Re: réponse de homère: Jésus savait il ?
Posté : 06 sept.23, 01:17
Question toujours aussi ridicule et qui ne fait pas avancer notre débat, vous êtes un spécialiste du vide et du non-sensa écrit :La question est donc devenu : y a t'il un seul érudit au II siècle av J-C, juifs et sachant écrire en hébreu et en araméen, avec des touches de perse, de mède et de grec, qui ignore que c'est Cyrus le grand qui prend la ville de Babylone sous les yeux de milliers de témoins juifs présent dans la ville ?
Wikipédia va vous éclairer :
La partie protocanonique du livre de Daniel, qui est celle de la Bible hébraïque, est rédigée dans deux langues différentes :
Le livre commence en hébreu et ce jusqu’au chapitre 2, verset 4 (Da 1-2. 4) ;
Il se poursuit en araméen jusqu’à la fin du chapitre 7 (Da 2:5-7:28) ;
Il revient à l’hébreu jusqu’au chapitre 12 (Da 8-12).
Cette division linguistique hébreu/araméen ne recouvre pas la division thématique du livre. En effet, Daniel comporte deux grands blocs assez distincts :
D’une part, les chapitres 1-6 qui racontent à la troisième personne diverses aventures arrivant à Daniel. Ces récits présentent Daniel comme un savant interprète des songes capable de conseiller les rois babyloniens et surpassant en sagesse les magiciens chaldéens ;
D’autre part, les chapitres 7-12 qui sont d’un tout autre genre. Ils sont rédigés en style autobiographique à partir du chapitre 8. Daniel n’est plus l’interprète des visions des autres, mais il est lui-même le bénéficiaire de visions qu’il ne réussit pas à interpréter sans l’aide d’un ange.
Par sa langue de rédaction, le chapitre 7 se rattache donc au bloc 2-6 mais son thème le lie au bloc 8-12. De très nombreux travaux ont essayé de rendre compte de la division linguistique de Daniel. L’hypothèse selon laquelle le même auteur aurait rédigé en deux langues différentes n’a plus guère de partisans aujourd’hui. L’état actuel du Livre de Daniel semble résulter à la fois d’une entreprise de traduction et d’une histoire rédactionnelle mettant à contribution plusieurs auteurs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Daniel
La quasi totalité des théologiens universitaires optent pour "une histoire rédactionnelle mettant à contribution plusieurs auteurs" (voir les raisons invoquées ci-dessus), or nous ne savons rien de CES AUTEURS successifs, "érudits" , "experts en histoires" ... Nous n'en savons rien ... Sauf à spéculer, à imaginer ou à supposer, mais là, c'est votre spécialité. (D'ailleurs un érudit ne connait pas forcément l'histoire ancienne).
La seule chose qui ressort de la lecture du livre de Daniel est la suivante, l'auteur (ou les auteurs) du livre de Daniel, en sait plus que nous, concernant son époque, donc il est plus à même de nous décrire ce qui se passait et se disait exactement à Jérusalem dans les années - 160, mais concernant des époques et des lieux plus éloignés de ce centre d'intérêt, les empires néo-babylonien ou perse du VIe au IVe siècle, nous en savons plus que lui, grâce aux découvertes historiques.
Concernant des époques et des lieux plus éloignés de ce centre d'intérêt (= les années - 160),l'auteur du livre de Daniel est souvent (pas toujours) dans la CONFUSION par rapport aux périodes des empires néo-babylonien ou perse du VIe au IVe siècle, ce qui confirme qu'il a bien écrit dans les années - 160.
Il est difficile de situer précisément le milieu producteur et récepteur de Daniel dans la crise maccabéenne: les principaux textes ne semblent pas en connaître l'issue historique (militaire et diplomatique, politique et religieuse), mais celle-ci ne pouvait que décevoir par rapport à l'attente eschatologique absolue qu'ils avaient construite au plus fort du conflit.
Vous ne réalisez pas que l'"échafaude chronologique" de la Watch est une construction artificielle, ou tous les éléments retenus, sont choisis en fonction d'une date préétablie à l'avance, à savoir l'an 29. Par exemple le choix de la date de départ de votre échafaude (branlant) est totalement ARBITRAIRE, ainsi vous optez pour une date de règne d’Artaxerxès 475/474 (il faut tricher sur la "20e année d'Artaxerxès"), ce que réfute la majorité des historiens qui préfère 465 ( http://antikforever.com/Perse/Achemenid ... rxes_I.htm ), vous choisissez le décret de Néhémie et pas celui de Cyrus (Es 44,28 et Es 45,1) ... Tout est fait pour que tout s'emboite. Sans parler du fait que si l'on s'en tient au texte de Luc, le baptême de Jésus n'est nullement daté, il serait d'autant plus éloigné de la "quinzième année de Tibère" qu'il est situé tout à la fin de l'oeuvre de Jean (v. 21, quand tout le peuple eut été baptisé), après même la mention de son arrestation (v. 19s).a écrit :L'effet d'entonnoir est plus évident encore avec l'hypothèse Jésus car je rappelle que la lecture directe de la prophétie des 70 semaines nous amène pile poil au moment où il est le messie.