apparition rapide concorde avec d’autres indices comme la découverte récente de formations sédimentaires vieilles de 3,7 milliards d’années qui auraient été créées par des micro-organismes », souligne le thésard Matthew Dodd (University College London, UCL-London Centre for Nanotechnology, LCN), premier signataire de l’article dans Nature.

L'article du Monde précise d'ailleurs Les stromatolites ne sont pas à proprement parler des fossiles : ces formations calcaires résultent de l’activité métabolique de bactéries, dont la trace directe n’a pas subsisté.
https://www.lemonde.fr/sciences/article ... 50684.html

Donc, lorsque je dis qu'il faut être prudent, qu'il s'agit de suppositions, je ne remets en rien la compétence de tel ou tel, je rappelle les faits.

Encore une fois, derrière tout ça il y a le mépris permanent d'Agécanonix qui part du principe que je n'ai pas fait de recherches avant d'avancer cela et que je ne cherche qu'à défendre mon opinion.

Eh bien non, tout au contraire, je n'exprime pas une opinion, je rappelle les faits pour contrecarrer ce que l'on présente faussement comme des faits.

Non, il n'a pas été découvert de bactéries de 3.7 ou 4.5 milliards d'années et donc non, on ne sait pas s'il y avait une forme de vie et, le cas échéant, quelle était exactement cette forme de vie.

Cela fait je ne sais pas combien de fois que je précise cela mais je sais que d'ici une ou deux semaines, on nous répètera ici qu'on a trouvé des fossiles de bactéries de 4.5 milliards.....
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03K... ou Leb, donnez un cours sur les bactéries à Estra parce que là, il se ridiculise.
C'est là une différence fondamentale entre nous depuis toujours.

Je n'ai jamais pensé qu'une personne se trompant était ridicule.

Se tromper c'est humain et c'est quelque chose de très positif puisque ça montre qu'on peut progresser, or, mais c'est mon point de vue, la vie n'a de sens que parce qu'on apprend, qu'on progresse et les erreurs font partie de l'apprentissage.

C'est pour cela que j'ai toujours été choqué par votre "manger son chapeau" qui tourne en dérision celui qui change d'avis parce qu'au contraire de vous, je vois dans le fait d'avoir un nouveau point de vue, une preuve d'ouverture d'esprit, de capacité à se remettre en cause.
Modifié en dernier par Estrabosor le 01 mars23, 22:37, modifié 1 fois.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 01 mars23, 22:36

Message par keinlezard »

Hello,
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 .
Donc les bactéries les plus anciennes dont on aurait identifié les fossiles auraient 230 millions d'années ?

Voici le titre d'un article : Des microfossiles récemment découverts au Canada, dans des couches de quartz, ont mis au jour une bactérie datant de quatre milliards d'années.

https://www.bfmtv.com/animaux/la-plus-v ... %20pensait.
K... ou Leb, donnez un cours sur les bactéries à Estra parce que là, il se ridiculise.
Il me semble bien plutôt que tu es celui qui en auirait le plus besoin

L'ignorance d'une sujet n'est en rien une tare ridicule ... ce qui est ridicule c'est de croire que l'on sait et que l'on vante ses aneries comme une realité

Et je n'ai pas le souvenirs que ce soit un trait caractéristique d'Estra
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03
Voici le texte de ce lien:
  • La vie sur Terre pourrait être apparue encore plus précocement qu'on ne le pensait. Des chercheurs ont découvert des micro-organismes fossiles qui auraient entre 3,77 et 4,29 milliards d'années, soit seulement quelques centaines de millions d'années de moins que notre planète. Les scientifiques ont mis en évidence ces microfossiles dans des couches de quartz du site géologique de la ceinture de Nuvvuagittuq, au nord-est du Québec (Canada). Leurs travaux sont publiés mercredi dans Nature.

    "Grâce à des images laser des échantillons prélevés, nous avons pu identifier des microfossiles, qui sont les plus vieux connus au monde", a déclaré Matthew Dodd, de University College London (UCL), dans une vidéo postée sur le site de la revue.

    En diamètre ils font la moitié de celui d'un cheveu humain. En longueur, ils mesurent jusqu'à un demi-millimètre, précise-t-il.

    Où la question d'une vie extraterrestre est relancée

    "Le plus excitant dans ces découvertes", c'est que la vie ait réussi à démarrer sur Terre de façon précoce - "ce qui soulève d'intéressantes questions" sur ce qui s'est passé sur Mars et ailleurs dans l'Univers, considère Matthew Dodd. "Si la vie est arrivée si vite sur Terre", "a-t-elle pu faire de même sur d'autres planètes?", s'interroge-t-il.
    La Terre s'est formée il y a 4,567 milliards d'années. Ces microfossiles ont été repérés dans la Ceinture de Nuvvuagittuq, un affleurement situé le long des côtes du Québec, qui est réputée abriter la plus vieille roche connue (4,29 mds d'années). "Elle a été datée selon une méthode robuste mais cela reste toutefois controversé", précise Dominic Papineau, de l'UCL, principal auteur de l'étude.

    Une vie formée à proximité des "cheminées hydrothermales"

    "Pour rester prudents", les scientifiques ont donné aux micro-organismes "un âge minimum de 3,77 milliards d'années", ajoute-t-il. C'est déjà 300 millions d'années plus ancien que les plus vieux microfossiles connus jusqu'à présent, qui ont été trouvés en Australie et sont âgés de 3,460 mds d'années, souligne Dominic Papineau. Les microfossiles se sont formés au fond de la mer, à proximité de "cheminées hydrothermales", qui réchauffent les eaux et sont le fruit de l'activité volcanique, soulignent les chercheurs.

    Dominic Papineau s'est rendu au Québec pour choisir les échantillons de jaspe rouge qui ont ensuite été analysés. Il fallait démontrer que les structures étaient bien d'origine biologique. De minuscules filaments et des tubes formés par des sortes de "bactéries" qui vivaient sur du fer ont été retrouvés encapsulées dans des couches de quartz, souligne UCL dans un communiqué.
Mais que dit l'article de Nature en question ?
https://www.nature.com/articles/nature21377 ( je dispose du pdf pour ceux intéressé )
Although it is not known when or where life on Earth began, some of the earliest habitable environments
may have been submarine-hydrothermal vents. Here we describe putative fossilized microorganisms that
are at least 3,770 million and possibly 4,280 million years old in ferruginous sedimentary rocks, interpreted
as seafloor-hydrothermal vent-related precipitates, from the Nuvvuagittuq belt in Quebec, Canada.
putative : putatif , supposé , hypothétique ...

Par ailleurs les auteurs utilise principalement le "conditionnel" et les mots valise
- may have been
- possibly

et n'oublions pas le dernier "interpreted" ...

continuons avec l'article donc

premiere partie
There are no confirmed microfossils older than 3,500 million years
(Myr) on Earth, probably because of the highly metamorphosed
nature of the oldest sedimentary rocks 1 . Therefore, studies have
focused almost exclusively on chemical traces and primarily on the
isotopic composition of carbonaceous material, which has led to con-
troversies regarding the origin of isotopically light reduced carbon 2 .

Schists from the approximately 3,700-Myr-old Isua supracrustal belt
in southwest Greenland contain up to 8.8 wt% graphitic carbon that
is depleted in 13 C, and this depletion has been attributed to biological
activity 3,4 . However, because non-biological decarbonation reactions
and Fischer-Tropsch-type synthesis 5 can produce reduced carbon
with similar isotopic compositions, non-biological interpretations are
possible 2 . Apatite with graphite coatings, within iron formations
from the approximately 3,830-Myr-old Akilia supracrustal belt in
southwest Greenland, has been interpreted as the metamorphosed
product of biogenic matter 6 , supported by the presence of biologi-
cally important heteroatoms within the graphite 7 . However, it has
been s ­ uggested that some graphite in the Akilia iron formations was
deposited by metamorphic fluids 8,9 .
This latter interpretation is echoed
in the Nuvvuagittuq supracrustal belt (NSB) by the presence of poorly
crystalline, f ­ luid-deposited graphite that coats apatite 10 , demonstrating
that some apatite–graphite occurrences are produced abiotically during
fluid remobilization and high-grade metamorphism.

The NSB in northeastern Canada represents a fragment of the Earth’s
primitive mafic oceanic crust. The NSB is composed predominantly
of basaltic metavolcanic rocks (Extended Data Fig. 1), which locally
preserve pillow lava structures 11 consistent with a submarine setting,
and of chemical sedimentary units including iron formations and
minor jasper (quartz-rich rocks with haematite and magnetite) and
carbonate-bearing iron formations. The iron formation units occur
between sequences of tholeiitic and calc-alkaline metabasalts, suggest-
ing deposition at the same stage of volcanic evolution and seafloor-
hydrothermal activity. The minimum age for the belt is constrained
by cross-cutting trondhjemitic intrusive rocks that yield U-Pb zircon
ages of 3,774–3,751 Myr (refs. 12, 13). Furthermore, 146 Sm- 142 Nd
systematics suggest an age of 4,280 Myr for the metabasaltic unit of
the NSB 14,15 . The exact age of the NSB is debated (see Supplementary
Information); nonetheless, the NSB includes one of the oldest—if
not the oldest—iron formations known on Earth. The iron forma-
tion has seawater-like chemical signatures 16,17 and heavy Fe isotopic
compositions 17,18 , consistent with formation by the precipitation of iron
derived from hydrothermal fluids associated with volcanism 19 . Bulk-
rock rare earth element data for the NSB jasper and carbonate iron
formations—especially the presence of positive Eu anomalies—suggest
a link to seafloor-hydrothermal activity (Extended Data Fig. 2). The
presence of well-preserved, 20–3,000-μ​m chalcopyrite crystals within
the NSB jasper and carbonate iron formations (Extended Data Fig. 3a)
demonstrate the lack of post-depositional oxidation.
Most NSB rocks were subjected to upper amphibolite-facies met-
amorphism around 2,700 Myr ago 14,20 . Here we describe parts of the
NSB that were less affected by deformation (Supplementary Table 4)
and focus on sites where the metamorphic grade appears not to have
exceeded lower amphibolite facies 17 . This setting is evidenced by local
outcrops in the southwestern margins of the belt that preserve primary
chert, diagenetic calcite rhombohedra with poikilitic textures, and min-
erals of low metamorphic grade such as euhedral stilpnomelane and
minnesotaite in chert that lack pseudomorphic retrograde textures.
donc ... pour l'instant ... clairement pas de "bactéries fossilisée" mais des traces que l'on attribue à des activité bactérienne
et en plus ( en gras et souligné ) ... il n'y a aucune certitude à ce stade ...


Passons donc à la suite de l'article
Haematite tubes and filaments
Modern hydrothermal Si-Fe vent deposits host communities of micro-
organisms, some of which are Fe-oxidizing bacteria that form distinctive
tubes and filaments 21–26
. Epifluorescence imaging of modern vent sam-
ples has shown that cylindrical casts composed of iron oxyhydroxide
are formed by bacterial cells and are undeniably biogenic 25 .
Hence,
morphologically similar tubes and filaments in ancient jaspers may be
taken as biosignatures 25,27–30 that can survive elevated temperatures
and pressures 31 , even though such jaspers generally lack carbonaceous
material 22,28,32,33 .
The presence of abundant microcrystalline quartz in
jaspers may provide strong protection of primary features, such that
deformation and metamorphism do not obliterate all depositional and
diagenetic textures preserved by haematite 29 .

Haematite filaments in the NSB jasper are between 2 and 14 μ​m in
diameter and up to 500 μ​m in length (Fig. 1; Extended Data Fig. 4).
Some of the filaments exhibit loose coils (Extended Data Fig. 4a),
some are branched (Fig. 1c), and some form twisting plates of haema-
tite around a core that radiate from terminal knobs (Extended Data
Fig. 4e, f). They occur within quartz layers of the jaspers, in millimetre-
sized domains together with haematite rosettes (Fig. 1c), and comprise
micrometre-sized grains of haematite that are in turn ­enveloped by nano-
scale haematite (Fig. 1d). Cross-polar images show that the ­filaments do
not occur along grain boundaries (Fig. 1d). Some ­filaments are associated
with micrometre-sized carbonate grains, which locally occur together
with graphite (Extended Data Fig. 5). The NSB filaments (Fig. 1a–d)
have morphologies and compositions similar to those of filaments that
occur commonly in Phanerozoic jaspers of seafloor-hydrothermal origin,
such as those from Løkken, Norway
(see Supplementary Information;
approximately 480 Myr; Fig. 1b) and the Franciscan Complex, California,
USA (approximately 185 Myr) 33 . The NSB filaments are also similar to
microbial filaments found in modern, low-temperature hydrothermal
vents 23,26 , some of which display twisted and branched morphologies
known to be formed by iron-­oxidizing bacteria 21,26,30 .


Within the NSB jasper, cylindrical tubes with walls composed of dense
nanoscale haematite grains are preserved within coarse
(50–500 μ​m)
quartz, which encapsulates the entire structure and fills the centres
(Fig. 2). Depth reconstructions demonstrate the consistent shape of the
tubes and filaments along their lengths and the cylindrical morphology
of the tubes in three dimensions (Fig. 2b, Extended Data Fig. 4). The
tubes are straight, have diameters of 16–30 μ​m (Extended Data Fig. 4),
and vary in length from 80 to 400 μ​m. Most tubes are filled with quartz
only, but some encapsulate a filament composed of micrometre-sized,
platy grains of haematite that extend radially outward from the core of
the filament (Fig. 2c), similar to those in younger jaspers (Fig. 2g). The
NSB tubes form aligned clusters within patches of locally coarser quartz
(Fig. 2a, e), similar to tubes in the Løkken jaspers (Fig. 2h), and occur
in lamination-deflecting, concretionary structures (Extended Data
Fig. 3b, c) and within quartz layers between millimetre-thick haematite–
magnetite layers (Extended Data Fig. 3f). About one in ten tubes in the
NSB terminate with a haematite knob (80–120 μ​m in diameter); about
half of those have a second tube attached (Figs 1a, 2f).

The tubes exhibit features attributed in other seafloor-hydrothermal
jaspers to fossil remains of iron-oxidizing bacteria 28 : 1, tubes contain
internal haematite filaments, similar to those of modern microbial
remains 23,26 ; 2, some tubes are attached to terminal haematite knobs,
like microbial tubes documented throughout the geological record 28,32
and in modern hydrothermal precipitates 21,24 ; 3, uniform tube diam-
eters are in the same 16–30-μ​m range as those of tube microfossils
in the Mt. Windsor and Uralian jaspers 29,34 ; 4, tubes are aligned in a
similar direction (as in some ancient jaspers 34 ), which is characteristic
of some modern iron-oxidizing bacteria 24,28,30,35 ; and 5, tubes and
filaments co-occur with apatite, carbonate, and carbonaceous material,
as in microfossils within the Løkken (Extended Data Fig. 5) and other
Phanerozoic jaspers 36 .

To assess the biogenicity of the NSB putative microfossils we con-
sider as a null hypothesis plausible abiogenic mechanisms that could
create haematite tubes and filaments through metamorphic stretching
or diagenetic processes
(see Supplementary Information), such as fluid
flow, precipitation reactions, and self-assembly. However, no known
mechanism can wholly facilitate the growth of multiple tubes from a
single haematite knob at varying angles (Fig. 1a, Extended Data Fig. 4)
during metamorphic or diagenetic reactions, together with the
formation of internal coiled, branched, and twisted filaments (Extended
Data Fig. 4) with haematite envelopes (Fig. 1d), in addition to their
close spatial association with carbonate and graphitic carbon (Extended
Data Fig. 5). Collectively, our observations cannot be explained by a
single or combined abiogenic pathway, and therefore we reject the null
hypothesis.

Uniformitarianism, epitomised by younger examples of microbially
produced haematite tubes in hydrothermal vent precipitates throughout
the geological record (Supplementary Table 5), leads us to conclude
that haematite tubes and filaments within the NSB jaspers are the
mineralized remains of bacterial sheaths and extracellular filaments.
Filaments were probably coated by iron oxyhydroxide or silica after
being discarded by the microbes, and subsequently coated with silica
and recoated by iron oxyhydroxide in successive venting cycles 23,35 ,
producing filament structures that are thicker than the initial structure.
Residual carbonaceous material from the microbes is now preserved
in association with carbonate in contact with the filaments. Whereas
tubes and filaments in younger jaspers are typically attributed to iron
oxidizers, other bacteria such as cyanobacteria can produce aligned 37 ,
hollow cylindrical casts of iron oxide 38 . However, the attachment of
filaments to terminal knobs is characteristic of some iron oxidizers
in hydrothermal systems 21 , but not of cyanobacteria. These knobs are
morphologically similar to bacterial cells of the anoxygenic photofer-
rotroph Hyphomicrobium, which produces stalks during reproduction.
Alternatively, the knobs may be better compared to bacterial holdfasts
created by chemolithotroph Leptothrix-type bacteria. A twisted mor-
phology in some filaments also closely resembles the iron-rich stalks
formed by the extant ζ​-proteobacterium Mariprofundus.
Ici ... nous avons une comparaisons entre les "activités bactériennes" moderne formation de précipité Si-Fe , structure filamenteuse , grain et "murs"

interressant également la partie soulignée en gras

To assess the biogenicity of the NSB putative microfossils we con-
sider as a null hypothesis plausible abiogenic mechanisms that could
create haematite tubes and filaments through metamorphic stretching
or diagenetic processes


que l'on peut traduire par

Pour évaluer la biogénicité des microfossiles putatifs de la NSB, nous con-
nous considérons comme une hypothèse nulle des mécanismes abiogènes plausibles qui pourraient
créer des tubes et des filaments d'hématite par le biais de l'étirement métamorphique
ou de processus diagénétiques


Ce qui se comprend aisément , ici , puisqu'il ne connaissent pas de réaction abiogénique pour cela alors , ils estiment que cela ne peut avoir lieu
Ce qui se tient également ... mais expose alors à un démenti si une réaction non biologique permet de rendre compte de cette structure.

Perso j'aurais été plus prudent
troisieme partie de l'article
Carbonate rosettes, apatite and carbonaceous material
If biological processes were involved in the genesis of iron formations,
the characteristic absence of carbonaceous material in iron formations
could be due to organisms such as photoferrotrophs that separate ferric
iron from the cells and allow most carbonaceous material to escape
sedimentation 39 .
Any carbonaceous material that enters the sediments may
be diagenetically oxidized in conjunction with the reduction of ferric
iron 40 . This reaction may be understood from the following equation:
CH 3 COOH + 8Fe(OH) 3 + 2H 2 O
→ 8Fe 2 + + 2HCO 3 − + 22OH − + 8H +
A consequence of this reaction is the oxidation of carbonaceous
material to carbonate and the reduction of insoluble ferric iron
into soluble ferrous iron, followed by precipitation of iron-bearing
carbonate, ferrous silicates, and magnetite. The formation of c ­ arbonate
from oxidized carbonaceous material is well illustrated in the
approximately 2,470-Myr-old Brockman Iron Formation of Western
Australia (Extended Data Fig. 6h, i), in which carbonate rhombohedra
occur in layers of disseminated carbonaceous material mixed with
carbonate rosettes.

Of particular note is the presence of carbonate rosettes, 50–200 μ​m
in diameter, that typically contain microscopic inclusions of carbo-
naceous material. Such rosettes are found in the NSB iron formations
(Fig. 3, Extended Data Fig. 6) as well as in younger jaspers and iron
formations (Supplementary Table 6). In the Løkken jasper, for example,
carbonate rosettes with inclusions of carbonaceous material overgrow
haematite filaments (Extended Data Fig. 6k) attributed to mineralized
bacteria 27 . In this interpretation, carbonaceous material was sourced
from the bacteria.
Carbonate rosettes have also been grown in diage-
netic experiments using ferrihydrite and carbonaceous material 40 .


Both NSB and ancient jaspers, and modern hydrothermal vent pre-
cipitates, commonly preserve haematite rosettes 27,32,41 (Supplementary
Table 7, Extended Data Fig. 7), albeit of debated origin 42 . Ferrihydrite
rosettes that form today in the Lau Basin are intimately associated with
microbial filaments, but may be a result of abiogenic precipitation 41 .
In the Løkken jaspers, haematite rosettes are attributed to Fe-Si gel
maturation on the seafloor 27 . Such textural relationships may require
micro-chemical Eh–pH gradients that reduce ferric iron, followed by
mobilization and oxidation of Fe 2+ and its re-precipitation as haematite.
Given the close proximity of haematite rosettes to microbial filaments
in modern vent precipitates 41 , it is plausible that microbial carbona-
ceous material served as a reductant and ferrihydrite as an oxidant.



Sub-spheroidal rosettes of iron calcite (Supplementary Table 8) in car-
bonate-rich iron formations from the NSB (Fig. 3, Extended Data Fig. 6a, b)
have quartz cores and dimensions of approximately 50–200 μ​m 19 .
Some carbonate rosettes locally contain apatite inclusions and are cut by
apatite laths hundreds of micrometres in length (Fig. 3g), and by a ­ cicular
stilpnomelane that cuts both rosettes and apatite (Fig. 3, Extended
Data Fig. 6g), demonstrating that the apatite and rosettes are pre-
metamorphic. The apatite contains myriad inclusions of aqueous
fluid, haematite, magnetite, and carbonaceous material (Fig. 3f–h).
Moreover, the rosettes occur with micrometre-sized particles of
graphitic carbon, randomly disseminated throughout the rings and
surrounding chert (Fig. 3c). Raman spectra of the graphitic carbon
show sharp and prominent G-bands ranging from 1,565 to 1,584 cm −1
and minor D-bands from 1,331 to 1,349 cm −1 (Fig. 3j, Extended Data
Fig. 6e). Whereas apatite-hosted carbonaceous material displays
Raman G-peak positions consistent with those of graphitic carbon,
the broad D-band suggests the presence of disordered sp3-bonded car-
bon (Fig. 3j) or a contribution from nanoscale haematite, which has
a broad peak at 1,320 cm −1 , partly explaining the broad and intense
Raman D-peak. Iron oxides can be seen associated with carbona-
ceous material in transmitted light and by micro-Raman spectroscopy
(Extended Data Fig. 8a). Raman spectra of graphitic carbon within
the carbonate rosettes (Fig. 3j) yield a range of calculated crystalli-
zation temperatures 43 between 396 °C and 564 °C (Supplementary
Tables 9, 10), which is partly consistent with mineral geothermom-
eters obtained from the Ujaraaluk amphibolite 17
, distinct from
those of poorly crystalline, fluid-deposited graphite in silicate iron
formations from other parts of the NSB 10 (Extended Data Fig. 8,
Supplementary Table 11). Additionally, Raman spectra of ­graphitic
carbon found in layered jaspers of the NSB (Extended Data
Fig. 8b–e) show that graphite from two different samples shares
common crystallization temperatures of approximately 500 °C. The
formation of ­syngenetic carbon preserved as graphite can be explained
by the p­ roduction of carbonaceous material via abiogenic synthesis 5 ,
carbonate decarbonation 2 , or from an original microbial biomass.



Isotopically light carbonate (− ​15 to −​5‰) in iron formations has
been attributed to the oxidation of isotopically light carbonaceous
material derived from microbial activity 44 , but precludes neither
the oxidation of isotopically light abiogenic carbonaceous material
nor a contribution from marine carbonate. The δ​ 13 C carb and δ​ 13 C org
values for jaspers from the NSB are −​8.3 to −​6.7‰ and − ​25.7 to
− ​19.7‰, respectively 10 , consistent with a biogenic origin, although
not unambiguously.
However, in the case of the NSB, the phosphorus
(an element vital in biology) in laths of apatite intergrown with the
graphite-bearing carbonate rosettes suggests a biological source for
the carbon in graphite. In modern ocean sediments, accumulations of
carbonaceous material on the seafloor may concentrate phosphorus
through biological metabolisms 45 . Furthermore, the presence of apatite
in some NSB carbonate rosettes is analogous to occurrences of apatite
rosettes between stromatolitic phosphorite columns in a flourishing
late Palaeoproterozoic microbial ecosystem 46 . Whereas structures sim-
ilar to carbonate rosettes may form in open spaces and cavities 47 , the
well-banded, siliceous carbonate gels that formed precursors to these
carbonate iron formations could not have had a porous texture, and so
the formation of carbonate rosettes by open-space filling can be ruled
out. This conclusion is reinforced by the presence of morphologically
similar, diagenetic graphite-bearing carbonate rosettes in the Løkken
jasper 27 (Extended Data Fig. 6j–m). Combined with evidence of fila-
mentous microfossils and their direct association with carbonate and
graphitic carbon, and with numerous other observations supporting
biological activity in the NSB, the carbonate rosettes are best explained
as having formed by the oxidation of biomass. Such reactions may have
proceeded as chemically oscillating reactions akin to the Belousov–
Zhabotinsky reaction 48 , in line with inferences from similar structures
in younger iron formations (Extended Data Fig. 6h–m) and diagenetic
experiments 40 .
A nouveau les auteurs expliquent non pas des "bactéries fossilisées" mais des traces d'activité bactérienne

et qui plus est admet pour certain d'entre eux une voie abiogenique autrement dit cela peut être une activité bactérienne
comme cela peut être une activité purement chimique ...


Terminons l'article avec la derniere section
Granules

Magnetite-rimmed granules are common in late Palaeoproterozoic
iron formations and typically occur between stromatolite columns

(Extended Data Fig. 3i) and host microfossils. The oldest known gran-
ular iron formation from the Mozaan Group in South Africa is about
2,900 Myr old and contains magnetite-rimmed granules, isotopically
light carbonate, and zero-to-positive δ​ 56 Fe values, suggesting involve-
ment of iron-oxidizing microbes 49 .


Comparable 100–500-μ​m spheroidal to sub-spheroidal granules occur
in the NSB jaspers that crop out together with the carbonate iron for-
mations and banded jaspers hosting the microfossils (Extended Data
Fig. 3b, f). These granules occur in a matrix of chert (Fig. 4C) and have rims
composed of coarse magnetite with interiors of coarser-grained quartz
compared to the matrix. Micro-Raman images reveal that the granules
contain micrometre-sized minnesotaite, magnetite, calcite, haematite,
apatite, and carbonaceous material (Fig. 4d). The inclusions of carbona-
ceous material within the granules are 1–4 μ​m in size and display a pre-
dominant Raman peak at about 1,560–1,580 cm −1 and a broad, poorly
resolved D-peak (Fig. 4e). Granules of a similar size (200–400 μ​m) in
jaspers from the late Palaeoproterozoic Biwabik Iron Formation (Fig. 4a)
and the Løkken jasper (Extended Data Fig. 9i) also contain quartz
coarser than in the surrounding matrix, and a comparable mineralogy
dominated by magnetite-rimmed granules accompanied by haematite,
carbonate, carbonaceous material, and ferrous silicates. Carbonaceous
material within granules from all of these jaspers is typically associated
with, and coats, micrometre-sized diagenetic carbonate (Extended Data
Fig. 9). This close spatial association and the occurrence of carbonaceous
material concentrated in diagenetic granules suggest that such carbona-
ceous material is a primary phase. Less commonly, Løkken granules con-
tain haematite filaments with terminal knobs (Extended Data Fig. 9l).


We propose that the mineralogical constituents of iron-oxide gran-
ules of these jaspers reflect oxidation–reduction reactions. This model
implicates carbonaceous material and ferric iron as original reactants,
whereas ferric–ferrous silicates, apatite, magnetite, and carbonate are
considered reaction products.
Given the similar morphology, min-
eralogy, and composition, and the common occurrence of rosettes,
granules, and filamentous microfossils in the Biwabik, Løkken, and
NSB jaspers, these diagenetic reactions would have proceeded in a sim-
ilar manner. This conclusion and the well-documented occurrence of
microfossils within some granules 50 (Extended Data Fig. 9l) point to an
origin involving microorganisms on the Nuvvuagittuq seafloor.


Preservation in the NSB of carbonaceous material and minerals in
diagenetic rosettes and granules that formed from the oxidation of
biomass, together with the presence of tubes similar in mineralogy and
morphology to those in younger jaspers interpreted as microfossils,
reveal that life established a habitat near submarine-hydrothermal vents
before 3,770 Myr ago and possibly as early as 4,280 Myr ago. On the
basis of chemical and morphological lines of evidence, the tubes and
filaments are best explained as remains of iron-metabolizing filamen-
tous bacteria, and therefore represent the oldest life forms recognized
on Earth.
Given this new evidence from the NSB, ancient submarine-
hydrothermal vent systems should be viewed as potential sites for the
origins of life on Earth, and thus primary targets in the search for extra-
terrestrial life.
Cette partie la non plus ne parle pas de "bactéries fossilisé" ... il explique même au dernier paragraphe
the tubes and filaments are best explained as remains of iron-metabolizing filamen-
tous bacteria, and therefore represent the oldest life forms recognized
on Earth.


Les tubes et filament sont mieux expliquer comme reste de métabolisation du fer par des bactérie filamenteuse, et donc
représente la plus vieille forme de vie connue sur Terre.

mais notons que tout au long de l'article, les auteurs reconnaissent également par ailleurs que la voie abiogénique existe.

mais de "bactéries fossilisées" , il n'est point question ...
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 Ainsi, des bactéries peuvent se fossiliser et les plus anciennes, selon un article de "Nature" auraient plus de 4 milliards d'années.
Il eu été plus cohérent pour un super scientifique comme toi diplomé ... de te référer à l'article de Nature lui même :)
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 A. Meinesz a de plus en plus raison.
Tiens donc , à propos mais que dis le Prof Meinesz sur le sujet
au chapitre 5 ...
Les premières bactéries apparues sur Terre ont dû se former dans un endroit particulièrement favorable. Si elles sont venues d’ailleurs, dans une météorite, elles ont dû atterrir dans un site très localisé. Pour ensuite conquérir tous les espaces alors favorables, il a fallu beaucoup de temps. Et pourquoi pas deux météorites, ou plusieurs, toutes porteuses de vies tombées en divers endroits !

Quel que soit le bon scénario, les premières bactéries apparues sur Terre se sont multipliées puis dispersées, atteignant il y a 3,5 milliards d’années diverses régions de la planète, comme l’attestent leurs vestiges fossilisés déjà très dispersés à cette époque26.
étonnant un Scientifique ... dit qu'il ne sait pas ... si elles sont venues d'ailleurs ( son hypothèse ) ou sont nées sur Terre ...

et il confirme ... "vestiges fossilisés" ... pas bactérie ... mais bien leur activité ...

Sauf si maintenant , toi qui criait que l'on prenait Meinesz pour un imbécile , incapable ... tu te met à le considérer comme tel :)

Puisque maintenant tu dis et affirme le contraire de son propos .. visiblement sachant mieux que lui même :)

toujours ce manque de profondeur et cette incohérence dans les propos
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03
En effet, l'Hadéen est le premier éon de l'histoire de la Terre. Il commence avec la formation de la Terre il y a environ 4,6 milliards d'années (Ga) pour se terminer autour de −4 Ga, et dure donc approximativement 600 millions d'années (Ma).

Cet éon correspond à la formation et à la stabilisation de la Terre primitive (en)2,3.
  • L'Hadéen n'est pas découpé en ères comme les autres éons, mais peut se résumer en deux phases majeures :

    de −4,568 à −4,4 Ga : présence d'un océan magmatique et différenciation du noyau métallique.
    Genèse probable de la Lune, probablement par impact géant d'un planétoïde (dénommé Théia) avec la Terre, il y aurait environ 4,450 Ga.
    de −4,4 à −4,00 Ga : formation d'une protocroûte continentale.
    Grand bombardement tardif, qui serait responsable d'un accroissement significatif de la présence d'eau sur la Terre (ainsi que de la présence de la plupart des cratères résiduels de la Lune).
Ainsi, si la fourchette haute de la datation des bactéries du Québec s'avère réelle, c'est en -4,29 Ga que ces bactéries existaient déjà alors que jusqu'il y a 4,4 Ga, la terre était un océan magmatique .
Ainsi "Si" ... ne connais tu pas l'adage "avec des si on mettrait paris en bouteille" ...

Tu pars d'une hypothèse tu echafaude ta théorie ... jusque là pourquoi pas , ... mais le probleme intervient lorsque tu en fais une réalité démontrée ...

Cela dit , la teneur actuelle de tes propos fait penser à un retournement de veste progressif :)
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 Cela nous laisse à peine 110 millions d'années pour que la vie apparaisse sur la terre, se développe et évolue pour former les premières bactéries.
Et ? rappellons ... au passage que ton raisonnement commence par un "Si" ... et au lieu d'avoir un conditionnel "nous laisserait" tu effectues déjà un glissement vers une conclusion qui ne peut être établie comme certaine avec un "nous laisse"
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 Je rappelle au passage, comme le signalait A. Meinesz dans sa vidéo qu'on n'a aucune preuve à ce jour d'une évolution des premières formes de vie vers les bactéries, que ce soit dans les registres fossiles ou en laboratoire.
Pas plus que du contraire ... la question est ouverte ainsi que les conclusions ...
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 D'ailleurs, aujourd'hui, la plus petite forme de vie connue, qu'elle soit vivante ou fossilisée, est une bactérie. Il ne reste absolument rien de la vie qui serait apparue avant les bactéries et avant d'évoluer pour en devenir une.
et pourquoi pas une bactérie disparue ...
voici ce que dit Alexandre Meinesz toujours dans le chapitre 5 de son livre qui sert de support à sa conférence ... et non à son "cours" comme tu le prétendais il y a peu
Dans l’eau, ces minuscules cellules peuvent flotter et être transportées par les courants. Elles peuvent aussi s’insinuer dans les interstices les plus intimes de la croûte terrestre humide et chaude. Dans l’air, elles peuvent être portées très loin par les vents. Bien plus tard, la faune qu’elles ont parasitée ou à laquelle elles se sont associées, s’est aussi révélée un bon moyen de transport.

Les bactéries ont ainsi colonisé des volumes et espaces bien plus étendus que ceux occupés aujourd’hui par la faune et la flore.

Elles se sont diversifiées pour s’adapter aux multiples conditions de vie rencontrées dans leurs voyages. Leur taille minuscule a favorisé leur dissémination et par conséquent leur extraordinaire diversité. C’est cette mobilité qui a permis l’isolement de souches particulières, puis la sélection naturelle des plus résistants et des plus prolifiques dans des environnements divers. Leur capacité d’adaptation à des conditions de vie très variées a été rendue possible par un potentiel extraordinaire de modification de leurs cellules acquis par évolution. Aujourd’hui les bactéries changent toujours. Les principes de l’évolution s’appliquent aussi aux bactéries.

L’évolution est une notion dynamique. Il faut du temps pour qu’une modification s’établisse et se perpétue. Ces organismes ont traversé des millions de millénaires en évoluant dans un monde resté microscopique.

Pour évoluer, il faut se reproduire. Or le plus souvent, les bactéries se reproduisent très simplement : elles se coupent en deux. La matière vivante, y compris les gènes, est équitablement dupliquée et partagée. Il n’y a pas de reproduction sexuée, pas de fusion d’une bactérie mâle avec une bactérie femelle, donc pas de croisements, pas d’hybridation… c’est un désavantage évolutif. Mais le handicap de leur mode de reproduction très simple est compensé par la vitesse de leur doublement. En une heure, plusieurs divisions donnent plusieurs générations de bactéries. Or, à chaque division, de minuscules erreurs peuvent apparaître. Ces erreurs de recopiage sont appelées mutations et touchent l’information génétique ; souvent létales, elles peuvent se révéler bénéfiques si elles confèrent une nouvelle capacité à son porteur et sont sélectionnées. Ainsi, plus le nombre de divisions est grand, plus le nombre d’erreurs est élevé, plus la probabilité d’une innovation fortuite est importante. Le stress lié aux changements de milieux peut aussi favoriser l’apparition de ce type d’erreurs génétiques. Sachant que certaines bactéries se divisent en moins d’une demi-heure et que ce phénomène est survenu sur Terre il y a plus de 3,5 milliards d’années, le nombre de changements génétiques potentiellement innovants ainsi induits est gigantesque. Ce système d’innovation évolutive, fondé sur une simple duplication et des erreurs de recopiage (mutations), ensuite sélectionnées ou non, est amplifié par une « bourse d’échanges » de gènes : les bactéries peuvent en effet se transmettre des gènes sans véritable sexualité, le plus souvent par l’intermédiaire de virus27.

Tous ces transferts, échanges ou modifications de gènes finissent par s’exprimer par de petits changements de forme ou de comportement. Les modifications sont alors confrontées à l’environnement dans lequel vit la bactérie. Seuls les changements neutres, viables et avantageux sont perpétués.

Un exemple classique illustre la grande potentialité de transformation des bactéries. Vous avez une angine causée par des bactéries ? Le médecin vous prescrit un médicament destiné à les tuer (un antibiotique). Vous vous sentez mieux au bout de deux jours et arrêtez de prendre le médicament, contrairement à la prescription médicale. C’est une erreur car, parmi les milliards de bactéries ayant proliféré dans votre gorge, certaines ont un caractère plus résistant, lié à une différence infime dans leur matériel génétique. N’étant plus inquiétées par l’antibiotique, ces bactéries plus résistantes vont proliférer et l’antibiotique perdra toute efficacité. C’est ainsi que l’usage excessif et répété des antibiotiques favorise l’émergence de nouvelles souches de bactéries pathogènes, contre lesquelles il faut inventer d’autres médicaments. Ces derniers, trop souvent mal utilisés, induiront à leur tour l’apparition de nouvelles souches résistantes28.

Quoi qu’il en soit, l’immense diversité actuelle des espèces de bactéries et de leurs modes de vies résulte ainsi de la combinaison de deux caractéristiques : la faible taille, de ces micro-organismes, qui a favorisé leur dissémination dans des milieux très variés, et leur division rapide, à l’origine de nombreuses modifications génétiques. Les bactéries sont des voyageuses opportunistes, possédant un mécanisme d’évolution performant qui leur permet de changer, d’innover sans cesse et ainsi de s’adapter très vite à de nouvelles conditions de vie.

L’étonnante diversité des modes de vie des bactéries suscite des interrogations. Une « chimio-bactérie » a-t-elle pu se transformer par évolution en « bactérie végétale » ou en « bactérie champignon » ? Un autre ordre s’est-il imposé ? Ou bien la Terre a-t-elle été inoculée de plusieurs souches déjà différentes ? Plusieurs centaines de chercheurs consacrent aujourd’hui leur vie professionnelle à tenter de percer ces mystères et à forger des hypothèses. Comme les représentants de ces bactéries existent encore, leur génome peut être étudié. On trouve ainsi des points communs à ces trois groupes (c’est déjà évident car toutes les bactéries ont les mêmes composants i
tiens tiens ... une "chimio-bactérie" fait sont apparition dans le discours .

Chimio-bactérie ... autrement dit , un truc hypothétique qui agirait comme une "bactérie primitive" mais qui serait donc toujours "non vivante" et uniquement de nature "chimique" ...
est ce étonnant dans le discours d'un scientifique ? non ... Le professeur Meinesz envisage d'autre possibilité , même si celle ci lui semble hasardeuse ...
il ne se contente pas de "croire qu'il a raison" , il défent sa thèse , mais ne dit pas que sa thèse est la "vérité" ...
Ce qui s'appelle , pour le coup , une démarche scientifique ...

agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 C'est assez curieux car la somme d'évolutions nécessaires pour atteindre la bactérie le plus simple est assez phénoménale et il apparaît curieux que la vie qui serait née dans les conditions aussi cataclysmique (océan magmatique) n'ait pas survécu jusque maintenant alors que les bactéries ont envahi le monde, jusqu'à nos intestins.
Ainsi donc Meinesz est un imbécile ? ou plus surement tu ne connais pas sont travail et son livre :)

:)
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 En fait, les conditions pour que la vie apparaisse sur la terre sont tellement uniques et mathématiquement improbables que mêmes les évolutionnistes n'imaginent pas que cela ait pu se produire 2 fois en 4,4 Ga. C'est dire si ce qui s'est passé tient déjà du miracle.
heureusement qu'Agécanonix notre grand scientifique diplomé de service est là pour nous expliquer que les Scientifiques sont des imbéciles incapables
qui n'ont rien compris ...

Et cependant le même Agecanonix qui n'est pas capable de publier ailleurs qu'ici ses fantastiques découvertes ...

:rolling-on-the-floor-laughing: :rolling-on-the-floor-laughing: :rolling-on-the-floor-laughing:
agecanonix a écrit : 01 mars23, 12:03 Puis je espérer une réponse qui ne soit pas une insulte ? Là aussi, la probabilité ne me pousse pas à l'optimisme... :thinking-face:
Pouvons nous espèrer des arguments qui ne soient pas une insulte à l'intelligence ?

Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 02 mars23, 00:44

Message par agecanonix »

L'avantage de ta réponse fleuve, c'est que personne n'ira la lire. Trop d'infos tue l'info, c'est même une méthode de désinformation car ceux qui l'utilisent comme toi, sans jamais commenter les textes qui ne sont pas d'eux, veulent créer la saturation chez les lecteurs..

Je retiens donc que tu penses comme Estra que les plus vieilles bactéries découvertes auraient 230 millions d'années. :rolling-on-the-floor-laughing: :face-with-tears-of-joy: :winking-face-with-tongue: :squinting-face-with-tongue: :thinking-face:

C'est une bombe pour les chercheurs et il va nous falloir entendre tes preuves.
K... a écrit :Pour évoluer, il faut se reproduire. Or le plus souvent, les bactéries se reproduisent très simplement : elles se coupent en deux. La matière vivante, y compris les gènes, est équitablement dupliquée et partagée.
Cela semble si facile et c'est évacué en 1 ligne à peine. Voilà ce que je reproche à la théorie, mettre un mouchoir pudique sur un miracle.

Car il a fallu que la vie, qui a précédé la bactérie, naisse du hasard le plus complet, une seule fois en 4,5 Ga, et qu'en même temps, le hasard fasse qu'il soit en mesure immédiatement de se reproduire.

Vous imaginez la chance qu'il a fallu. Une combinaison purement hasardeuse qui crée la vie dans un milieu hostile, une seule et unique forme de vie, une seule et unique cellule primitive parmi l'immensité qui la recueillait et dans ce hasard aussi absolu, il a également fallu que cette cellule sache immédiatement se reproduire sans qu'une quelconque évolution ne puisse l'avoir aidé auparavant.

Et oui, pour la toute première forme de vie, pas de mutation puisqu'elle ne vient pas du vivant, et donc pas d'autre essai que le seul et unique en 4,5 Ga.

Un coup au but qui tient du miracle. L'argument qui avance que les bactéries se reproduisent en se séparant en deux est infantile. Si cela suffisait, ce serait déjà extraordinaire, mais pour y parvenir, un travail colossal a lieu avant puisque la cellule doit d'abord se dupliquer intérieurement en, dit le texte de K..., dupliquant et partageant équitablement, et donc parfaitement, les gènes.

Je vous dresse le tableau. Il n'y a rien, absolument rien de vivant à l'origine. Rien qui ne se réplique en se divisant, absolument rien.
Puis, miracle, des éléments gazeux ou minéraux produisent une cellule vivante. Attention, une seule, oui une seule sur des milliards d'années, les évolutionnistes eux même ne pensent pas que ce miracle ait eu lieu même une seconde fois.
Donc vous avez votre forme de vie très simple, forcément simple parce que c'est la hasard qui l'aurait produite.
Elle a une durée de vie très courte, elle va mourir forcément rapidement car elle est forcément primitive.
La vie va donc disparaître pour des milliards d'années car d'ici que le hasard reproduise le même miracle, il va falloir attendre, disons, toujours.
Pour que la vie ne disparaisse pas il faudrait qu'elle se reproduise mais pour se reproduire il lui faudrait des gènes qui à un moment donné vont se dupliquer et faire en sorte que la membrane de la cellule se comporte en formant une copie de la première cellule.

Si déjà la naissance d'une cellule vivante incapable de se reproduire est un miracle, ici il faut supposer un double miracle, une cellule vivante qui, immédiatement sait se reproduire. Et là pour le coup, on ne peut pas chercher du secours chez les mutations car la mutation ne sert que pour les descendants, pas sur la première cellule vivante.

Il a donc fallu un coup au but parfait et unique, comme 1 seule balle pour frapper une cible de 10cm de côté sur Mars.

Demandez à un biologiste si le génome est une chose simple, primitive, facile à produire en laboratoire ? Ce n'est pas un hasard si seulement 41 % des biologistes ne sont pas croyants selon un sondage auprès de 1 646 chercheurs des meilleures universités américaines mené par une sociologue de l'Université Rice (É-U)

Vous remarquerez que je réponds sur le fond, que je ne vous inonde pas de textes interminables et hors sujet, que je suis un raisonnement et une logique.

Et que je n'insulte personne...
Modifié en dernier par agecanonix le 02 mars23, 01:42, modifié 3 fois.

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