- "À cette époque, sa voix a ébranlé la terre, mais maintenant, il a promis : « Une fois de plus, je vais ébranler non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Or, l’expression « une fois de plus » indique la suppression des choses qui sont ébranlées, choses qui ont été faites, afin que les choses qui ne sont pas ébranlées continuent d’exister. Donc, puisque nous devons recevoir un royaume qui ne peut pas être ébranlé" (Hé 12,26-28 - TMN)
La référence au passé concerne non pas la terre en tant que planète, mais le sol où se trouvait le mont Sinai.
Il n'y a donc aucune référence à une catastrophe passée malheureuse mais à un effet de la puissance de Dieu lorsqu'il veut marquer la solennité d'un événement.
Le monde actuel, en sa qualité de système humain organisé doit disparaître et ses sphères dirigeantes doivent aussi être ébranlés pour disparaître.
Quand au royaume confié à Jésus et aux saints, il est inébranlable. Remarquez que Paul dit que c'est le royaume de Dieu qui est inébranlable, il faut donc rechercher dans ce registre ce qui doit être ébranlé car sinon, nous comparerions des carottes avec des navets. Ce qui sera donc ébranlé est de l'ordre d'un royaume mauvais avec ses soutiens et ses dirigeants. (terre et ciel)
Petit rappel : Hébreux 2:5 :
Car ce n’est pas à des anges qu’il a soumis la terre habitée à venir, dont nous parlons.
Il faut bien que la terre habitée subsiste si Jésus veut la soumettre. Je vous renvoie à mes messages précédents sur les prophéties de Daniel qui ne laissent aucun doute sur l'avenir heureux de notre planète et des gens qui s'y soumettront à Jésus.
Homère a écrit :Pour rappel, dans l'épître aux Hébreux c'est un élément clé de la méthode : les cieux sont, dans un sens, la figure de l'éternel par opposition à la terre des "ombres" transitoires, mais en tant qu'ils sont eux-mêmes physiques, visibles, sensibles, créés, ils doivent à leur tour céder la place à l'éternel tout court, immuable, sans commencement et sans image.
Il n'y a pas d'opposition, dans la lettre aux hébreux, entre les cieux et la terre, mais bien au contraire une volonté de les réunir, de créer un lien et une harmonie entre le spirituel et le matériel.
Jésus y est décrit comme celui qui ouvre la voie entre terre et ciel, celui qui permet le pardon des péchés commis sur terre.
Il est même choisi, non pas pour détruire la terre habitée, mais pour la soumettre et y éliminer les éléments humains perturbateurs.
Seulement, c'est au bénéfice d'autres humains, qui eux se soumettront volontiers à Jésus.
C'est une légende que de penser qu'une terre habitée par des humains parfaits et aimant Dieu ne serait pas aussi pure, spirituellement, que les cieux habités eux aussi. Je rappelle au passage que Satan et ceux qui l'ont suivi là haut, ont habité les cieux eux aussi et que c'est seulement à partir de Rév 12 que Satan est définitivement exclu des cieux.
En fait, toute la bible prépare le retour de la terre dans l'ensemble parfait (terre-ciel) prévu à l'origine.
La prière qui demande à Dieu
que sa volonté soit faite sur la terre, n'est pas un souhait poussif, mais le projet, associé directement à un autre souhait:
que ton royaume vienne. Ce n'est pas un hasard si ces deus souhaits se retrouvent dans la même phrase, le premier permettra le second. C'est aussi simple et vous l'avez sous le yeux en Mat 6:9.