Re: la nature de Dieu
Posté : 08 nov.20, 03:55
Bonjour Dan 26,
Vous verrouillez votre position en arguant d’une définition personnelle « Consubstantielle veut dire "de la même matière" » et quand on tente de vous ouvrir à d’autres significations vous regimbez.
Voilà pourquoi l’exploration de la polysémie ne me paraît pas du tout "rhétorique". En fait tout débat sérieux commence pas ça.
D’une manière générale la notion de consubstantialité est invoquée chaque fois qu’au-delà de l’apparente diversité gît une unité fondamentale.
D’ailleurs, malgré son laconisme le dictionnaire de l’Académie Française rend compte d’un usage sécularisé :
Idem pour Wiki
Ou encore des citations dans les medias comme
Bref ! avant de critiquer l’homo-ousia des Pères grecs il convient de s’interroger sur le sens qu’ils donnaient à cette expression.
Comment expliquer cette adéquation ?
donc elles montrent que tous ces phénomènes sont réels, ils ne sont pas des bobards inventés de toutes pièces pour se faire mousser… mais elle rendent inexplicables les phénomènes quand il n’y a ni sollicitation par un agent extérieur ni utilisation de produits.
C’est la divinité omnipotente des athées.
Et si c’était en construction ?
L’Évolution n’est-elle pas le fondement de cette perfection à venir ?
L’incroyable puissance de la Science ne prouve-t-elle pas que le Big Bang a pour horizon la victoire de l’humanité sur la souffrance et le mal ?
Pensez-vous qu’une personne croyante imagine que le Fils de D.ieu, béni soit-Il, est seulement né le jour de l’accouchement de Marie.
Ne pouvez-vous pas imaginer que, pour les Chrétien(ne)s, le Fils de D.ieu, qu’Il soit béni, existât avant ?
Si vous admettez qu’il n’y a rien d’illogique à penser que le Père, le Fils et le Saint Esprit existent depuis beaucoup plus de 2000 ans, alors la Trinité existait aussi, bien avant l’incarnation, conformément au prologue du saint apôtre et évangéliste Jean « Au commencement était le Logos »
Peu importe ! car il ne s’agit pas de savoir si la doctrine de la Trinité dit le vrai, ce n’est qu’une question de foi, mais au contraire si elle est non-contradictoire, c’est une question de logique.
Vous avez raison, la question du mythisme est une vraie question, des plus captivantes de surcroît. Mais on ne peut pas parler de tout sur un même topique.
Admettez qu’on discute rarement de quelqu’un qui est considéré par beaucoup de gens comme D.ieu, béni soit-Il, et qu’une telle éventualité suscite débats, polémiques et réponses contradictoires.
Je crois que vous manquez du minimum de bienveillance vis-à-vis de celles et ceux qui ne pensent pas comme vous.
Il ne s’agit pas de pécher avant de naître mais principalement de deux choses :
1 ) Vous qui parlez de "nature", vous pouvez imaginer que certaines personnes pensent que, contrairement au bon sauvage de Rousseau, la nature humaine contient une tendance intrinsèque au mal, à la domination, à l’égoïsme, au primat du principe de plaisir… et que par conséquent la nature humaine est pécheresse… le péché est consubstantiel à la personne humaine, pourrait-on soupçonner.
Il faut donc une sorte de miracle pour que JC ne soit pas doté d’une nature pécheresse.
2 ) Toute la Bible identifie la faute vis-à-vis d’autrui à une dette, or nos dettes peuvent peser sur notre descendance. Le Testament Premier évoque comme une expression de la miséricorde que le péché des pères s’étend sur quelques générations seulement.
Par conséquent, pour qu’aucune dette ne pèse sur JC il faut encore une rupture que l’immaculée conception assure.
C’est clair qu’il est très facile de se moquer de la plupart des croyances religieuses mai sa moquerie n’est que très rarement un argument. Voilà pourquoi avant de s’exclamer « Prouver que l'on n'a pas pécher avant de naître !!!! » il faut s’assurer qu’il s’agit bien de cela et approfondir la logique interne de celles et ceux que l’on veut brocarder.
Très cordialement
Votre sœur
pauline
Eh bien, je ne partage pas votre point de vue.
Vous verrouillez votre position en arguant d’une définition personnelle « Consubstantielle veut dire "de la même matière" » et quand on tente de vous ouvrir à d’autres significations vous regimbez.
Voilà pourquoi l’exploration de la polysémie ne me paraît pas du tout "rhétorique". En fait tout débat sérieux commence pas ça.
D’une manière générale la notion de consubstantialité est invoquée chaque fois qu’au-delà de l’apparente diversité gît une unité fondamentale.
D’ailleurs, malgré son laconisme le dictionnaire de l’Académie Française rend compte d’un usage sécularisé :
(ti se prononce ci) adjectif
xive siècle. Emprunté du latin ecclésiastique consubstantialis, « de même nature », « de même substance ».
1. théologie. Qui n’a qu’une seule et même substance. Les Personnes de la Trinité sont consubstantielles. Le Fils est consubstantiel au Père, avec le Père.
2. Étroitement lié, inséparable. Démocratie et liberté sont consubstantielles. L’amour du beau lui était consubstantiel.
Idem pour Wiki
De la même substance, de la même nature.
o Un droit consubstantiel à la nation.
o La forme républicaine avait beau ne surgir que tard dans notre histoire, elle paraissait d’emblée être consubstantielle à la France. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 214)
2. (En particulier) (Christianisme) Qui n’a qu’une seule et même substance.
o « Si le Fils est consubstantiel au Père , comme vous catholiques le prétendez, il s'ensuivra que la substance divine est coupée en deux parties, dont l'une est le Père et l'autre le Fils, et que par conséquent, il y a quelque substance divine antérieure au Père et au Fils, qui a été ensuite partagée en deux. » — (François-André-Adrien Pluquet, Dictionnaire des hérésies, des erreurs et des schismes, page 449, 1847)
3. (Figuré) Entièrement dépendant ; directement lié.
o L’idée de ces valeurs abstraites, conçues en tant qu’abstraites, n’est nullement, comme certains le prétendent, une idée que des métaphysiciens prêtent gratuitement à la conscience humaine. Elle lui est consubstantielle et l’on a l’une dès qu’on a l’autre. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, éd. 1946)
o Bonnet, Frossard, de Monzie, la fripouillerie, la vieille fripouillerie parlementaire, classique, leur est consubstantielle. On les sait véreux. Mais de Monzie, en plus, a de l’orthographe. D'où il conclut qu'il a de la culture. — (Léon Werth, Déposition : Journal de guerre 1940-1944, éd. Viviane Hamy, 1992)
o La justice française vient de trancher : des commerciaux de la société Ricard ont le droit de se plaindre de l'alcoolisme consubstantiel à l'exercice de leur métier. — (Renaud Lecadre, Chez Ricard, la révolte des saouls fifres, dans Libération (journal) du 18 juillet 2011, page 15)
Ou encore des citations dans les medias comme
Point de vue d'expert 16.09.2019 a écrit : « L’absence de consensus est consubstantielle à la démocratie » : le point de vue de Laurence Monnoyer-Smith
Bref ! avant de critiquer l’homo-ousia des Pères grecs il convient de s’interroger sur le sens qu’ils donnaient à cette expression.
Notamment elle montre que la biologie de l’être humain semble tout à fait adaptée à la variété des sentiments religieux.DAN26 a écrit : Au contraire la neurotheologie , explique beaucoup de choses d'une façon très concrété au travers d'expériences, et de reproductions des faits en laboratoire .
Comment expliquer cette adéquation ?
Ben oui…DAN26 a écrit : justement tout le problème est là elles expliquent, et reproduisent les phénomènes, voir par exemple les explications des OBE, et les reproductions en laboratoire , grâce à l'activation du girus angulaire , et l'utilisation de Kétamine
donc elles montrent que tous ces phénomènes sont réels, ils ne sont pas des bobards inventés de toutes pièces pour se faire mousser… mais elle rendent inexplicables les phénomènes quand il n’y a ni sollicitation par un agent extérieur ni utilisation de produits.
Le hasard est idéal pour tout expliquer.DAN26 a écrit : Cela montre que c'est de fait le simple hasard , issu de la probabilité mathématique .
C’est la divinité omnipotente des athées.
Auparavant pp a écrit : Croyez-vous donc en l’omnipotence de la Science ?
La question que je vous posais est de savoir si vous pensez que la Science connaît par nature des limites ou au contraire si elle est apte à asymptotiquement répondre à toutes nos questions, comme si aucun domaine ne pouvait à terme lui rester obscur.DAN26 a écrit : avec une remise en cause continuelle à chaque nouvelles découvertes , la science avance
Êtes-vous né adulte ?DAN26 a écrit : simple qu'il n'y ait pas de souffrance humaine . Où le mal ne s'opposerait pas au bien .
Et si c’était en construction ?
L’Évolution n’est-elle pas le fondement de cette perfection à venir ?
L’incroyable puissance de la Science ne prouve-t-elle pas que le Big Bang a pour horizon la victoire de l’humanité sur la souffrance et le mal ?
Oui… vous croyez à ça parce que ça vous rassure.DAN26 a écrit :C'est exactement ce que je dis depuis toujours , "cette angoisse naturelle, pousse l'homme à se refugier dans des réponses imaginées par les religions
Auparavant pp a écrit : La Trinité précède l’Incarnation.
C’est très simple.DAN26 a écrit :je ne comprends pas ta réponse , par rapport à ma question,
Pensez-vous qu’une personne croyante imagine que le Fils de D.ieu, béni soit-Il, est seulement né le jour de l’accouchement de Marie.
Ne pouvez-vous pas imaginer que, pour les Chrétien(ne)s, le Fils de D.ieu, qu’Il soit béni, existât avant ?
Si vous admettez qu’il n’y a rien d’illogique à penser que le Père, le Fils et le Saint Esprit existent depuis beaucoup plus de 2000 ans, alors la Trinité existait aussi, bien avant l’incarnation, conformément au prologue du saint apôtre et évangéliste Jean « Au commencement était le Logos »
La notion d’incarnation se trouve aussi chez le saint apôtre Paul.DAN26 a écrit :je te demande qu'el est le fils de dieu qui est décrit dans la bible à savoir les evangiles . et de plus la notion d'incarnation ne se trouve que dans Jean
Peu importe ! car il ne s’agit pas de savoir si la doctrine de la Trinité dit le vrai, ce n’est qu’une question de foi, mais au contraire si elle est non-contradictoire, c’est une question de logique.
Auparavant pp a écrit :Quel est le degré de réalisme de ce "travestissement" ? Arius, les ariens et leurs adversaires n’en parlent pas.
Puisqu’on ignore tout, ne mélangeons pas ce point avec la Trinité.DAN26 a écrit :Impossible de savoir , dans la mesure où personne n'a vu JC en directe, nous n'avons aucun document , et preuve contemporaine . Mais c'est un autre "vaste " sujet
Vous avez raison, la question du mythisme est une vraie question, des plus captivantes de surcroît. Mais on ne peut pas parler de tout sur un même topique.
À ma connaissance personne n’a envisagé que de Gaulle soit D.ieu, béni soit-Il.DAN26 a écrit :Comment expliques tu tant de courants différents pour un sujet aussi simple . personne n'a polémiqué sur la nature de DE Gaulle, de Mohamed, de jules Cesar , c'est comme si personne ne l'avait vu, approché pour le constater , c'est tout de même étrange
Admettez qu’on discute rarement de quelqu’un qui est considéré par beaucoup de gens comme D.ieu, béni soit-Il, et qu’une telle éventualité suscite débats, polémiques et réponses contradictoires.
Quel déluge de points d’exclamation ! Vous êtes plutôt moqueur voire méprisant.DAN26 a écrit :Prouver que l'on n'a pas pécher avant de naitre !!!! Il faut oser tout de même !!
Je crois que vous manquez du minimum de bienveillance vis-à-vis de celles et ceux qui ne pensent pas comme vous.
Il ne s’agit pas de pécher avant de naître mais principalement de deux choses :
1 ) Vous qui parlez de "nature", vous pouvez imaginer que certaines personnes pensent que, contrairement au bon sauvage de Rousseau, la nature humaine contient une tendance intrinsèque au mal, à la domination, à l’égoïsme, au primat du principe de plaisir… et que par conséquent la nature humaine est pécheresse… le péché est consubstantiel à la personne humaine, pourrait-on soupçonner.
Il faut donc une sorte de miracle pour que JC ne soit pas doté d’une nature pécheresse.
2 ) Toute la Bible identifie la faute vis-à-vis d’autrui à une dette, or nos dettes peuvent peser sur notre descendance. Le Testament Premier évoque comme une expression de la miséricorde que le péché des pères s’étend sur quelques générations seulement.
Par conséquent, pour qu’aucune dette ne pèse sur JC il faut encore une rupture que l’immaculée conception assure.
C’est clair qu’il est très facile de se moquer de la plupart des croyances religieuses mai sa moquerie n’est que très rarement un argument. Voilà pourquoi avant de s’exclamer « Prouver que l'on n'a pas pécher avant de naître !!!! » il faut s’assurer qu’il s’agit bien de cela et approfondir la logique interne de celles et ceux que l’on veut brocarder.
Très cordialement
Votre sœur
pauline