Re: Jésus faisait-il allusion à son corps physique en parlant du temple
Posté : 05 févr.20, 21:42
RT2,a écrit :Que comprends-tu donc de l'autre partie du verset de Paul Le dernier Adam, lui, est devenu un esprit qui fait vivre
Je vous encourage à lire attentivement le chapitre 15 de 1 Corinthiens sans saucissonner le texte à la mode Watch.
Lisons 1 Cor 15,45-47 :
"C'est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant, naturel. Le dernier Adam, lui, est devenu un esprit qui fait vivre. 46.Ce n'est pas le spirituel qui est premier, c'est le naturel ; le spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est fait de poussière. Le deuxième homme vient du ciel."
Le dernier Adam est un esprit qui fait vivre parce qu'il vient du ciel, ici, il n'est pas question de la résurrection du Christ mais d'illustrer que le v 46 qui indique : "Ce n'est pas le spirituel qui est premier, c'est le naturel ; le spirituel vient ensuite."
Gérard C. Endrifel,a écrit :La condition indispensable pour être ressuscité, c'est d'être mort. Si une part de vous, aussi infime soit-elle, continue à vivre après ce que l'on appelle communément la mort, alors c'est que vous êtes toujours en vie et que vous ne remplissez pas la condition indispensable à votre résurrection, mais plutôt celle indispensable à votre réincarnation ;
Je pense que vous n'avez rien compris à la vision de Paul, vraiment rien mais si vous employez un ton vindicatif de celui qui sait tout.
1 Corinthiens, où l'état d'"âme", si j'ose dire, la condition "psychique" (animale-naturelle-charnelle), était un niveau "inférieur" à surmonter pour accéder à l'étage "pneumatique-spirituel". Ce processus de transformation/résurrection s'adresse autant aux morts qu'aux vivants :
"Ce que je dis, mes frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que le périssable n'hérite pas l'impérissable. Je vais vous dire un mystère : nous ne nous endormirons pas tous ; mais tous, nous serons changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts se réveilleront impérissables, et nous, nous serons changés. Il faut en effet que le périssable revête l'impérissable, et que le mortel revête l'immortalité. Lorsque le périssable aura revêtu l'impérissable, et que le mortel aura revêtu l'immortalité, alors se sera accomplie la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire." 1 Cor 15,50ss
Si, d'un point de vue purement logique, la doctrine de l'immortalité de l'âme peut très bien se passer de résurrection, la résurrection, elle, ne peut pas se passer d'une forme de "survie de l'âme" (quel que soit le nom qu'on lui donne). Il faut bien "quelque chose" pour faire le lien entre le défunt et le ressuscité, une continuité d'identité, pour que ce soit LUI qui ressuscite, LUI qui a perdu un corps et qui le retrouve. Il faut bien (au moins au plan de l'imaginaire) que ce "lui" soit "quelque part" dans l'intervalle -- "nu", comme dit Paul, c.-à-d. "sans corps": d'où la nécessité de "l'état intermédiaire". Une "résurrection" sans "survie de l'âme" n'est pas une résurrection mais, comme le dit quelquefois la Watchtower, une "re-création", c'est-à-dire une création ex nihilo d'un "double".