Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 03 août18, 05:57
Tu parles d'effets de laboratoire ou d'un véritable effet sur le sens emprunté par la réalité universelle? Y a une échelle de mesure considérable. Et oui selon le formalisme quantique le réel et observateur sont liés au point où la perception devient une condition nécessaire au réel, pas nécessairement à son objectivité ( quoique pour Bohr ce fut le cas) mais pour la détermination du fait. J'ai déjà expliqué la nuance entre un constat comme effet sur la cause quantique ou comme cause du fait quantique. Pas étonnant qu'il y ait un contentieux question " principe de causalité" entre quantique et classique.sen-no-sen a écrit :Comme déjà mentionné plus en amont,c'est une interprétation incorrecte de la physique quantique.
Le monde objectif n'a pas besoin d’êtres vivant pour exister*au sens physique,ce qui est démontré ce que des observations faites sur l'univers interagissent avec lui via des observateurs,nuance.
Parce que tu crois que de parler de " physique sans substance" pour décrire le réel et décrier le matérialisme est un progrès dans notre rapport réel et l'idéel?sen-no-sen a écrit :Il me semble que la notion de matérialisme universel et intégral repose sur l'idée d'un Univers unique et entièrement déterminé,cette vision des choses hérité du 19ème siècles est de plus en plus difficile à tenir.
Que dis tu de ma remarque sur une physique dite indéterministe et aléatoire?
Alors il semble y avoir grande confusion sur déterminismes et indéterminismes au sein du cantique du quantique. Il me faut perroqueter. L'univers est fait de déterminismes physiques et universels. Maintenant à savoir si l'univers est entièrement destiné au fait anthropique ça c'est une question philosophico-religieuse associée au 19 ième siècle. Moi je parle des déterminismes qui composent le matérialisme intégral et universel avec toutes ses formes d'expression en termes de probabilités, possibilités, constantes. C'est plus le formalisme quantique qui verse dans la nécessité anthropique avec son inséparabilité réel et observateur. La relation réel et observateur concerne la connaissance humaine pas le fondement du cosmos. Tu la vois la confusion instillé par ta science du 21 ième siècle?Inti a écrit : Une physique dite indéterministe et aléatoire qui fait de l'observateur et déterminismes de la perception une nécessité n'est déjà plus une physique Indéterministe. La physique quantique ( formalisme) se déchire elle même.
Mais cette idée curieuse d'une vision subjective nécessaire au besoin de l'univers objectif n'origine pas de la "physique classique" ( plutôt l'inverse, réalité universelle indépendante de toute perception) mais bel et bien de l'idéalisme quantique. Es tu bien au fait de ce que tu sembles vouloir contester?sen-no-sen a écrit :En fait l'Univers n'aurait pas une histoire,mais la totalité des histoires possible et notre existence ne serait que purement statistique, ce qui, encore une fois remettrait en cause cette bien curieuse idée que "nous"(vision subjective) serions là par "besoin" de l'Univers objectif.
Un matérialisme intégral et universel est une totalité de la façon que tu évoques. Ça parle plus de relativité que d'univers ou localité en absolu. Et si le contentieux quantique et classique est plus conceptuel que physiquement réel il est plus que pertinent de parler de matérialisme intégral ( quantique) et universel ( classique) que de décoherence quantique pour réunir ce que nos esprits ou deux théories séparent.
Tu dis quoi de cette contradiction physique Indéterministe et nécessité de la perception? Tu dis quoi de ce que peut être la métaphysique? Un véritable lieu spirituel hors physique ou une culture philosophico-religieuse?
À question précise réponse précise.