Une musulmane brûle le Coran
Une musulmane brûle le Coran. Un geste libératoire, un geste pour découvrir le bonheur d’être libre et débarrassé de cette prison islamiste. Que les musulmans se libèrent. ..
AFIFA LOUYABI : UNE MUSULMANE EN RÉVOLTE CONTRE LE CORAN ET LE BRÛLE.
Les sites internet et les réseaux sociaux de langue arabe regorgent de témoignages terrifiants publiés souvent par des contestataires issus de l’islam. Ils y dénoncent les aberrations des enseignements du coran, du prophète, de la charia, des enseignements qui constituent une source de violence, de massacre et de décadence pour le croyant musulman et toute sa communauté.
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Dans ce concert, la voix féminine ne fait pas défaut. De nombreuses femmes lancent des cris d’alarme et témoignent directement ou anonymement pour dénoncer les conditions déplorables qu’elles subissent ou doivent subir au nom de l’islam, de sa charia et de toutes ses lois aberrantes.
Afifa Louaybi est l’une de ces femmes qui se révoltent ouvertement contre le système totalitaire de l’idéologie islamique, devenue un catalyseur de toutes les misères des musulmans.
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Je ne crois plus en tout ce qui est écrit dans les livres religieux de l’islam, puisque ce qui convenait à la femme dans le vieux temps est devenu aujourd’hui obsolète !
Je le dis haut et fort : je ne suis, comme le prétendu prophète de l’islam dit et répète, ni déficiente intellectuellement, ni une « oura » (un objet de honte », ni sale, ni corrompue « comme un chien », fût-il noir ou blanc).
Je n’accepte pas que « le prix de mon sang soit la moitié de celui d’un homme », car je ne suis ni moins importante ni mon digne que lui !
Je ne suis pas sale « pour corrompre ses ablutions, en le touchant » !
Je ne suis pas insensible ni amorphe pour que l’islam m’oblige à observer le deuil, enfermée chez moi, « quatre mois et dix jours après le décès d’un homme » qui m’a fait souffrir durant sa vie !
Je n’accepte pas d’être incarcérée à domicile pour éviter de tenter les hommes ou de succomber à leurs caprices !
Je n’accepte pas de couvrir mon visage par pudeur devant un homme, car je ne suis ni « une côte tordue ni une bouteille trouée » !
Je n’accepte pas qu’on me « compare à une bourrique » !
Pourquoi dois-je jeûner, prier, faire le pèlerinage, observer des cultes païens, sachant d’ailleurs d’avance, selon la prétendue charia d’Allah, que j’irai en enfer après ma mort, « puisque mon mari n’était pas satisfait de moi » !
Pourquoi les anges me maudissent si je refuse de coucher avec lui, mais ils ou elles (ces anges) oublient mon mari qui refuse de satisfaire ma passion et mes pulsions !
Pourquoi, après le décès de mon père, je n’hérite que la moitié de la part de mon frère ? Celui-ci, après ses études secondaires, épousa une américaine et s’installa dans son pays à elle. Il ne s’intéressait que rarement à la santé de son père, tandis que je m’occupais, seule, de ce dernier tout au long de sa maladie. Je passais de longues nuits auprès de lui.Je dépensais tout ce que je gagnais pour le soigner et lui acheter des médicaments.
J’ai reporté mon mariage et tous mes projets personnels et professionnels pour accompagner ce père jusqu’à la dernière seconde de sa vie. Maintenant, c’est moi qui me trouve dans le besoin, alors que mon frère jouit, tranquillement et conformément à la charia d’Allah, « d’une part entière de l’héritage familial » ainsi que d’une grande fortune acquise gratuitement et sans aucun mérite grâce à sa dulcinée américaine.
Je refuse d’être une simple servante et de cohabiter avec trois coépouses dans le harem d’un homme qui m’accorde, au nom de l’équité coranique, six visites nocturnes par mois.
Je refuse que mon mari ait le droit légal de me frapper, même avec un simple cure-dent, sous prétexte qu’une loi, prétendue divine, lui octroie le droit de corriger sa femme.
Je n’accepte pas d’avoir un mari qui refuse de m’aider financièrement pour me faire soigner en cas de maladie, sous prétexte que la charia d’Allah ne l’oblige pas à assumer les frais de mon hospitalisation ni à acheter un cercueil pour mon enterrement !
Je n’accepte pas que mon mari me mente, même si le mensonge est halal en islam et légalisé par son prophète!
Je suis profondément peinée de porter un bébé neuf mois dans mon ventre, de le materner, de le soigner, de lui accorder tout mon amour, de l’éduquer, mais de voir enfin que la charia instaurée par le bédouin Mahomet attribue cet enfant à son père sans aucune mention de celle qui s’est pleinement dévouée pour lui.
Je suis meurtrie lorsqu’on demande à un garçon de sept ans de choisir entre son père et sa mère en cas de divorce.
Je me sens profondément meurtrie lorsqu’on accorde au père la garde d’une fillette, même si elle s’accroche à sa mère et hurle follement entre ses bras !
Je m’attriste de voir la femme en islam privée de tout droit de choisir son destin, d’accepter un mari ayant le plein droit de la répudier à sa guise, de la récupérer comme une brebis, de la vendre ou de l’acheter à sa convenance.
Quelle différence y a-t-il entre un homme musulman qui paie une dot pour épouser une femme et lui garantir le toit et le couvert, et de celui qui achète une brebis et lui fournit la nourriture et la bergerie ?
Je m’attriste de voir la femme musulmane qui cherche le divorce, condamnée à rendre la dot à son mari, même après soixante ans de mariage!
Je refuse qu’on me considère, dès ma naissance, comme un malheur infligé par le dieu de l’islam à mon père, et que la charia d’Allah le prive du paradis coranique, s’il n’assume pas, avec patience, l’épreuve de mon existence et celle de mes sœurs.
Pourquoi cet Allah akbar me privera-t-il de sa miséricorde si j’épile mes sourcils, porte une perruque ou me maquille ?
Pourquoi les anges n’entrent pas chez moi si je ne couvre pas mes cheveux ?
Pourquoi, lorsque mon mari disparait de la maison et ne donne pas de ses nouvelles, dois-je attendre quatre ans avant que le juge de la charia m’accorde le divorce ?
Pourquoi on méprise la femme en islam, on réduit sa valeur humaine, on lui préfère le mâle considéré plus compétent, plus raisonnable et supérieur à la femelle ? La charia d’Allah le traite comme le tuteur qui doit assumer la responsabilité vis-à-vis de la femme, sauf lorsqu’elle commet une erreur. Dans ce cas, elle sera châtiée comme lui.
Pourquoi les femmes constituent-elles, selon Mahomet, la majorité des gens de l’enfer ?
De nombreuses femmes musulmanes rejettent, comme moi, tout ce calvaire et cette condition malheureuse et désastreuse. Mais elles n’osent pas manifester leur malaise. Frustrées, elles dissimulent leur angoisse et leur amertume. Elles craignent de voir l’image de l’islam démasquée, déformée ou salie. Elles ont peur de s’enliser dans l’incroyance et la contestation de cet odieux patrimoine religieux islamique.
J’ai pitié de ces femmes qui acceptent béatement cette misère. Mais lorsque je pense qu’elles avouent manifestement être satisfaites de leur condition, je leur dirai : Chiche ! Menteuses ! Hypocrites ! Tant pis pour vous !
En revanche, jouissant comme tout être humain de ma dignité et de mon esprit critique, je ne considère mon mari ni mieux que moi, ni plus raisonnable, ni plus capable de faire ce que je ne peux pas faire. Pourquoi donc dois-je accepter une condition inférieure à la sienne, même si c’est d’un tout petit degré ?
Tous les pays musulmans sont dirigés par des hommes. Leurs conditions sont les plus déplorables, si on les compare aux nations où les femmes sont associées à la gestion comme à la prise des décisions politiques.
Il suffit de se rappeler comment les « soldates » américaines qui étaient chrétiennes, juives ou athées, ont humilié les hommes des tribus en Irak comme en Afghanistan et tué un grand nombre d’entre eux.
Les dignitaires religieux et les prétendus « doctes » de la charia, accusent régulièrement l’Occident de pays de débauche, de décadence et de consommation. Leurs propos ne sont d’ailleurs que mensongers, fallacieux, incohérents et illogiques. Seuls les esprits légers et figés qui ne veulent pas réfléchir, y croient encore.
Je sais que vous, hommes musulmans, vous n’êtes pas convaincus par les arguments justificatifs que vous avancez. Vous savez avec certitude que la femme musulmane est humiliée, méprisée, écrasée. Mais, vous vous attachez à votre orgueil comme à vos privilèges. « La preuve, c’est que chaque fois que j’évoque cette question avec l’un d’entre vous, il tergiverse beaucoup avant de me dire : + C’est fini, stop, (khalass), oubliez ce sujet +. Cependant, malgré votre mutisme et votre évasion, je n’hésiterai pas à secouer votre cervelle et à stigmatiser votre arrogance ».
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Par : Malek Sibali