Logos a écrit :Au lecteur : si tu as suivi la conversation, tu constates que notre ami agecanonix a fait le choix, comme toujours, de défendre les enseignements de son Clergé Central, plutôt que ceux de la Bible. En effet, il déclare ici catégoriquement qu'un chrétien choisi par Dieu, né de nouveau, baptisé du Saint-Esprit et adopté par Dieu comme son enfant bien-aimé, "peut évidemment (...) commettre le péché impardonnable".
C'est déjà un bon point que tu reconnaisses que je suis d'accord avec le collège central, et non pas le
clergé-central, ce qui indique que tu n'as jamais été TJ pour te tromper ainsi sur cette expression.
Comme d'habitude, dans tes affirmations, il manque toujours un élément important qui change toute la phrase.
Nous disons qu'un chrétien "né de Dieu" reste capable de pécher contre l'esprit, et donc volontairement,
tant qu'il est un humain. Hébreux 6 et 10.
- En effet, ceux qui ont été éclairés, qui ont goûté le don gratuit du ciel, qui sont devenus participants de l’esprit saint et qui ont goûté la belle parole de Dieu et les puissances du monde à venir, mais qui sont tombés, il est impossible de les faire revivre encore une fois pour le repentir, parce qu’ils clouent eux-mêmes de nouveau le Fils de Dieu au poteau et l’exposent au déshonneur public.
Logos utilise l'expression "né de nouveau". Or, que dit ce texte ? Que ces "nés de nouveau", participants de l'esprit saint, qui sont né une première fois à la vérité, ne pourront pas revivre une seconde fois, ce qui implique que la première fois ait été un échec. La raison, dit Paul : ils sont tombés, mais au point où un nouveau repentir serait nécessaire pour les sauver à nouveau.
Seulement, dit Paul, ce type de péché revient à clouer eux-même une nouvelle fois Jésus au poteau.
Un peu plus loin dans dans sa lettre aux hébreux, Paul explique sa pensée.
- Car si nous pratiquons le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais il y a une certaine attente terrible du jugement et une indignation ardente qui va consumer les adversaires de Dieu. Celui qui rejette la Loi de Moïse est mis à mort sans compassion sur le témoignage de deux ou trois personnes. À votre avis, quelle punition plus sévère encore méritera celui qui piétine le Fils de Dieu et qui considère comme ordinaire le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui insulte avec mépris l’esprit de la faveur imméritée ? Car nous connaissons celui qui a dit : « La vengeance est à moi ; c’est moi qui paierai de retour. » Et encore : « Jéhovah jugera son peuple. » C’est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant.
Déjà Paul utilise l'expression "nous". Comme il écrit à des "nés de nouveau", comme lui, nous comprenons selon la première phrase qu'il leur est possible de pratiquer le péché volontaire.
La vraie question que devrait se poser Logos est cependant celle-ci. Un "né de nouveau" peut-il pratiquer le péché volontaire sans perdre son "onction" et donc le salut qu'il pouvait espérer.
Paul nous indique ici que le péché volontaire est certes possible mais qu'il y a une condition aggravante qui va complètement changer le rapport au péché de ces "nés de npouveau".
En effet Paul écrit : "
après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité "
Il est là le cœur de la réponse. l'onction, le choix de Dieu s'accompagne d'un accès à la connaissance exacte de la vérité, lequel responsabilise le "né de nouveau".
Cela ajoute donc une circonstance aggravante au péché volontaire qui va pousser Paul a expliquer in fine :
mais il y a une certaine attente terrible du jugement et une indignation ardente qui va consumer les adversaires de Dieu.
Vous avez ainsi toutes les données du problème : un péché volontaire et en présence d'une connaissance exacte de la vérité, fait de l'ex-né de nouveau un adversaire de Dieu. C'est le mot utilisé par Paul.
Logos a écrit :Il renie ainsi publiquement l'enseignement très clair de la Bible à ce sujet :
1 Jean 3:9, 5:18 Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. (...) Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas.
La bible Segond 1910 traduit ce texte ainsi : Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.
Faut-il prendre ce texte d'une façon littérale comme le suggère Logos . Cela signifierait qu'un chrétien "né de nouveau" ne pèche jamais. Ainsi, Logos ne pècherait jamais, il ne mentirait jamais, ne se ferait jamais passer pour une femme (Vanessa), n'accuserait jamais quelqu'un à tort de pédophilie par des vidéos honteuses, etc... C'est donc la fin du salut de Logos.
De même, la bible foisonne d'exemples de "nés de nouveau" qui commettaient des péchés. Ce chrétien incestueux de Corinthe, Pierre qui fera preuve de racisme, Paul qui s'emportera dans une colère mémorable, etc...
En fait, la version Segond met le doigt sur la solution. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, ou n'est pas un pratiquant du péché. Cette notion est importante car pratiquer le péché sous entend une habitude, une absence de lutte et même un choix alors que si l'on pèche par accident, cette notion de pratique est absente.
Prendre un texte en l'isolant de son contexte est une pratique dangereuse. La preuve, affirmer qu'un né de nouveau de pèche jamais, c'est déjà pécher en pratiquant le mensonge car Logos sait parfaitement ce dont il est capable.
Voyons donc le contexte : I Jean 3:24:
- De plus, celui qui obéit à ses commandements reste en union avec lui, et lui en union avec celui-là. Et par l’esprit qu’il nous a donné, nous savons qu’il reste en union avec nous
Paul nous apporte ici une condition à respecter. Il faut obéir aux commandements (amour) pour rester en union avec Dieu et JC.
I Jean 4:12 reprend cette idée.
- Si nous continuons à nous aimer les uns les autres, Dieu reste en nous et son amour est rendu parfait en nous.
Vous avez noté la condition ? SI nous aimons, Dieu reste en nous..
Le verset 16 insiste:
- Dieu est amour, et celui qui reste dans l’amour reste en union avec Dieu et Dieu reste en union avec lui
Et enfin I Jean 5.
- Si quelqu’un aperçoit son frère en train de commettre un péché qui ne mène pas à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère. Il la donnera à ceux qui ne commettent pas de péchés qui mènent à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort. Ce n’est pas à propos de ce péché-là que je lui dis de faire une demande.
Quand vous avez lu ce texte, commencez vous à comprendre que Jean ne pouvait pas avoir dit qu'un "né de nouveau" ne pouvait plus pécher puisqu'il aborde ici, et précisément, la marche à suivre pour aider un frère, et donc un "né de nouveau" qui commettrait un péché involontaire.
Vous avez également remarqué que Jean, comme Paul, fait référence au péché qui mène à la mort. Et notez bien que Jean ne dit pas qu'un "né de nouveau" ne peut pas pratiquer ce péché mortel, mais que dans ce cas il sera inutile de prier pour ce frère.
le contexte vient donc contredire complètement l'hypothèse de Logos.
Logos a écrit :Comme tu le constates une fois de plus, l'évangile maudit du Salut par les oeuvres amène systématiquement ceux qui le défendent à renier la Parole de Dieu, d'une manière ou d'une autre. Ils sont pourtant capables bien souvent de produire des raisonnements qui paraissent très "intelligents", et de rédiger des messages kilométriques pour tenter de bien noyer le poisson, mais il suffit d'un ou deux versets très clairs et catégoriques pour leur fermer la bouche.
Nous avons étudié le contexte de tes deux versets qui maintenant ne sont plus un obstacle au fait que Dieu demande de nous des actes de fidélités pour nous sauver, même si le don de la vie reste gratuit.
Logos a écrit :Etant donné que notre ami se trouve désormais en contradiction flagrante avec la Parole véridique de Dieu, il y a fort à parier qu'il va tenter de produire une explication alambiquée dans le seul but de réussir à faire dire aux versets de Saint-Jean cités ci-dessus tout le contraire de ce qu'ils disent pourtant noir sur blanc de façon catégorique. Puisse le Seigneur lui ouvrir les yeux sur ce merveilleux évangile du Salut par la Foi en Jésus SEULEMENT !
Tout cela indique que tu savais avant que je ne l'explique, que le contexte de ces deux textes détruisait tes hérésies.