Posté : 15 mai06, 12:01
Les textes de Khomeini n'ont aucun rapport avec la souna et le coran.
Forum Inter-Religieux de sociologie religieuse francophones
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C'est, en effet, des conneries ... écrites par Khomeiny.Saladin1986 a écrit :Mais c'est des conneries,c'est tellement flagrant.
Faut vraiment être un imbécile pour y croire.
patlek a écrit :C' est pas pour adultaire, ce serait par rapport a l' interdiction de pendre des jeunes filles vierges il me semble, elles seraient violées, et du coup pourraient etre pendues.
oui il s'agit de mollah hussein... il parle de coit par 5 imams, plus lapidation (méthode ancienne) ou pendaison (méthode moderne)...Il y avait un homo cretinus cretinus qui parlait dans un autre post de punir une femme adultère en lui imposant un coït par 5 imams (dûment mandatés pour cette pénible tâche) en plus de la mise à mort (ou en replacement, comme traitement doux peut-être...).
Anonymous a écrit :
Possible ;je vais éssayer de retrouver la depêche sur le net .
Pakistan (province du penjab)
CONDAMNÉE À ÊTRE VIOLÉE PAR SES JUGES
«Déshonorée»*, le livre-témoignage de la Pakistanaise «Mukhtar Mai»
N° 456 Semaine du 14 janvier 2006 au 20 janvier 2006
Héroïne pour les uns, femme indigne et dangereuse pour les autres, Mukhtaran Bibi a fait de sa terrible histoire un combat pour la vérité et la justice. Pour que les femmes ne soient plus les victimes des «crimes d'honneur» et soient enfin considérées comme des êtres humains dans une république islamique où une femme est moins importante qu'une chèvre.
Auteur : Polony Natacha
La conscience de soi, de sa propre humanité, nous semble, à nous Occidentaux, la chose du monde la mieux partagée. Une évidence qui autorise à clamer ses droits, à exiger reconnaissance. Mais il s'élève parfois une voix pour nous rappeler combien de force et d'indestructible énergie, combien de temps et de douloureux cheminements il faut à des âmes écrasées pour refuser le destin réservé aux femmes dans certains pays du monde. Mukhtaran Bibi est devenue, au Pakistan comme ailleurs, une icône de ce combat des femmes contre le poids des traditions et la négation pure et simple des êtres.
Un soir de juin 2002, la vie de cette petite paysanne pakistanaise de 28 ans basculait dans le cauchemar, en même temps qu'elle se transformait en destin. Pour régler un différend entre sa famille et la tribu dominante du village, l'assemblée des sages, composée majoritairement des membres de cette tribu, la condamne à un viol collectif. Les Mastoi accusent le petit frère de Mukhtaran d'avoir posé les yeux sur une de leurs filles: un déshonneur pour un déshonneur. Dans cette contrée reculée du Pendjab occidental, où l'on recourt souvent à la justice tribale, la loi du talion paraît la meilleure des conciliations et permet aux puissants d'assouvir leurs vengeances. Humiliée, détruite aux yeux de tous, Mukhtaran Bibi aurait pu suivre le chemin des milliers de femmes qui, chaque année, subissent son sort dans un Pakistan, république islamique, où la règle des castes et les vieilles traditions font passer la charia pour un développement progressiste de l'habeas corpus. Elle aurait pu se suicider, mais un indéfinissable instinct l'a retenue. Soudain, elle a refusé.
Sa chance: pour la première fois, le viol collectif a été décidé au vu et au su de tout le village, et condamné par l'imam dans son prêche du vendredi suivant. Un journaliste local raconte l'histoire, qui se répand comme une traînée de poudre. Et Mukhtaran comprend peu à peu que sa révolte peut s'appuyer sur des droits, que la loi de son pays est censée prévaloir sur celle des clans et des castes. Contre ce «crime d'honneur» banal, elle choisit d'affirmer son honneur à elle, en réclamant justice. Bien sûr, l'entreprise est titanesque. Les policiers locaux lui expliquent que son bourreau «n'est pas très méchant», et lui font signer, à elle, la jeune femme illettrée, un rapport qu'on ne lui relit pas, puis même une page blanche qu'ils «rempliront ensuite». Pratique courante qui permet, devant le tribunal, d'accuser la femme de se contredire. Si l'on ajoute à cela le fait qu'une femme, pour faire reconnaître ses droits devant un juge, doit présenter selon la loi islamique quatre témoins oculaires, mâles bien évidemment, le verdict est rendu avant même le procès.
Cette fois pourtant, la jeune paysanne apeurée, dépassée, mais résolue, croise le chemin d'un juge intelligent, qui poursuit la procédure jusqu'à son terme. Le 31 août 2002, la cour se prononce: six hommes sont condamnés à mort, mais les autres, témoins consentants, sont relâchés. Mukhtaran est déjà célèbre dans tout le pays, et la secrétaire d'Etat aux Affaires féminines, qui est venue la voir dans son village, à trois heures de route de la ville la plus proche, lui a offert une somme d'argent pour l'aider à vivre. L'histoire fait le tour des pays anglo-saxons, et les soutiens affluent. Commence alors la croisade de «Mukhtar Mai» («la grande soeur respectée»), qui consacre son argent à bâtir une école pour les fillettes de son village. Pour que jamais elles ne subissent comme elle-même a subi. «Pour moi, c'est simple, explique-t-elle, il faut donner le savoir aux filles, et le leur donner le plus tôt possible, avant que la mère ne les ait éduquées comme elle l'a été elle-même. Je n'oublierai jamais la réflexion de ce policier, intervenant auprès du préfet alors que je devais faire ma déposition: «Laissez-moi vous expliquer, elle ne sait pas parler...»» Plus que le viol, et la souffrance de sentir son corps ravagé, Mukhtaran a compris que cette privation de sa parole et de son être était un second viol. Qu'elle était la condition même de son oppression. «Je ferai apprendre à lire aux filles, et j'apprendrai moi-même, jure-t-elle. Plus jamais je ne signerai une feuille blanche de l'empreinte de mon pouce.»
Incarnation de l'espérance
L'affaire n'est pas close. Les condamnés ont fait appel, et, le 3 mars 2005, le premier jugement est cassé: cinq des six hommes sont relaxés, le dernier condamné à la prison à vie. La justice pakistanaise a repris ses bonnes vieilles habitudes. Les associations des droits de l'homme s'insurgent: «Le gouvernement n'est pas allé au-delà de sa rhétorique sur le droit des femmes.» La loi des hommes peut continuer à faire des femmes des objets d'échange ou de représailles. Mais Mukhtaran n'est plus seule. Un article dans le New York Times en décembre 2004, le Prix de la femme de l'année 2005 décerné par le journal Glamour. Et des milliers de femmes pakistanaises pour qui elle incarne enfin l'espérance. Devant le tollé général, la Cour suprême, la plus haute instance juridique pakistanaise, casse de nouveau le jugement et fait emprisonner les accusés, en attendant de rendre une nouvelle décision. Mais l'ambiguïté des autorités pakistanaises devant une affaire aux retentissements internationaux devient patente quand Mukhtaran, invitée au Canada et aux Etats-Unis, se voit refuser un visa et retirer son passeport. Le président Musharraf estime que la jeune femme pourrait «donner une mauvaise image du pays».
Héroïne pour les uns, femme indigne et dangereuse pour les autres, Mukhtaran devient sujet de débat à l'Assemblée. Une femme sénateur y déclare qu'elle est devenue «une femme occidentale» et qu'elle devrait «montrer plus de modestie et de discrétion, et attendre la justice de Dieu».
Cet honneur que la majorité des hommes de son pays situent dans la violence ou dans l'hypocrisie Mukhtaran Bibi le place dans la vérité et la justice. Aussi, quand un éditeur français est venu jusqu'à elle pour lui proposer de raconter son histoire, elle a accepté au nom de toutes ses soeurs qui n'ont pas eu comme elle la chance de pouvoir faire entendre leur souffrance. Mais il y a dans ce livre, écrit à partir des entretiens de Mukhtaran Bibi avec Marie-Thérèse Cuny, bien plus que le récit d'un combat. A travers les mots de Mukhtaran Bibi, le lecteur assiste à la naissance, tout à coup, chez un être humain, de la conscience de soi. «J'ai grandi sans savoir qui j'étais, raconte-t-elle. Avec la même âme que les autres femmes de la maison. Invisible. Ce que j'apprenais, je le volais au hasard des paroles des autres.» Comme toutes les femmes de son village, et de sa région, soumise au bon vouloir des hommes, pour lesquels elle représente «moins qu'une chèvre». Mais vive, intelligente, elle découvre rapidement que tant de choses lui échappent, et que le monde est plus vaste que son petit village. Elle comprend, surtout, que les femmes de son milieu sont tenues à l'écart de tout, maintenues dans une dépendance totale vis-à-vis des hommes, et que c'est ce carcan qu'il lui faut briser. «Un épi de blé couché par l'orage peut se redresser ou pourrir sur pied, résume-t-elle. Je me suis d'abord redressée seule, et peu à peu j'ai pris conscience de mon existence en tant qu'être humain, et de mes droits légitimes.»
Aux côtés de Safiya Hussaini et d'Amina Lawal, condamnées à la lapidation au Nigeria, aux côtés de GüldünyaTören, cette jeune Turque assassinée par ses frères pour un crime d'honneur et achevée sur son lit d'hôpital, aux côtés des 15 000 femmes pakistanaises (pour les seuls cas officiellement signalés) brûlées à l'acide durant les dix dernières années, Mukhtaran Bibi est devenue aujourd'hui le symbole de ces souffrances infligées au nom de la tradition tribale, un autre mot pour désigner les instincts les plus bas. La grandeur de Mukhtaran est d'avoir toujours refusé d'être considérée comme une victime, de se placer dans une position de victime. Le ferment de sa révolte est la découverte de son autonomie, de sa liberté d'être humain responsable. La force immense d'avoir résisté au regard des autres, d'avoir refusé la culpabilité du viol, cette force qui fait d'elle, selon ses mots, une «survivante», lui a permis de continuer à vivre dans son village, et de se consacrer à ces 200 fillettes et 150 garçons qui fréquentent désormais son école, et dont elle espère qu'ils formeront une humanité nouvelle, pétrie d'égalité.
Arrivée à Paris le 12 janvier pour présenter son livre, elle s'est sans doute souvenue que son éditeur, Philippe Robinet, patron d'Oh! Editions, lui avait expliqué lors de leur première rencontre que la France était la patrie des «droits de l'homme et du citoyen». Elle sait à présent que l'expression désigne bien l'humanité dans son ensemble
Oui ce serait ça.C' est pas pour adultaire, ce serait par rapport a l' interdiction de pendre des jeunes filles vierges il me semble, elles seraient violées, et du coup pourraient etre pendues.
Question :diogene a écrit :Je vous mets ça:
Alors prévoyez un cuvette pour vomir...
En Iran le portrait de khomeini est afficher en grand dans tous les coins de téhéran s'il n'était pas correctement islamique il y a longtemps qu'ils l'auraient brûler .Slim09 a écrit :Je le repete que les textes de Khomeini n'ont aucun rapport avec la souna et le coran.