Re: Un seul Seigneur, Jésus-Christ
Posté : 25 déc.19, 08:55
Au lieu de réciter par cœur comme un mouton de Panurge, réfléchissez ! Avec vous, ce Jésus qui serait Dieu ne connaîtrait ni le jour ni l'heure... de sa propre venue. Dieu ne connaîtrait pas le jour et l'heure de la venue de Dieu car seul Dieu connaît le jour et l'heure de la venue de Dieu... A part ça, tout va bien ! Sans oublier que Dieu s'adressait des prières à lui-même tout en disant qu'il était plus grand que lui, Dieu. Il est indiscutable que Dieu, sur Terre, se parlait à lui-même... depuis les cieux. Naturellement, Dieu n'est pas venue de sa propre initiative mais il s'est envoyé et d'après Dieu, voici ce que signifie la vie éternelle : qu'ils apprennent à me connaître, moi, Dieu, et celui que j'ai envoyé, moi.Carl Michel a écrit : ↑25 déc.19, 07:32 Dieu en lequel il n'y a littéralement qu'un seul Seigneur Jésus-Christ.
Oh ! Et ça aussi c'est pas mal. Ce Jésus qui serait Dieu d'après vous aurait expliqué à des personnes en train de le voir que personne ne peut le voir. Satan, bien sûr, est un imbécile ! Bah oui ! Il va tenter Dieu pour qu'il désobéisse... à lui-même. Et il devait être certainement rond comme une queue de pelle pour ne pas reconnaître Dieu parce que non seulement il n'appellera jamais Jésus, Dieu, mais toujours " Fils de Dieu ", ce qui est même radicalement différent de " Dieu le Fils ".
Les apôtres sont Dieu. Absolument ! C'est même la Bible qui le dit : " comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous "
Et puis bien sûr, Dieu qui n'a ni commencement ni fin est le premier-né de toute création. C'est bien sûr Dieu qui va se rendre les clés du Royaume et se soumettre à lui-même. Comme tout le monde sait, Jean, qui a parcouru en vision la Cour Céleste en long, en large et en travers n'a jamais vu Jésus d'un côté et Dieu de l'autre, mais toujours une seule et même personne, à savoir Dieu, un être capable de s'asseoir à sa propre droite.
Des hommes ont tué Dieu. Oui oui, c'est ce qu'il faut comprendre des paroles de Pierre dans le livre des Actes. Et non seulement des hommes ont tué Dieu, mais ils l'ont tué parce que lui, Dieu, disait qu'il était Dieu. Mais pas de panique, Pierre nous rassure en nous disant que Dieu a ressuscité Dieu le troisième jour.
Oui enfin vous n'avez pas besoin de prendre un verset pour en contredire un autre tellement vous êtes capable de faire se contredire un verset avec lui-même.Carl Michel a écrit : ↑25 déc.19, 07:32Un verset ne contredit pas un autre verset, mais se complète en leur sens. Ces versets se complètent sans contradiction si et seulement si Dieu le Père est Dieu le Fils (Jésus-Christ) par le fait que ce dernier est véridiquement et littéralement le seul Seigneur.
Dans le premier verset, Jésus ne parle pas de lui, mais clairement de quelqu'un d'autre. Mais pour vous, il parle de lui. En clair, selon votre logique, il faudrait lire ce verset ainsi :
- " En ce temps-là, Jésus dit : Je te célèbre, [Jésus], Seigneur du ciel et de la terre. "
Dans le second, il n'est pas écrit " notre Seigneur et Christ " mais " notre Seigneur et de son Christ ".
Ici, clairement, on ne peut tout simplement pas honnêtement affirmer que le Seigneur et le Christ dont parle ce verset seraient une seule et même personne. La formulation est telle qu'elle permet sans l'ombre d'un doute d'établir indiscutablement une nette distinction entre les deux. Plus encore, elle nous permet de voir que Jésus est le Christ d'un autre Seigneur à qui il appartiendrait. Rien d'anormal quand on sait que le mot traduit par " Seigneur " signifie également " Maître " ou " Propriétaire ". Il va sans dire que ce Seigneur-là est donc obligatoirement supérieur à Jésus. Dès lors, il est aisé d'en déduire que dans ce verset, non seulement Jésus n'est pas le seul Seigneur, mais qu'il y en aurait un au-dessus de lui à qui il appartiendrait. Mais vous, on ne sait trop comment, vous parvenez encore à nous dire que ce verset ne parle que d'une unique personne, Jésus.
Si c'est là votre "" logique spirituelle " guidée par le Saint Esprit animant ceux nés de nouveaux ", je préfère encore la mienne. Et de très très très loin.