Et j’ai vu des trônes, et ceux qui se sont assis dessus ont reçu le pouvoir de juger. Oui, j’ai vu les âmes de ceux qui ont été exécutés pour avoir rendu témoignage au sujet de Jésus et pour avoir parlé de Dieu, ainsi que ceux qui n’avaient adoré ni la bête sauvage ni son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front ou sur la main. Et ils ont pris vie et ont régné avec le Christ pendant 1 000 ans. 5 (Les autres morts n’ont pas pris vie avant la fin des 1 000 ans.) C’est là la première résurrection. 6 Heureux et saints tous ceux qui ont part à la première résurrection ; sur eux, la deuxième mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les 1 000 ans
Je suis étonné, Estra, que tu butes sur ce texte.
Allons y mot après mot ..
Cela commence par :
Et ils ont pris vie et ont régné avec le Christ pendant 1 000 ans.
Comme il faut s'y attendre pour un texte spirituel, Jean privilégie la notion de vie "pour Jéhovah" à la notion de vie "corporelle", que le corps soit physique ou céleste. C'est donc cette vraie vie, celle pour Dieu, qui est d'abord citée.
C'est la résurrection qui valide cette vraie vie et je te signale que l'expression est "
reprendre vie" et non pas "
être vivant" au yeux de Dieu ce qui annule ton raisonnement.
Ainsi, ces Saints prennent vie pour Dieu et selon ses critères, tout comme Abraham était vivant bien que mort, mais sans avoir encore repris vie puisque mort.
Ensuite Jean indique que ce ne sera pas le cas pour les autres ressuscités, les autres morts, qui reprendront cette vie, pour Dieu, que plus tard. Il y aura bien une seconde résurrection, mais avec un bémol ce qui est normal quand on lit la suite, puisqu'il s'agit de justes et d'injustes.
Puis Jean explique cette différence entre ces deux résurrections. La première se fait en même temps que Dieu accorde la vraie vie, laquelle protège de la seconde mort. C'est le cas des Saints.
La seconde résurrection ne verra la vraie vie accordée que plus tard et sous conditions.
Estra a écrit :Si comme on le prétend ici, il s'agit au verset 5 d'être vivants aux yeux de Dieu, alors cela est la même chose au verset 4 !
Or là, problème, cela reviendrait à dire que ceux qui ont part à la première résurrection étaient morts aux yeux de Dieu mais deviennent vivants !
Comme dit ci-dessus tu confonds 2 notions : "être vivant aux yeux de Dieu" et "reprendre vie", ce qui correspond non pas à la matérialité corporelle de cette vie, mais au fait qu'elle corresponde à ce que Dieu appelle une vraie vie.
Tout le monde sait qu'Abraham était mort au premier siècle et le fait que Dieu le considérait comme vivant ne changeait pas cette vérité, sauf que cela validait de façon absolue qu'Abraham reprendrait une vraie vie, non pas d'un point de vue fonctionnelle et corporel, mais la vraie vie que Dieu avait en projet pour chaque humain.
Je sais que tu ne feras pas cet effort, mais il suffit de décaler d'un poil ta lecture pour avoir sous les yeux une évidence.
C'est comme une énigme, on peut buter dessus très longtemps, et un jour, on lit le texte de façon un peu décalée par rapport à l'habitude et d'un coup, on a compris, le mécanisme fonctionne car on a trouvé la bonne clé.
Je te souhaite de vivre cela.
estra a écrit :Autre point intéressant, Dieu ne dit pas à Adam "vous mourrez à mes yeux" mais bien "vous mourrez" et ce qui est amusant, c'est que les mêmes qui vous rêpèteront à l'envi "pour Dieu un jour c'est mille ans" là, veulent absolument qu'il s'agisse d'une journée de 24 heures !
Eh oui, parce que si on part sur l'hypothèse d'un jour de 1000 ans, Adam est bien mort physiquement le jour où il a péché !
En fait, l'expression "le jour où tu en mangeras" souligne l'immédiateté de la décision de Jéhovah, Adam est mort "pour Jéhovah" à l'instant même où il a péché. Et parallèlement à cela, il a commencé à mourir ce jour là.
C'est comique, quand on vous cite Romains 6 vous vous empressez tous de dire que la phrase "
celui qui est mort est acquitté de son péché" parle d'une mort spirituelle, d'une mort du point de vue de Dieu, et quand on vous cite une de ces morts, de toute évidence spirituelle, puisqu'Adam a continué sa vie physique très longtemps, vous vous précipitez pour dire que pour lui la mort spirituelle, la mort "pour Dieu" ou "selon la définition de Dieu", ne l'a pas concerné, que Dieu a continué de le considérer comme saint au même titre que Jésus, le second Adam.
Il faudrait compiler le nombre de fois où vus utilisez des textes que vous déclarez tout à fait valables, et le nombre de fois où vous critiquez ces mêmes textes en niant ce que vous avez expliqué sur eux auparavant.