Prenons les faits, rien que les faits.
La terre disparaît en Rév 20:11.
Or la terre doit disparaître quand Jésus ressuscite les Saints selon Paul en 1Thess 4. Jean signale cette résurrection avant les 1000 ans selon Rév 20:4.
Nous en concluons que Rév 20:11 et son contexte (commencement du jugement) ont lieu au début des 1000 ans.
La nouvelle Jérusalem, la seule de ce nom décrite en Révélation descend sur la nouvelle terre, cela a donc lieu après le commencement des 1000 ans puisque la disparition de la terre est reconfirmée en Rév 21:1 au moment de la descente (symbolique) de la ville.
Or la présence de la ville sur terre est signalée en Rév 20:9 et visiblement elle s'y trouve depuis longtemps car le texte ne signale pas sa descente à ce moment là, mais seulement sa présence et son action : protéger le camps des saints.
Ainsi la ville bien aimée, la nouvelle Jérusalem est descendue sur terre entre le début et la fin des 1000 ans, mais certainement pas à la fin car sa descente serait commentée au moment de l'attaque de Satan. En fait le texte donne la nette impression que la ville est sur terre depuis un bon moment et non pas qu'elle arrive en secours pour le camps des saints.
Mais un chose est certaine, sa présence sur terre en Rév 20:9 indique que la vision de sa descente, en Rév 21, ne suit pas une stricte chronologie croissante avec les autres visions et qu'elle a lieu, dans tous les cas de figure, avant le jugement des morts puisque, je le répète, la ville est signalée sur terre au verset 9 alors que le jugement dernier commence au verset 11.
Pour pallier à cette évidence, on nous invente une autre Jérusalem, sur terre, au même moment. C'est une vieille doctrine protestante qui reconnait toujours la nation d'Israël selon la chair comme élue par Dieu. Vous remarquerez que rien n'y fait penser dans toute la Révélation, que cette expression est unique dans le NT et que si une Jérusalem est aimée dans le livre de la Révélation, c'est bien la Nouvelle Jérusalem céleste et aucune autre.
Pour l'instant tout indique que la nouvelle Jérusalem sera sur terre (symbole) dès le début des 1000 ans.
La mort qui disparaîtra . En Révélation 21:4 à 6, nous trouvons la toute première allusion, en Révélation" sur le fait que des humains, sur la terre, obtiendront un jour la vie éternelle.
- Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : « Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple. Et Dieu lui-même sera avec eux. 4 Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu. »
Ce texte n'est pas une promesse générale pour le futur mais un constat à un moment donné.
Il donne un point de situation chronologique : Après avoir vu la nouvelle Jérusalem descendre sur la terre, le texte dit : "et alors". Nous sommes donc bien dans une continuité chronologique et ce qui va être expliqué a été entendu juste après ce qui a été vu.
Or qu'entend Jean ?
Un voix forte qui lui signale que la tente de Dieu est (au présent ) avec les humains, c'est donc déjà fait à ce moment là. Puis, au futur, que Dieu habitera avec eux , lui-même. Ce qui apparaît comme le projet ou la raison de la présence de la tente dès ce moment là.
Puis, une promesse, au futur, la mort et son cortège de malheur disparaîtront.
Pourquoi le futur ? La tente de Dieu est déjà là, la mort devrait déjà avoir disparu.. Or, c'est pour plus tard.
Notez que comme pour toutes les visions, nous sommes dans le temps de la vision, c'est une règle: quand Jean voit une vision, il se positionne chronologiquement au moment de la vision et ce qu'il dit ou surtout entend, sont des paroles valables au moment de la vision.
Si donc Dieu promet : la mort disparaîtra, c'est que le futur utilisé est valable au moment de la vision. Quand donc Jean voit la ville descendre sur la terre, la mort existe encore et elle ne disparaîtra que dans le futur.
Notez la fin de la déclaration : les choses anciennes ont disparu. C'est donc bien parce que les choses anciennes ont disparu que plus tard, dans le futur, la mort disparaîtra pour les humains, et en attendant Dieu habitera (symbole) avec eux.
Cette promesse ne peut se faire qu'au début des 1000 ans car c'est à ce moment là que la terre, les choses anciennes, disparaissent symboliquement.
De plus, nous apprenons en Rév 20:14 que la mort disparait à ce moment là. Rév 21 qui annonce cette disparition ne peut donc pas se situer après puisqu'il utilise le futur pour promettre cette disparition.
Autre élément. En 1 Cor 15 nous apprenons ceci:
- Il faut en effet qu’il règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tout ennemi sous ses pieds. 26 Et le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien. 27 Car Dieu « a soumis toutes choses sous ses pieds ». Mais lorsqu’il est dit que toutes choses ont été soumises, il est évident que cela n’inclut pas celui qui lui a soumis toutes choses. 28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra aussi à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous.
Je vous résume : Jésus doit régner pour soumettre tous ses ennemis, et le dernier qu'il doit soumettre, c'est la mort. Ensuite il rend le royaume à Dieu.
Qu'est ce que cela signifie pour notre débat ? Qu'à la fin des 1000 ans la mort disparaît, car c'est la fin du règne des 1000 ans, et c'est bien ce que confirme Rév 20:14.
Cela signifie donc aussi que toute promesse de supprimer la mort ne peut pas être faite après les 1000 ans, car ce serait trop tard pour utiliser le futur.
Une telle promesse ne peut se faire que pendant les 1000 ans et plus probablement au début .
Comme vous le voyez, beaucoup d'indices dans ces chapitres hyper importants de la Révélation.
Je fais une pause .
a +