vic a écrit :Je vous expose un article que j'ai lu extrait de la théorie de Franck Hatem :
"Pour mieux comprendre cette approche qui semblerait justifier le solipsisme ou une phénoménologie de l’esprit, Frank Hatem propose souvent de se poser la simple question : "est-ce que je peux avoir conscience de quelque chose qui ne soit pas DANS ma conscience ?". A cette question, la réponse ne peut être que non. Si j'ai conscience d'une chose, quelle qu'elle soit, indépendamment de tout ce dont éventuellement je n'aurais pas conscience, c'est que cette "chose" est dans ma conscience. Qu'elle est une partie de ma conscience. Et certainement pas de la « matière », compte-tenu que l’apparence matérielle découle directement de l’esprit une fois sa nature définie. Tandis qu’il est jusqu’à date impossible de comprendre l’esprit à partir de la matière. Dès lors, l'épistémologie qui doit présider à la compréhension de l'univers ne peut qu’être une épistémologie non-physique, par conséquent "métaphysique", au-delà ou en-deçà du physique, le physique n’étant qu’une conséquence apparente incluse dans le métaphysique qui permet d’en rendre compte. Il est donc tout à fait scientifique, au sens propre, de ne pas faire l'hypothèse, habituellement prioritaire, de l'existence d'un univers matériel, mais au contraire, de considérer que tout univers est a priori spirituel.
Dès lors, si l'on veut prétendre à l'existence de matière extérieure objective ou d'un univers non spirituel, il faudra le prouver, ce qui est démontré comme impossible puisque toute perception est intérieure à la conscience et en aucun cas objectivement extérieure".
Petite explication de franck hatem sur sa théorie de l'univers .
C'est tout simplement la position philosophique idéaliste, de Berkeley à Hegel, incluant certains aspects du courant dit phénoménologique.
Une phrase peut résumer ca, le principe dit d'"immanence" de la connaissance: "un au dela de la pensée est impensable".
A certaines époques cela paraissait une évidence indépassable et c'est pourquoi l'idéalisme, fort ou modéré, occupe danvatage de place que le réalisme en philo moderne (disons depuis Kant - idéaliste modéré).
Eh bien un réaliste va dire que c'est une affirmation gratuite: au lieu de penser du pensé (ou de manger du mangé) on peut tout aussi bien soutenir qu'on pense des choses externes (comme on mange du pain). (certains anglos d'Oxford on parlé de la preuve du pudding, en le mangeant)
Mais les arguments de détails sont très complexes et très fondamentaux, et font appel parfois à la notion un peu problématique d'évidence (notamment sensible), et donc c'est une question large comme toute la pensée moderne depuis Descartes, et autour de laquelle tout tourne en philo. C'est pourquoi on dit que l'épistémologie (philo de la connaissance) a supplanté la métaphysique (philo de l'être existant) en philo moderne par rapport à la philo ancienne-médiaévale.