J'm'interroge a écrit :Une perception, un affect ou une représentation mentale ne sont ni vrais ni faux, ils sont ce qu'ils sont en tant qu'apparaîtres, ce sont des apparaîtres. C'est toujours subjectif objectivement parlant.
Inti a écrit :Écoute je pense avoir bien expliqué que la réalité universelle vue au travers le prisme humain, ses sens et intelligence, son univers psychophysiologique trace la ligne continue entre le concret et la connaissance humaine qui reste quelque chose à la fois palpable au travers les supports physiques ( table des matières) et aussi impalpable que puisse être un " Monde des idées".
Combien de docteurs en philosophie sur cette Terre qui supputent encore sur les méandres de la métaphysique et réalité physique et n'ont pas encore compris ce lien entre métaphysique et affect et conscience?
Tu essayes de noyer le poisson. Tu as dis des âneries et tu en rajoutes.
J'm'interroge a écrit :Pas du tout. Une abstraction ce n'est jamais subjectif, c'est un propos langagier vrai ou faux, scientifique ou non, à savoir qu'un énoncé vrai peut ne pas être scientifique (objectif) et être néanmoins vrai.
Exemple : le propos langagier "101 est un nombre premier" n'est certes pas un énoncé objectif, mais ce n'est pas non plus un énoncé subjectif !
Inti a écrit :Je pense que tu as une mauvaise évaluation du sens donné à subjectif dans ce rapport réel et idéel. Subjectif non pas au sens de relatif selon la personne mais subjectif au sens de " produits de la pensée humaine".
Bien au contraire, le sens donné à "subjectif" est très clair, tout-à-fait bien défini. Sache donc que tout ce qui est produit par la pensée humaine n'est pas nécessairement subjectif, comme je viens de le montrer. C'est plutôt à toi de faire le point sur les termes que tu emploies confusément.
Inti a écrit :Si les mathématiques existent comme invention de l'esprit humain c'est que l'univers est aussi affaire d'équations. Difficile de séparer le langage comme phénomène qui permet d'émettre vocalement une pensée structurée du support physiologique qui l'a permis au travers des cordes vocales.
Il ne s'agit pas de séparer quoi que ce soit mais de distinguer ce qui appartient au fondamental, à l'apparaître (perceptions-reconnaissances, représentations-notions et affects) et au comprendre par une forme langagière (théories, théorèmes, désignations, axiomes, règles logiques, concepts-définitions, etc.).
Sans cette distinction l'on finit toujours par ne plus savoir ce dont on parle et dire des âneries.
Inti a écrit :Le matériel porte le spirituel ou subjectif. Toi tu vois toujours le phénomène de la subjectivité et domaine de l'abstraction comme une dimension sans fondement naturel mais d'origine supra conscience.
N'importe quoi.
J'm'interroge a écrit :C'est faux, il n'est pas besoin d'être un esprit brillant pour accéder à une vérité abstraite. C'est juste que selon l'intelligence et les capacités intellectuelles d'un individu, il aura accès à des vérités abstraites plus ou moins profondes
Inti a écrit :Oui. On appelle ça les initiés de la caboche, ceux animés de la conscience supérieure.
Non, ceci n'a rien à voir avec la conscience, ça a à voir avec avec l'intelligence.
Ce n'est pas une question de secrets d'initiés, mais de connaissances acquises par la réflexion et l'étude.
J'm'interroge a écrit :Il n'y a pas de contradiction entre une réalité en soi, un apparaître et une vérité abstraite. Il n'y a de contradiction possible que dans un propos ou un ensemble de propos langagiers
Inti a écrit :Ça manque de clarté.
Au contraire, c'est d'une clarté élémentaire.
J'm'interroge a écrit :Il n'y a eu aucun choc. Les sens n'induisent en erreur que quand il s'agit d'interprétation, non de reconnaissance. Un mirage vu dans le désert c'est bien ce qui est vu quand les conditions en sont réunies.
Inti a écrit :Et bien dans un mirage ce qui est vu n'est pas la réalité. Preuve que la perception n'est pas le fondement du réel. Le formalisme quantique va devoir revoir son idéalisme et anti réalisme.
Dans le mirage ce qui est vu, c'est ce qui est vu. Croire y voir de l'eau pour étancher sa soif plutôt qu'un reflet sur de l'air chaud, c'est de l'ordre de l'interprétation erronée.
Personne n'affirme ni ne suppose ici que la perception serait le fondement du réel, si par ce "réel" tu parles bien de la réalité fondamentale qui la conditionne ou la permet. Si par contre tu parles de ce que l'on sait de manière objective, la perception le fonde pour une grande part.
J'm'interroge a écrit :C'est normal que tu dises ça, tu nages dans la confusion. Une pensée d'une profondeur logique donnée est incapable de mesurer une pensée dont la profondeur logique la dépasse. C'est mathématique.
Inti a écrit :Disposer d'un entendement aussi profond que supérieur a toujours été l'argument premier et irréfutable des spiritualistes.
Qui parle de supériorité ? Il était question de profondeur logique et d'intelligence.
Ce n'est pas parce que le manque de compréhension est parfois évoqué pour expliquer le rejet de théories fumeuses soutenues par les uns, que ta difficulté à saisir un propos qui excède tes capacités intellectuelles, en l'occurrence le mien, serait celui d'un spiritualiste ou que ce serait un argument spécieux.
De nombreux développements sont incompréhensibles pour qui n'en comprend pas les bases et ne cherche pas à les comprendre.
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Au fait, je te défiais de me me trouver 1) un apparaître vrai et 2) un propos langagier qui ne soit pas une abstraction. Tu n'as pas répondu.
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La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !